Le blog de LES TOP5S DE VS-WEBZINE ! - 92025 affichages
Une nouvelle rubrique où la rédaction vous propose des TOP5 !
Le concept : un thème => un de nos rédacteurs vous propose son TOP5 qui est bien entendu entièrement subjectif et personnel !

D'accord/pas d'accord avec le Top5 ?
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Top 5 des albums ou Eps composés d'un seul et unique morceau (sans découpage) par Bras Cassé
publication le : 24/01/2015
Quoi de plus difficile que de maintenir l'attention pendant un long et unique morceau figurant comme seul faire-valoir d'un album ou d'Ep? Quoi de plus ardu qu'exceller dans ce domaine ? Les carcans se doivent d'exploser puisque la fonction intro/riffing/pont/refrain, même si elle est malléable, ne peut pas s'étaler à l'infini. Il faut donc trouver autre chose pour faire vivre ce morceau auquel on se doit d'apporter plus, pour le rendre mobile et vivant sur la longueur. Il faut donc féliciter la prise de risque de ces acteurs, et valoriser leur envie de se surpasser, davantage lorsque le rendu est de grande qualité.

Ce format s'applique surtout aux combos prog', c'est-à-dire ceux qui aiment triturer un morceau, le pousser dans ses retranchements pour mieux le disséquer, puis le reconstruire autrement. Ce format s'applique aussi à ceux qui savent faire durer un titre, les combos de doom par exemple, et bien sûr à ceux qui savent créer une musique à tiroir. Etonnant d'ailleurs que Mastodon ou Neurosis ne se soient pas essayé à cet exercice.

Voici 5 combos qui ont tenté ce test très délicat et qui, pour moi, ont plus que réussi.

5. INTER ARMA / The Cavern
Commençons par un EP qui colle à l'actualité puisqu'il est sorti fin 2014, les américains ayant été encouragé par leur label Relapse records à le sortir malgré sa composition datant de 2009. Bien leur en a pris puisque cet unique titre de 45 minutes montre un groupe progressif et post-core à la personnalité à parfaire, certes, mais à l'exécution carrée et à la construction labyrinthique vraiment attachante. Peu étonnant au vue de la suite qu'ils donneront à leur carrière, Inter Arma dévoile leur première composition de grande qualité.




4. COMITY / You left us here
J'aime ce court EP, véritable morceau-fleuve de 17 minutes enregistré en une seule prise en 2009 et en conditions live. Un vrai fourre-tout où l'on y trouve à boire et à manger, où se mêlent le bon à l'excellent. Comity est ce petit génie hyperactif incapable de rester plus de deux mesures sur le même plan, ce qui fait qu'en 17 minutes, on a le temps de voir du pays dans cette mouvance fofolle math/postcore.



3. MESHUGGAH / I
Classique parmi les classiques pour un groupe précurseur qui offre en 21 minutes un condensé du début de sa carrière. Dense, massif, hypnotique, où aucune fluidité n'en découle, puisque si un seul et unique morceau ne figure sur cet EP, on y aperçoit différentes étapes, différend univers auxquels on passe sans ménagement mais avec grand plaisir.



2. SLEEP / Dopesmoker
London Records, le label de l'époque que le groupe avait rejoint pour raison pécuniaire, déclare cet album invendable. Cela n'empêche pas ce long titre de plus d'une heure d'être un véritable hymne au doom stoner et aux intonations drone. Comme son nom l'indique, il prend tout son sens une fois le joint aux bouts des lèvres pour pleinement apprécier et accepter cet unique riff qu'ils font tourner pendant 63 minutes. ''Get high, crank it up, and listen with open ears and mind.''




1. GREEN CARNATION / Light of day, day of darkness
La classe à l'état pure nous vient, une fois n'est pas coutume, du royaume de Norvège. Unique morceau de précisément 60 minutes, il offre au combo de Kristiansand la possibilité de marquer la scène à travers une musique racée, épurée, épique et clairement progressive. Cet album gracieux transporte son auditeur sur les terrains qu'In the Woods avait tristement abandonné, offrant à Tchort la possibilité de continuer à travailler sur les ambiances, les pauses, le feeling…qui font de cette album une merveille.

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TOP 5 des Groupes de Metalcore 90's par DaleNixon
publication le : 18/01/2015
Un Top n'engage que son auteur. Nos goûts étant conditionnés par nos connaissances, un Top est toujours susceptible d'évoluer. (traduction: je ne parle que de ce que je connais). L'objectif de ce Blog est de susciter le débat, d'encourager les échanges. Soyez curieux et n'hésitez pas à proposer le votre.

Quand je me suis raccroché au wagon du Métal et du Hardcore au milieu des années 2000 après m'en être un peu éloigné par lassitude et par envie d'aller voir ce qui se passait dans d'autres scènes et d'autres styles, je me suis senti fort dépourvu face à l'avalanche de nouveaux groupes qui cartonnaient à l'époque : As I Lay Dying, Killswitch Engage, Bullet For My Valentine... globalement un mélange de Death Mélodique, de Hardcore et d'Emo ULTRA produit joué par des jocks propres sur eux tout droit sortis de la série Dawson. Mais plus que la musique en elle-même (j'ai même fini par apprécier certains trucs de cette scène, une sorte de péché mignon quoi !), j'ai eu du mal à piger pourquoi tous ces groupes ont été définis et réunis sous l'étiquette de « Métalcore ».
Car dans les années 90, le terme de Métalcore (ou Metallic-Hardcore) désignait de manière hyper simple un mélange de Hardcore/Punk et de Métal (principalement dans le son des guitares).
A la fin des années 80, la vague Thrash Métal s'estompe face à la déferlante de groupes bien plus extrêmes (Death, Grind). Une nouvelle génération de Hardcore Kids, plus influencés par le Métal que la génération précédente va pousser les choses encore plus loin que le Crossover Thrashcore en vigueur dans les 80's : on sort les guitares pointues, on s'accorde encore plus bas, les tempos ralentissent, la double pédale s'invite au bal, les voix s'éraillent et les ambiances se font plus sinistres ! La frontière entre les deux styles devient alors de plus en plus floue.
Allez Hop ! On saute dans la Delorean, Back to 90's ! Voici mon TOP 5 des groupes précurseurs du Métalcore dans les années 90 ! Il n'est sans doute pas parfait mais c'est le mien !

Aux Portes du Top 5:

BIOHAZARD: Incontestablement l'un des pionniers de la fusion Métal/Hardcore. Si ces Cailleras de Brooklyn débarquèrent dès 1990 avec un premier album éponyme, c'est surtout sur l'énorme Urban Discipline (1992), bien mieux produit, qu'ils trouvèrent leur style, les influences Hip-Hop devenant alors plus évidentes. State Of The World Adress (1994) et Mata Leao (1996) furent deux excellents crus, après quoi le groupe sombra dans le grand n'importe quoi !

CONGRESS: aussi surprenant que cela puisse paraître, la Belgique joua un rôle majeur dans le développement de ce style et ce dès le début des années 90. Une scène entière nommée H8000 vit le jour et certains de ces groupes sortirent des albums majeurs (le Blackened Persistance (1995) de Congress par exemple). L'importance de cette scène fût telle que ses groupes mériteraient d'avoir leur TOP 5... ça tombe bien, il existe ICI !

UNBROKEN: là j'ai hésité, ce fut douloureux ! Soyons clair, Unbroken est un groupe majeur du Métalcore 90's ! Groupe de Straight Edge Kids originaire de San Diego à l'existence éphémère (91-95), ils ne sortirent que deux albums (Ritual en 93, Life.Love.Regret en 94) mais leur Hardcore sombre et ultra métallique voire noisy par instant aura une influence considérable sur le reste de la scène U.S. Ces deux albums sont réunis sur la compilation Death Of A True Spirit, et c'est un achat indispensable !

HATEBREED: Certes, la bande à Jasta est arrivé au milieu des 90's, mais il s'agissait pour moi d'un autre groupe, différent de la machine de guerre Métalcore qu'il deviendra plus tard, à partir de Perseverance (2002). Les influences d'Hatebreed étaient alors beaucoup moins portées sur le Métal, le groupe donnant alors dans un Hatecore bien vénère évoquant souvent Madball.

J'aurais pu évoquer Strife, All Out War, Starkweather, Ringworm, 108... mais il faut bien faire des choix, que voulez vous !
J'ai volontairement écarté les groupes de la scène « Noisecore », « Postcore » (Appelez ça comme vous voulez) tel que Converge, Botch, Deadguy etc... qui pour moi, sortent encore du lot ! Pour un prochain TOP 5 peut-être !

5/ MERAUDER « Master Killer » extrait de Master Killer (1996)


Impossible de ne pas évoquer New York dans un dossier consacré au Hardcore. Si la ville fut à la traîne au tout début du mouvement, laissant à Washington, Boston ou L.A. le soin de déclencher les hostilités, elle prendra sa revanche au milieu des 80's avec Agnostic Front, Cro-Mags, Leeway ou S.O.D...qui injectèrent une bonne dose de Thrash Métal dans leur Hardcore originel.
Plus tard, en brassant le Punk Hardcore, le Thrash, la Oï ! et le Hip-Hop, New York pourra se vanter d'avoir engendré d'un sous-genre à part entière !
Les mecs de Merauder viennent des bas-fonds sordide de Brooklyn. Bien que formé en 1990, Master Killer, leur monumental premier album ne sortira qu'en 1996 : Si toutes les caractéristiques et l'attitude Tought Guy du N.Y.H.C. sont bien présentes, les compos sont métallisées à outrance : guitares bien lourdes, grosse production, pédale de distorsion piquée à Machine Head, riffs Slayerisants et double pédales à tous les étages... Master Killer est un tel monument du genre que ses créateurs eux-mêmes ne le surpasserons jamais !

Autre(s) album(s) conseillé(s): Five Deadly Venoms (1999) à la rigueur ! oubliez le reste !



4/ SNAPCASE « Cognition » extrait de Steps (1995)


Dur d'être un minimum original dans un genre aussi balisé que le Hardcore. C'est pourtant le pari que relèvera brillamment Snapcase dès l'inaugural Lookinglasself en 1993. Une prod' sourde et étouffée, surprenante au départ, mais qui renforce l'aspect sombre des compos. Une basse métallique et claquante alternant brutalité et mélodie d'une tristesse abyssale. Des guitares lourdes balançant des harmoniques et des plans noisy au milieu de riffs typiquements Hardcore. Un chant criard à la limite de la rupture...
A la frontière du Noisecore et du Post Hardcore sans jamais épouser totalement l'un des deux, Snapcase préserve l'énergie et l'immédiateté du Hardcore mais le souille avec des ambiances claustro-phobiques et suffocantes.
Le Ep Steps (1995), bien que très court, est une excellente porte d'entrée dans l'univers très singulier du groupe de Buffalo.

Autre(s) album(s) conseillé(s): Tous ! Un océan sépare Lookinglasself (1993) de Bright Flashes (2003) le groupe n'ayant jamais fait deux fois le même album mais chacun d'eux est digne d'intérêt !



3/ EARTH CRISIS « Firestorm » extrait de Firestorm (1993)


Au début des 90's, le Straight Edge était plutôt l'apanage de la scène Youth Crew New Yorkaise (Gorilla Biscuits, Youth Of Today, Judge, Chain Of Strength...) donnant dans un Hardcore rapide, teigneux et mélodique : un Hardcore conscient des réalités, engagé, mais empreint d'un esprit positif.
Ajoutant le véganisme, le droit des animaux et la lutte écologique aux valeurs Straight Edge originels, Earth Crisis radicalisera le propos, parfois jusqu'aux limites de la tolérance (Hardline), allant jusqu'à revendiquer l'utilisation de la violence au nom de « la cause ».
Depuis sa formation en 1989 à Syracuse, le Hardcore de Earth Crisis ne cessera de devenir de plus en plus lourd, sombre, violent et métallique...jusqu'à se rapprocher fortement des groupes de Groove Métal (ou de Power Thrash, appelez ça comme vous voulez!) qui cartonnaient à l'époque.
Sur le Ep Firestorm sorti en 1993, Earth Crisis est au top de sa forme et de sa bourrinerie: riffs Métal ultra bas du front, batterie marteau-pilon, tempos écrasants et des lyrics qu'aurait pu écrire Charles Bronson sur le tournage d' « Un Justicier Dans La Ville » : « A FIRESTORM TO PURIFY ! » Les dealers n'ont qu'à bien se tenir !

Autre(s) album(s) conseillé(s): Destroy The Machines (1995), Gomorrah's Season Ends (1996), Breed The Killers (1998)



2/ PRO-PAIN « Make War, Not Love » extrait de The Truth Hurts (1994)


Pro-Pain, c'est avant tout le groupe de Gary Meskil. Déjà précurseur du Crossover Hardcore-Thrash dans les années 80 au sein des Crumsuckers, Meskil fonde Pro-Pain en 1992 à New York. Si le groupe part sur les mêmes bases que son ex-groupe en fusionnant le meilleur de deux mondes, Meskil s'adaptera à merveille à son époque en privilégiant les tempos écrasants à la vitesse d'exécution, des guitares ultra Heavy et un chant hurlé dans les graves...Meskil a rapidement compris que le Métal des 90's sera plus axé sur le groove que sur la vitesse et applique cette formule dès Foul Taste Of Freedom en 1992. Mais c'est sur l'énorme The Truth Hurts (1994) que Pro-Pain trouvera le son qui lui convient... et n'en dévia pas d'un millimètre depuis lors !
Groupe terriblement mésestimé, Pro-Pain sort régulièrement d'excellents albums : sincères, puissants et d'une redoutable efficacité ! Sur scène, le groupe est une machine de guerre...Pourtant Pro-Pain est rarement évoqué quand on parle de Métalcore... à tord ! Vous auriez du vous séparez les mecs !

Autre(s) album(s) conseillé(s): Pro-Pain sont les AC/DC du Métalcore ! Les albums se suivent et se ressemblent, à vous de choisir vos préférés ! Perso', je prends Contents Under Pressure (1996), Pro-Pain (1998), Act Of God (1999), No End In Sight (2008)...



1/ INTEGRITY « Micha (Those Who Fear Tomorrow) » extrait de Those Who Fear Tomorrow (1991)


Ne cherchez plus les patrons, les voici ! Formé en 1988 à Cleveland, Integrity amenèrent la fusion Hardcore/Métal à un niveau de violence encore jamais entendu. Sorti en 1991, Those Who Fear Tomorrow est un monument qui fit le lien entre le son, les rythmiques de double pédales et les soli ultra evil du Thrash Métal avec la colère et la force de frappe du Hardcore Old School.
A la différence des groupes de Crossover 80's, Integrity puisait ses influences dans la scène Thrash Européenne (Kreator, Celtic Frost...) plus crasseuse et plus punk que son homologue U.S. Mené par Dwid Hellion, chanteur grande gueule ultra mégalo, Integrity crache sa haine, sa misanthropie et son nihilisme à la face du monde via des titres courts et rapides mais aussi par le biais de ballades apocalyptiques très inspirées du Metallica des débuts.
Qualifié à ses débuts de Holy Terror HxC, en référence aux lyrics violemment anticléricaux et aux mélodies sinistres qu'il distillait dans ses morceaux, Integrity est le groupe qui fit plonger la scène Hardcore dans la tourbe malsaine du Métal !

Autre(s) album(s) conseillé(s): Systems Overload (1995) et Humanity Is The Devil (1996) sont indispensables. Depuis le départ des frères Melnick en 1997, Dwid Hellion a enregistré des albums avec différents line-up sans jamais retrouver la substance unique des premiers albums.

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TOP5 Hellfest : Les têtes d'affiches rares venues au festival
publication le : 11/01/2015
VS, partenaire officiel du Hellfest depuis 2007, vous propose une série de top5 musicaux qui serviront de rétrospective sur toutes les éditions passées du festival (depuis 2006).



Après le premier article consacré aux reformations, le 2ème évoquant les groupes disparus ou en pause s'étant produits au Hellfest, le 3ème volet met en avant ces groupes considérés comme têtes d'affiches du festival et que l'on avait pas vu en France depuis longtemps, voire jamais.

Ce top5 se divise en 2 parties, une consacrée aux groupes des "tentes" et l'autre à celui des Mainstages.

Parmi tous les noms présentés, il est possible que certaines données soient erronées, plusieurs sources sont tout de même précisées.

TOP 5 des têtes d'affiche rares des tentes* du Hellfest :
(*Rock Hard Tent, Terrorizer Tent, Valley & Temple)

5. BAD BRAINS [le 18 juin 2011 - Terrorizer Tent]

Groupe culte et pionnier du punk/hardcore, Bad Brains ne s'était pas produit en France depuis 1994 d'après certaines sources, voire 1989 et une date à l'Élysée Montmartre. D'ailleurs en 2009 les américains devaient retrouver cette salle mais le concert fut finalement annulé.

Programmé en tant que tête d'affiche de feu Terrorizer Tent, le groupe qui y va aussi bien de ses morceaux hardcore que plus reggae, délivra un set globalement oldschool (mettant l'accent sur les albums "Rock For Light" et "Bad Brains"), quoique un peu court, puisqu'il dura à peine 50 minutes. Sentiment de frustration certain d'autant que les Bad Brains ne sont pas revenus joués en France et même en Europe depuis plus de 3 ans...

Le morceau 'Attitude' @ HF 2011, qualité très moyenne

4. POSSESSED [le 17 juin 2011 - Rock Hard Tent]

Possessed n'était pas tout à fait la tête d'affiche de la Rock Hard Tent ce vendredi 17 juin 2011 (c'était Mayhem), mais ce concert était pour le moins événementiel : il s'agissait en effet d'une date unique en Europe pour Possessed en 2011. Après quelques recherches, il se peut même que c'était le premier concert du groupe sur le sol français depuis très longtemps (voire toujours) si l'on s'en réfère aux sites suivants :

Voices from the Dark Side
set-list.fm

Un rendez-vous avec l'histoire, parfois gâché par la qualité du son, toutefois ce fut l'occasion de voir en chair et en os un Jeff Becerra se donner à fond en fauteuil roulant, durant les 15 titres interprétés...A noter que ce fut le premier concert avec le bassiste Tony Campos (Asesino, Ministry, Soulfly), qui quittera Possessed à peine 1 an plus tard.

Le morceau 'Phantasm' @ HF 2011, qualité moyenne

3. FIELDS OF THE NEPHILIM [le 19 juin 2010 - Rock Hard Tent]

Le groupe de gothic rock anglais emmené par son leader de toujours, le chanteur Carl McCoy, a donné en 2010 son premier concert français depuis 1991 et une tournée à l'époque de 10 dates (Source).
Un concert rare d'une petite heure, suivi notamment de près par Abbath et Demonaz (Immortal©), qui aura marqué les personnes présentes sous la Rock Hard Tent ce soir-là, à cette heure avancée.

Le morceau 'Zoon p.III W.W' @ HF 2010, qualité moyenne

2. MANILLA ROAD [le 22 juin 2013 - Valley]

Le groupe culte de epic heavy metal américain s'était déjà produit une fois en France du côté de Colmar en 2008 (avec Battleroar !). Il se produisit ce samedi 22 juin 2013 - en co-tête d'affiche de la Valley avec Cult of Luna- sous une tente à moitié remplie, puisque le début de leur set était à cheval avec la fin de celui de ZZ Top...puis Manilla Road se retrouva à jouer ses derniers titres en même temps que Kiss démarrait son spectacle !

Qu'importe pour Mark Shelton et sa troupe, ils délivrèrent un concert plutôt porté sur d'anciens albums, aujourd'hui cités comme cultes ("Crystal Logic", "Open the Gates", "The Deluge"). Mark s'était, quelques jours après le concert, dit ravi de leur périple au Hellfest, estimant même que il s'agissait tout simplement du meilleur concert que le groupe ait donné (son et public parfaits, light show impeccable, des professionnels en backstage au top, etc)...certes de nombreux artistes disent cela, toutefois ces propos n'ont pas été tenus via un média français mais directement sur le site de Manilla Road, à travers un tour report de ces concerts estivaux de 2013.

Programmer Manilla Road en tête d'affiche d'une scène en France est quelque chose de rare et plutôt "couillu", qui aura ravi les aficionados du genre et tant pis pour ceux qui n'y étaient pas, au moins les spectateurs présents ne manquaient pas de place.

Le morceau 'Only the brave' @ HF 2013, qualité plutôt moyenne

1. HANK WILLIAMS III [le 15 juin 2012 - Valley]

Si les informations glanées sont exactes, Hank Williams 3ème du nom, a donné ses premiers concerts européens en 2009 (dont un en France à la Maroquinerie de Paris le 06 septembre). A la mi-juin 2012, il se lance dans une 2ème mini-tournée (7 dates) sur le Vieux Continent, qui débute ce vendredi 15 juin au Hellfest sous la toute récente Valley Stage.

Il s'agit à l'époque de l'un des artistes ayant le plus long temps de jeu du festival (2h), seul Guns 'N Roses joua plus longtemps le lendemain soir.
Le set de Hank se divisa en 2, avec une première partie dans des tonalités globalement country punk/rock, puis une deuxième bien plus lourde et moins dansante, se rapprochant nettement du sludge/doom (pas pour rien que Hank a été membre de Superjoint Ritual).

Durant la première heure, les tubes country s'enchaînaient avec un minimum de répit (le temps de régler les instruments), portés par de la contrebasse, du violon ou du banjo et bien sûr Hank, assis au milieu de la scène, casquette vissée sur la tête, donnant aussi le tempo de sa voix [légèrement nasillarde] si particulière, et reconnaissable entre mille. Un moment propice pour "danser" et se dépenser ("Six Packs of Beer" en tête) avant donc cette entame qui a vu les lumières se faire plus discrètes, au profit d'images projetées derrière la batterie. C'est là que le set vira à une musique de plus en plus écrasant.

Un événement pour le moins rare et unique, comme le Hellfest nous en a servi quelques autres un peu "à part" sur la programmation globale tels Swans, Sunn o))), Hawkwind, Jarboe, etc.

45 minutes du set au HF 2012, qualité moyenne

Citons avant de passer au top des Mainstages, également From Ashes Rise (Crust punk - US) venu, il semblerait, la première fois en France en 2012, placé sur la Warzone juste avant Tragedy, autre combo plutôt rare dans nos contrées. Tout comme The Obsessed (2012) qui ne nous avait rendu visite depuis près de 2 décennies, idéalement placé sous la Valley.

TOP 5 des têtes d'affiche rares des Mainstages du Hellfest :

Une bonne dizaine de groupes se sont produits au Hellfest avec le statut de tête d'affiche d'une des 2 scènes principales, et étaient jusque-là rarement, voire jamais venus sur le sol français.

Par exemple, nous pouvons citer Venom tête d'affiche du premier soir en 2008, qui n'avait pas joué en France depuis 1985 ! Bon cette prestation d'il y a 6 ans et demi n'est pas vraiment restée dans les têtes comme un grand moment mais il fallait souligner cette longue carence qui ne se répétera pas par la suite, puisque après un passage davantage apprécié au Fall of Summer, Cronos & co reviendront au Hellfest en juin prochain.
Plus récemment, les américains de Aerosmith ont donné seulement leur 3ème concert français depuis 1997, l'été dernier, en clôture de la Main01, le samedi 21 juin. Peut-être bien l'un des meilleurs shows offerts au Hellfest par un groupe de hard rock d'ailleurs.

Au rayon des premières fois, Rob Zombie a délivré le 17 juin 2011 son tout premier show français. Là aussi, un événement pas vraiment à la hauteur, la faute à un groupe offrant le minimum syndical...2014 a vu le père Rob se rattraper un petit peu, toutefois il ne bénéficiait pas d'un créneau aussi avantageux que 3 ans plus tôt.
Enfin en 2013, Tobias Sammet et sa petite troupe de talentueux musiciens nous ont servis Avantasia, une première en France. Contrairement à Rob Zombie, le concert dura plus longtemps que le temps de jeu alloué, pour le plus grand plaisir des fans du genre.

Sans plus tarder le top5 en question :

5. MANOWAR [le 21 juin 2009 - Mainstage01]

"No posers allowed - Death to Infidels"
Les plus virils des metalheads clôturèrent la 4ème édition du Hellfest, à grand coup de true heavy metal. Toutefois, le site se vida pas mal de ses festivaliers, ne restés alors plus que les fans fidèles venus des 4 coins du monde, dressant fièrement leur drapeau...mais aussi les personnes qui voulaient un peu rigoler et celles trop imbibées pour quitter les lieux.
"Kings of Metal", "Heart of Steel", "Call to Arms", "Hail & Kill", tant d'hymnes résonnèrent ce soir-là, avec en bouquet final un feu d'artifice pendant l'épique "The Crown and the Ring (Lament of the Kings)".
Et puis il y a eu quand même la fameuse remise des "Balls of Steel" par DeMaio à Barbaud et Garnier, pour avoir eu les couilles (d'acier) de faire jouer Manowar au HF, en tête d'affiche...le genre d'anecdote que tu ne vivras qu'à un concert de Manowar...ou encore inviter un fan sur scène grattouiller un peu et le voir repartir avec l'instrument en question. La magie Manowar. Et dire que certains pensent encore que Manowar c'est de la merde musicalement. Quelle bande de falses.

Pour redevenir sérieux quelques instants, avant cela, le dernier concert français des musclés américains s'était tenu à la salle Marcel Cerdan de Paris en 2002. Et pour remonter un peu plus loin, c'est en 1998 et à près de 10 reprises que Manowar était venu par chez nous.

La true intro épique du concert

4. DEF LEPPARD [le 21 juin 2013 - Mainstage01]

Depuis 1996 les anglais du "léopard sourd" n'étaient pas venus nous rendre visite. Si leur position de tête d'affiche du premier soir de la 8ème édition du Hellfest put surprendre, le groupe pensa à offrir un light show imposant et une set-list bien remplie (2h au total), les voyant interpréter notamment leur plus grand succès commercial, "Hysteria" (1987) en intégralité.

Du bonheur pour les fans, même si les personnes suivant le show en tant que spectateurs, ont pu trouver parfois l'interprétation ennuyeuse et le temps long, en particulier lors de la diffusion d'un mini-documentaire évoquant l'époque de l'hystérie "Hysteria" (au moins 10 minutes) en plein milieu de set...un set qui s'est vu allonger de 15 minutes le temps d'un ultime rappel comprenant Rock of Ages/Photograph, entraînant un retard dans le lancement du concert d'Avantasia sur la scène d'à côté.



3. MOTLEY CRUE [le 19 juin 2009 - Mainstage01]

La présence de Mötley Crüe au Hellfest 2009 était pour le moins événementiel. D'abord, il s'agissait de la première venue sur le sol français des glameurs depuis 1989 et une date au Zénith de Paris, pour la promotion de "Dr. Feelgood". Ensuite, on peut considérer Mötley Crüe comme la première tête d'affiche plutôt grand public à s'être produite au Hellfest...celle qui a ouvert la voie à la venue des Kiss, Def Leppard, Aerosmith, et même ZZ Top, Whitesnake, etc.

En ce premier jour du HF2009, la Mainstage01 est renommée la Crüe Stage et s'y produisent notamment Papa Roach et Buckcherry qui ont pris part à l'été 2008 au Crüe Fest en Amérique du Nord...C'est donc assez tard dans la nuit que Mötley Crüe investit la scène du Hellfest, le seul groupe à, il me semble, avoir refusé d'être filmé (donc l'écran géant entre les 2 scènes n'était pas utilisé). La voix de Vince Neil fut sujet à débat, certains estimant qu'elle était bourrée à l'hélium, les morceaux s'enchaînaient à un très petit rythme (histoire de reposer un peu Mick Mars ?) mais bon c'était la première occasion donnée aux festivaliers de chanter des tubes de hard rock planétaires (pour ceux appréciant cela bien sûr).



2. KING DIAMOND [le 15 juin 2012 - Mainstage02]

Le légendaire danois s'était certes produit à la défunte Locomotive de Paris en 2006, il faut bien avouer que sa programmation au HF2012 constitua un des temps forts du festival. Événement rare et pratiquement unique cette année-là, puisque seul le Sweden Rock eu droit à une autre représentation du show préparé par le King (les premiers du groupe depuis 2006). Avec Kim Bendix Petersen (quoi ça sonne mieux que King Diamond non ?), les mises en scènes sombres voire occultes sont bien présentées, peut être pas aussi sophistiquées que celles d'Alice Cooper, qu'importe, le light show en imposa également, donnant une identité visuelle à chaque titre.

Et puis il y avait bien sûr ces envolées vocales si reconnaissables, tout simplement LA marque du King, particulièrement appréciées sur des titres comme "At the Graves", "Sleepless Nights", "Black Horsemen" et la reprise de Mercyful Fate, "Come to the Sabbath" qui nous fait encore espérer un show des derniers cités...un jour peut être au Hellfest.



1. TWISTED SISTER [le 19 juin 2010 - Mainstage01]

Voilà un peu plus de 24 ans que les sœurs tordues n'étaient venues fouler le sol français dans le cadre d'un concert. Et quel concert donné ce samedi 19 juin 2010, certes pas en tant que tête d'affiche (juste en dessous de Alice Cooper)...mais le show avait été largement à la hauteur des attentes. Des hymnes à la pelle, un public bouillant répondant parfaitement à un Dee Snider en état de grâce (comme toujours), l'un des meilleurs frontmen, voire le meilleur du genre encore en activité ! Un très bel hommage à Dio également réalisé (et une reprise forte de "Long Live Rock'n'Roll"), tout le monde qui saute le poing en l'air durant "I Wanna Rock", etc. la réunion entre le public français et Twisted Sister fût une grande réussite, qui s'est reproduite en 2013, avec encore une très belle ferveur.

On pourrait (à juste titre ?) pinailler en disant que TS n'a pas proposé de véritable nouvel album depuis 1987, les musiciens vivent clairement sur leur passé mais à la limite c'est bien ce que le public veut entendre non ? Surtout quand outre l'interprétation, c'est l'atmosphère globale, la communion groupe/public qui transcendent les festivaliers. D'autant que, même si Twisted Sister n'est peut être pas aussi populaire en France qu'en Allemagne, nous n'avions pas encore eu la possibilité de se prendre la déferlante hard rock dans les oreilles depuis leur retour en 2003.




Bonus :

Ils n'étaient pas programmés parmi les têtes d'affiches du Hellfest, toutefois certains groupes sont venus pour la première fois en France à l'occasion du festival.

Ce fut notamment le cas de Lizzy Borden en 2012 pour un show pas mal mais trop court et parfois anecdotique, Sebastian Bach la même année, présent pour nous faire chanter du Skid Row.
De même avec les Extinction of Mankind sur la Warzone (2012), les excellents islandais de Brain Police (2012 encore !), les chiliens de Procession (2013), Eagle Twin (2013), Cockney Rejects (2013) et bien d'autres !
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TOP 5 Dimebag Darrell par GabinEastwood
publication le : 04/01/2015
Darrell Lance Abbott (alias « Diamond » puis « Dimebag » Darrell) disparaissait il y'a déjà un peu plus de 10 ans, le 8 décembre 2004 lors d'un concert de son nouveau groupe DAMAGEPLAN à Colombus dans l'Ohio, et rejoignait la litanie de guitaristes de génie disparus avant lui. La communauté metal dans son ensemble a été sous le choc et encore aujourd'hui de nombreux artistes continuent de lui rendre régulièrement hommage. Personne n'a en effet oublié l'influence énorme qu'a eu PANTERA durant les années 90 ainsi que ses shows enflammés et son line-up de folie.

A titre personnel j'ai encore en mémoire cette dédicace monstrueuse du vendredi 29 mai 1998 au Virgin Megastore des Champs-Elysées avec une ambiance incroyable et surtout un nombre de fans juste énorme (et où d'ailleurs la sécurité n'a pas pu faire entrer tout le monde). Le concert du lendemain sera d'ailleurs phénoménal avec notamment « Walk » joué en ouverture. Quel dommage en revanche qu'ils aient annulé leur participation au Tattoo The Planet qui aurait été leur apothéose, après la très moyenne prestation du 18 mai 2000 au Zénith de Paris (et qui fut la dernière prestation en France du quatuor).

Si le groupe a eu un tel succès il le doit au talent de ses quatre membres, mais encore plus grâce à son gratteux incroyable, capable de jouer les parties les plus techniques, les riffs les plus acérés avec puissance et mélodie, car le répertoire du combo jouait autant sur la lourdeur, la vitesse, la brutalité et la finesse mélodique.

Résumer la carrière du groupe texan en seulement cinq morceaux n'est pas une chose aisée, déjà pour ce dossier celle-ci sera réduite à la seconde période du groupe (1990-2003), celle que tout le monde connait et qui est assumée par le combo, les quatre premiers albums (« Metal Magic », « Projects in the Jungle », « I am the night », « Power Metal ») sont des collectors quasiment introuvables aujourd'hui.

Voilà donc mon top 5 très subjectif, où aurait pu tout aussi bien figurer : « The sleep », « Cowboys from hell », « Hollow », « Becoming », « I'm Broken », « Floods » ou « It makes them disappear » mais il faut bien faire des choix. N'hésitez pas à laisser un message en commentaires pour en débattre et prouver qu'encore aujourd'hui leur musique n'a pas vieillit d'un iota, ni perdu de sa puissance !

5 – This Love

Du riff à la fois mélodique sur les couplets, puissants sur les refrains et les breaks, et magnifié par un solo tout en finesse, qui ne fait pas tâche dans « Vulgar Display of Power » et qui montre toute la palette des styles et influences du quatuor sur ce disque culte.



4 – 5 Minutes Alone

Lourd et ultra-technique, il n'y a rien qu'à regarder le clip pour voir la vitesse des doigts et l'exécution parfaite de ce classique de « Far Beyond Driven » sorti il y'a déjà 20 ans.



3 – Domination

Tiré du mythique « Cowboys from Hell », la vitesse d'exécution des soli est proprement hallucinante pour un résultat incroyable où il nous sort toute sa panoplie, le tout couplé à des riffs d'une lourdeur extrême pour un titre entraînant et groovy.



2 – Cemetary Gates

Mélodie, puissance et tristesse tel pourrait être le crédo de cette fausse power-balade, car si le début peut laisser penser à cela, la suite nous démontre que le gang sait toujours garder de la puissance et baisser le pied quand on ne s'y attend pas. Là encore le solo est une merveille du genre, commençant de manière délicate avant de progressivement accélérer et atteindre une vitesse démente.



1 – Walk

« Le » riff ultime du père Dimebag. Si on ne doit en retenir qu'un c'est bien celui-là, sous ses airs très simple se cache un morceau bien plus complexe qu'il n'y paraît, et surtout groovy à mort. Les souvenirs de ce titre au zénith sont toujours là, le public reprenant en chœur le célèbre refrain avec une cohésion et un entrain dantesque.

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TOP5 du referendum VS catégorie France
publication le : 07/12/2014
Pour établir notre TOP5 du referendum VS catégorie France, nous avons souhaité mettre en avant les groupes les plus régulièrement présent aux premières places du referendum VS et ce depuis qu'il est présenté en 2 tours distincts (2004).

Nous avons mis en place une méthode purement mathématique en attribuant des points aux 5 premiers du classement annuel.

Nous avons décidé d'adopter un barème de distribution des points qui a fait ses preuves à savoir celui de la Formule 1 qui distribue les points de la façon suivante :
1er : 25 points
2eme : 18 points
3eme : 15 points
4eme : 12 points
5eme : 10 points

Nous avons retenus uniquement les groupes qui ont été cités à plusieurs reprises pendant la période 2004/2014 et nous avons divisé le nombre de points totalisé par chaque groupe par le nombre d'albums studios sortis par le groupe en question pendant cette période –(2004-2013).



LES ABSENTS


Le grand absent de ce TOP 5 est incontestablement LOUDBLAST qui a pourtant sorti "Frozen Moments Between Life" (2011) & "Planet Pandemonium" (2004) pendant cette période. Il semble ques les choses vont tourner en leur faveur pour 2014.

D'autres groupes doivent leur absence dans ce TOP5 à un de leurs albums sortis ces 10 dernières années qui n'avait pas retenu l'attention du lectorat de VS, on pense à GOROD qui n'aura pas réussi à se faire connaitre avec "Leading Vision" mais qui gagnera de beau suffrage avec "Process Of A New Decline" (3eme en 2009) & " A Perfect Absolution" gagnant en 2012.

On pensera aussi à KLONE & HACRIDE.
Si "Black Days" a permis à KLONE de remporter le referendum 2010 et "The Dreamer's Hideaway" lui permettait de figurer dans le top5 en 2012, "All Seeing Eye" (2008) ne figurait pas dans le classement de cet année-là.
De la même façon HACRIDE n'est pas présent, le groupe était pourtant vainqueur en 2009 avec "Lazarus" et second avec "Amoeba" en 2007, malheureusement leur premier & dernier opus "Deviant Current Signal" (2005) & "Back To Where You've Never" (2013) n'ont pas réussi à figurer dans le top final.


5 – KRONOS



Présent 2 fois dans le palmarès du referendum pour 2 albums sortis, KRONOS est sur la 5ème marche de ce TOP5
Second en 2004 avec "Colossal titan strife" et une troisième place avec "The Hellenic Terror" en 2007.

On attend malheureusement depuis 2007, la suite de leurs aventures discographiques.


4 - SUPURATION / SUP




3 albums publiés en 10 ans pour SUPURATION / SUP et une belle régularité dans les suffrages (5 eme place avec 2008 avec Hegemony et une 3ème place en 2005 avec Imago) avant de finir par emporter le referendum en 2013 avec "Cu3e"


3 – GOJIRA



Une petite surprise de voir les géants du metal français à cette troisième place alors qu'ils ont remporté haut la main les referendums 2008 (THE WAY OF ALL FLESH) et 2005 (From Mars To Sirius).
La raison est l'accueil très très moyen reçu à "L'Enfant Sauvage" (2012) qui ne réussit à recueillir que 40 votes au premier tour.


2 – SCARVE


Une grosse surprise de retrouver en seconde position un groupe qui a eu une énorme cote d'amour aux débuts de VS... rappelons qu'il avait remporté le tout premier referendum de VS en 2000 !

SCARVE a remporté le referendum 2004 avec "Irradiant" avant de réussir à caser "The Undercurrent" dans le Top 5 en 2007.
Depuis silence radio, mais on espère un retour rapide !


1 – BENIGHTED




Le champion des champions est LE groupe qui a remporté le plus de referendums sur VS, mieux il a remporté le referendum chaque fois qu'il a sorti un nouveau disque.
BENIGHTED a ainsi gagné les éditions 2011 (Asylum Cave), 2007 (Icon) & 2006 (Identisick).
Et dire qu'il a sorti un nouveau disque en 2014 ... la règle sera t-elle respectée ?


Nous vous invitons à retrouver tous les classements des Referendums de VS depuis 2004


Retrouvez notre tableau de calculs

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TOP5 Hellfest : Les groupes disparus ou en pause par gardian666
publication le : 11/01/2015
VS, partenaire officiel du Hellfest depuis 2007, vous propose une série de top5 musicaux qui serviront de rétrospective sur toutes les éditions passées du festival (depuis 2006).



Après le premier article consacré aux reformations, le 2ème volet des top5 Hellfest évoque les groupes qui se sont produits au Hellfest et ont depuis cessé d'exister ou sont en pause prolongée.

Suite à un petit listing, probablement incomplet, environ 25 groupes disparus ou dont l'actualité n'en est pas une, ont été recensés.

Parmi les représentants français, une petite pensée pour Furia (HF 2007) référencé sur Metal-Archives comme ayant splitté et Happy Face (HF 2006), qui ne donne plus signe de vie depuis 2011.

Avant de lâcher le top5, certains groupes n'étaient pas loin d'y figurer. Parmi ceux-là, nous pensons à Pestilence (HF 2009), qui de l'avis de beaucoup n'avait pas donné une prestation mémorable à Clisson. Les albums du retour du groupe ont aussi énormément divisé et sont difficilement comparables avec ce que le groupe nous a offert il y a 20-25 ans. L'après-Pestilence -avant une reformation plausible- ? Cela s'appelle Neuromorph (et non Necromorph), nouveau bébé bien sûr de Patrick Mameli.

Autre groupe en provenance des Pays-Bas, The Devil's Blood et son leader Selim Lemouchi, ne sont plus. Le groupe aura pourtant marqué la Terrorizer Tent en tête d'affiche en 2010, puis la Valley en 2012, à nouveau en clôture de la scène.

Jamais 2 sans 3 en prenant en compte After Forever, un autre groupe néerlandais présent sur la Mainstage du Hellfest en 2007 et qui splitta en 2009, notamment après les soucis de santé rencontrés par Sander Gommans (burn-out et stress).

Parmi la quantité de groupes américains venus fouler les terres clissonnaises, quelques uns ont depuis arrêté ou sont en stand-by. Il y a notamment les bay area thrashers de Forbidden (présents au HF 2008, quelques mois après leur reformation), auteurs d'un retour convaincant en 2010 avec "Omega Wave". Malheureusement de multiples problèmes et changements de line-up ont eu jusqu'à maintenant raison du groupe...que dire alors de Chimaira (HF 2007) dont la fin annoncée il y a quelques semaines est due en grande partie à l'instabilité du line-up autour de Mark Hunter.


Au bord du top5, il y aurait les Nevermore, en stand-by depuis 2011 et venus à Clisson en 2010. La prestation avait été correcte à défaut d'être mémorable, avec un Warrel Dane assez éméché et pas au top de sa voix. On parle tout de même de Nevermore, le concert fut une bonne claque musicale. Sinon quelques années auparavant, le 23 juin 2006, en bonne position sur le running-order, Akercocke (Black/Death metal progressif anglais) se produisait sur la Hard'n'heavy stage. Peu avant et après la sortie du controversé "Antichrist" (2007), plusieurs membres quittèrent le groupe, qui splitta définitivement en 2012. 3 anciens musiciens se sont vite retrouvés dans la foulée au sein du groupe Voices.


Le top 5 des groupes disparus ayant joués au Hellfest

5. ZYKLON en 2006

Ce all-star band norvégien, peu de temps après la publication de leur 3ème album "Disintegrate" (mai 2006), se produisit sur la 2ème scène du Hellfest. Avec Samoth (Emperor, futur The Wretched End) et Destructhor (Myrkskog, futur Morbid Angel) aux guitares, Trym (ex-Emperor, ex-Enslaved) à la batterie et Secthdamon (Myrkskog, Odium, ex-Emperor (live)) aux vocaux & basse, ce line-up avait de la gueule et de quoi atomiser un peu tout le monde. Ce concert fut assurément l'un des moments forts de ce 1er Hellfest, d'autant que Zyklon donna seulement une poignée de prestations cette année là.



4. CATHEDRAL en 2009

Le groupe a il est vrai, seulement eu droit à 45 petites minutes sous la feu-Rock Hard Tent en 2009. Trop peu pour que Cathedral puisse faire le tour de sa discographie, complétée par 2 très bons albums en 2010 et 2013...année de séparation du groupe. 2009 c'était par ailleurs l'une des dernières occasions de voir Cathedral, qui donnera ses 3 derniers concerts français en novembre 2010. Assurément un grand groupe dans son genre, ayant influencé nombre d'autres combos et fait preuve d'une belle intégrité jusqu'au bout.

Un petit souvenir live, qualité visuelle pas top, mais l'audio est pas mauvais :



3. TYPE O NEGATIVE en 2007

Tête d'affiche de la journée du samedi, à l'occasion de la 2ème édition du Hellfest, Type O Negative délivra une prestation notamment marquée par le fort état d'ébriété de son charismatique leader Peter Steele. Ce concert n'a pas plu à tout le monde, il sera pourtant le dernier donné par le groupe sur le sol français...
2 ans avant, en 2005, Peter se faisait passer pour mort, après la diffusion sur le site internet du groupe, de l'image d'une tombe avec inscrit son nom et les dates 1962–2005, comme évoqué dans la chronique de l'ultime album du groupe, "Dead Again" (2007). Peter décéda "pour de vrai" le 14 avril 2010, des suites d'un anévrisme de l'aorte.



2. HEAVEN & HELL en 2009

La vrai tête d'affiche lors du premier jour de la 4ème édition du Hellfest n'était pas Motley Crüe, mais Heaven & Hell, soit : Ronnie James Dio + Tonny Iommi + Vinny Appice + Geezer Butler. Formé en 2006 dans le but de jouer des titres de Black Sabbath sans Ozzy Osbourne (les titres interprétés étant ceux composés avec Dio au chant), ce supergroupe sortit tout de même un album composé de morceaux originaux, le 28 avril 2009 ("The Devil You Know"). A peine 2 mois plus tard, voilà que Heaven & Hell donna l'un de ses 2 seuls concerts français (avec un au Casino de Paris le 23 juin). Dio était étincelant, Iommi pas encore malade, le set d'une petite heure passa bien trop vite (à peine 10 titres joués)...sauf pour ceux qui voulaient/s'attendaient à des titres de la période Ozzy, que le public du Hellfest finira par avoir en 2011, 2012 et...2014.
Putain et dire que Dio nous quitta à peine 1 an après ce concert au Hellfest...



1. CELTIC FROST en 2006

Historique. Ce concert de Celtic Frost sur la Hard'n'Heavy Stage le dimanche 25 juin 2006 l'a été, sans aucun doute. Qui plus après la sortie de "Monotheist", mettant fin à 16 années d'absence discographique. La meilleure personne pour parler de ce concert reste Tonton qui disait ainsi dans le report VS du Hellfest 2006 :

"Il est plus d'une heure du matin lorsque CELTIC FROST s'avance sur scène au milieu des fumigènes. Après leurs débuts plus de vingt ans plus tôt, le rêve prend forme sur le premier accord de « Procreation of the Wicked ». La route de CELTIC FROST n'avait jamais traversé la France jusqu'à ce jour, autant vous dire que le moment est historique. C'est dans une semi pénombre que Tom G Warrior et son fidèle Martin Ain vont nous prodiguer une setlist qui évitera soigneusement certains albums de leur discographie. L'ambiance est hypnotique, le contact avec le public minimal pour ne pas briser le climat inquiétant qui s'est abattu sur la « petite » scène. Il est vrai qu'il ne se passe pas grand chose scéniquement parlant. Les riffs sont lourds à l'extrême, les tempos traînants et la musique minimaliste, bref les ingrédients qu'on a toujours connu au groupe Helvète. Mais le plus gros bémol revient à une utilisation des lights vibrante d'amateurisme. Le préposé au lumière se croit obligé de ponctué chaque riff et battement de variations lumineuses si bien que nos Suisses se retrouvent avec une déploiement lumineux digne d'un quatorze juillet. C'est un public plus fasciné que réactif qui suit ce moment d'anthologie et ce n'est la pas la conclusion de leur set par l'imparable « Circle of Tyrants » qui fera dire le contraire. Mémorable !" - Tonton

Malheureusement Tom G. Warrior annonça son départ du groupe en avril 2008...et ce dernier statua le 09 septembre 2008 : "Dans le sillage des événements qui ont émergé plus tôt cette année, nous, qui avons formé ensemble CELTIC FROST en 1984 et l'avons reformé en 2001, avons discuté de la situation et sommes tombés d'accord que continuer CELTIC FROST sans l'un de nous deux ne serait pas conciliable avec nos idées originelles et se ferait au détriment de l'esprit du groupe. Nous avons conjointement décidé de laisser CELTIC FROST reposer pour de bon et de chérir et honorer ce que nous avons créé ensemble durant l'histoire de ce groupe unique. Tout ce qui reste à faire est de baisser nos têtes avec une sincère gratitude et de montrer le respect dû au public et aux amis qui ont rendu l'existence de ce groupe possible en premier lieu."
Martin Eric Ain & Tom Gabriel Fischer, Zurich, Suisse le 9 septembre 2008


Il semblerait qu'il n y ait pas de traces de ce concert sur Youtube, contrairement au concert de Celtic Frost donné au Wacken la même année.


Pour en terminer avec cet article, ils ne sont pas en préambule du top ni dans ce dernier, mais nous pouvons également citer : Animosity, Ava Inferi, Bloodsimple, Ex Deo, God Forbid, Omega Massif, Raintime et Taint.
Et puis Emperor aussi, qui a déjà eu droit à la 1ère place du top des reformations.
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Spécial Andreas Marschall par gardian666
publication le : 23/11/2014
Un Top n'engage que son auteur. Nos goûts étant conditionnés par nos connaissances, un Top est toujours susceptible d'évoluer. (traduction: je ne parle que de ce que je connais). L'objectif de ce Blog est de susciter le débat, d'encourager les échanges. Soyez curieux et n'hésitez pas à proposer le votre.

Dans le metal, l'iconographie a toujours été primordiale. Du premier vinyle de Black Sabbath à nos jours, nombre d'artistes se sont distingués, contribuant à façonner notre imaginaire. La liste est longue, très longue. Après l'Américain Travis Smith, le Suédois Kristian 'Necrolord' Wåhlin, le Belge Kris Verwimp, et les Britanniques Dan Seagrave et Dave Mckean, voici venu le tour de l'Allemand ANDREAS MARSCHALL.



Né en 1961 à Karlsruhe, c'est au début des années 80 à Berlin que Andreas fait ses premiers pas dans le monde de l'illustration, en tant que dessinateur de comics. Outre son travail sur environ 130 artworks liés à des groupes de metal, il a également conçu des affiches de films et des illustrations de livres.

En 1991, Andreas Marschall devient réalisateur et monteur de vidéos musicales et fonde la société de production "Cut and Run". On lui doit le clip de "People of the Lie" de Kreator ou encore la 'comédie musicale horrifique' Hallucintative Comas avec... Kreator, mais aussi des vidéos clips de Moonspell, Extrabreit, Guano Apes, etc.

Il a également travaillé comme monteur pour la télévision et le cinéma (Küstenwache, As Far As My Feet Will Carry Me), réalisant des publicités et courts métrages.
Il a par ailleurs travaillé en tant que scénariste pour la société "Schmidtz Katze Filmkollektiv (The Cold Heart, film Fantastique / Drame - financé par MFG)
En 2004, il réalise son premier long métrage "Tears of KalI", un innovant thriller horrifique et psychologique sur les thérapies new-age en Inde dans les années 80.

Ça c'est pour la présentation du monsieur qui a donc été bien occupé en dehors de tout son travail avec nos artistes préférés.

Sa première réalisation pour une production metal serait la pochette du "Rock from Hell - German Metal Attack" (1983). Ce split réunissait alors Running Wild, Grave Digger, S.A.D.O., Iron Force, Railway et Rated X.



C'est kitsch et cliché mais en 2014, on voit des choses bien plus laides...

Dans les années 1980, Andreas se fera très discret dans ses collaborations avec des groupes de metal, ce n'est réellement qu'à partir de 1989 qu'il va devenir un illustrateur clairement attaché à notre scène.

Sans non plus citer toutes ses œuvres (disons que ce billet est un top5... élargi), je commencerais par évoquer rapidement quelques artworks qui m'ont interpellé et qui à défaut d'être mes favoris d'Andreas, méritent un peu d'attention :

Mania - Changing Times (1989) :



Sans cet avant-bras et la main (et le logo assez laid du groupe), je trouve cette illustration assez parlante et bien conçue. Il s'agit d'ailleurs de l'unique album de ce groupe de Speed/Power Metal allemand, qui splitta en 1990.

Mordred - Fool's Game (1989) :



Cet artwork a un côté décalé et intriguant qui donne envie de déceler tous les détails présents. Une curiosité et un visuel à part dans la carrière d'Andreas.

Dimmu Borgir - Godless Savage Garden (1998) :



J'ai toujours eu un petit faible pour ce visuel "fantaisiste" qui se laisse regarder détail par détail.

In Flames - Whoracle (1997) :



Nouvelles teintes vertes et sortie Nuclear Blast. J'ai revendu cet album il y a quelques années mais j'ai toujours apprécié son visuel encore une fois assez fouillé.

Night in Gales - Towards the Twilight (1997) :



Le triptyque se répète : Nuclear Blast - 1997 - Andreas Marschall.
Il s'agit là de l'artwork du premier album de ce groupe de death metal mélodique allemand. On en parle aussi dans les news ces derniers jours.

Et forlorn l'a chroniqué l'année dernière, c'est à lire ICI.


Le TOP5 Andreas Marschall :

5. Obituary - The End Complete (1992) :



J'y apprécie particulièrement le logo et le côté "désolation" de ce visuel, pas forcément très riche en couleurs ou détails, mais qui ne tombe pas non plus dans le cliché malgré un titre aussi tentant.

A noter que "The End Complete" est l'un des albums de death metal qui s'est le mieux vendu dans le monde (plus de 100 000 exemplaires rien qu'aux USA).

4. Depressive Age - Symbols for the Blue Times (1994) :



Encore un titre d'album parfaitement retranscrit dans cet artwork, qui pourrait presque être l'ombre d'un cliché légèrement retouché. Ce cadre marron associé à ce fond me faisant penser à un champ d'épis de blé, est une vraie réussite.

Il ne s'agit pas d'un groupe de funeral doom ou gothic metal, mais bien de thrash technique/progressif allemand. C'est ici la pochette de leur 3ème album, paru sur feu-Gun Records.

3. Sodom - Agent Orange (1989) :



Une pochette célèbre de ce qui est à mon goût l'un des tout meilleurs albums de thrash teuton. Ce fût la première des 5 collaborations entre Sodom et Andreas et elle dépeint une des facettes de la guerre du Vietnam, notamment l'utilisation par l'armée américaine des avions d'assaut AC-47.

La pochette arrière nous montre notamment un avion américain déversant l'agent orange (défoliant à l'origine de plusieurs maladies et malformations des populations autochtones) sur un village vietnamien.

D'un point de vue commercial cet album connut un grand succès, il s'agira du premier album de thrash allemand à faire son entrée dans le German album charts, à la 36ème position. Plus de 100 000 copies de "Agent Orange" ont été écoulées rien qu'en Allemagne.

2. Immolation - Here in After (1996) :



Immolation et Andreas Marschall, c'est une belle histoire qui a duré tout de même plus de 10 ans et le travail sur 5 albums studios. C'est Sven de Caluwé (Aborted) puis Pär Olofsson qui ont pris le relais, proposant des artworks pas forcément vilains, mais à mes yeux moins talentueux que ceux d'Andreas.

Le concept de la pochette de "Here in After" vient du groupe et je trouve le rendu particulièrement réussi. Il s'agit pour ce qui est du côté musical, de l'un de mes albums préférés du groupe. 3 ans plus tard et "Failure For Gods", Immolation revenait avec encore un artwork imagé.

1. Blind Guardian - Imaginations from the Other Side (1995) :





Tout en subjectivité, l'association Blind Guardian/Andreas Marschall est l'une des plus belles, si ce n'est la plus belle sur la scène heavy metal européenne des années 1990.

4 pochettes bien distinctes qui nous font voyager dans des univers fantastiques et retranscrivent à chaque fois une petite partie des thématiques de chaque album.

J'aurais pu choisir "Somewhere Far Beyond" ou "Tales from the Twilight World", mais ma préférence va au visuel de l'excellentissime "Imaginations from the Other Side" dont la cover arrière vaut tout autant le coup d'œil.

Pour l'anecdote à l'époque, Hansi Kursch était passionné par les légendes arthuriennes et le folklore général autour de Camelot. Cela ne ressort pas forcément de manière évidente sur l'artwork, contrairement à certains textes, traitant directement ces sujets ("Bright Eyes" et "Mordred's Song" par exemple).


Pour en finir avec cet article, je dirais simplement que certaines parties de carrière sont associées à jamais au travail d'Andreas. Je ne suis pas toujours fan de ses œuvres mais parmi les collaborations à retenir il y aurait :

Running Wild dans les années 1990.



Grave Digger durant la même période.



Kreator au début des années 90 et 2000.



Parmi ses artworks les plus récents, je noterai le retour de sa collaboration avec Hammerfall, ré-intégrant leur mascotte Hector, la sanguinolente pochette du dernier Obituary, les jolis dessins pour Orden Ogan et cocorico, le visuel du "Place Your Bets" des français d'Holy Cross.

En bonus, les trailers de 2 films qu'il a réalisé :

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TOP5 Hellfest : les reformations par gardian666
publication le : 11/01/2015
VS, partenaire officiel du Hellfest depuis 2007, vous propose une série de top5 musicaux qui serviront de rétrospective sur toutes les éditions passées du festival (depuis 2006).



Le premier top5 est consacré aux reformations qui ont pu se produire dans le cadre du Hellfest, pour une performance exclusive ou très rare dans nos contrées.

De Alice in Chains en 2006 à Dark Angel en 2014, en passant par Saint Vitus en 2009, plus d'une vingtaine de groupes ont donné des concerts événements au Hellfest. Voici un petit topo (presque exhaustif).

Quelques unes de ces reformations n'étaient pas loin de figurer dans le top5, on pense notamment à :

- Refused en 2012, sur la Warzone : le groupe de punk/hardcore suédois se reforme en janvier 2012 et confirme sa présence à plusieurs festivals internationaux. Pour la France, c'est le Hellfest qui recevra en premier les suédois, à 1h du matin.

- Brutal Truth en 2007, sur la Gibson Stage : Les légendes américaines du Grindcore se sont reformées fin 2006, 8 ans après leur split. Kevin Sharp (chant) et bien sûr Dan Lilker (basse) sont de la partie. Le batteur Richard Hoak (Old Head, Total Fucking Destruction) est lui aussi présent, tandis que le poste de guitariste est d'abord occupé par Jody Roberts, rapidement remplacé par Erik Burke (ex-Nuclear Assault).

Un concert événement pour tous les fans de metal extrême, qui s'est répété en 2009, puis 2014, pour une ultime fois (?).

- Atheist et Cynic en 2007 : Ces 2 groupes précurseurs et uniques dans leur genre, se sont reformés courant 2006, pour le plus grand bonheur des fans de metal technique voire avant-gardiste.
Atheist a depuis sorti un album "Jupiter" (2010), est revenu au Hellfest en 2011 et planche sur une nouvelle production.
Cynic a lui été plus actif, publiant 2 albums, 2EPs et une compilation depuis son retour. Cependant, aucun passage en terre clissonaise depuis 2007, malgré plusieurs concerts donnés en France.

- Saint Vitus en 2009, sur la MainStage02 : Reformé en 2008, ce légendaire groupe de doom américain donna une poignée de concerts sur l'année 2009 et le seul en France se produisit au Hellfest, entre la prestation d'Heaven & Hell et Mötley Crüe. Saint Vitus ne s'était plus produit en France depuis 1991...


Le TOP5 des reformations au Hellfest :



5. CARCASS & AT THE GATES (ex-æquo) en 2008

Les 2 groupes qui connaissent actuellement une résurrection similaire, se sont reformés après 11 années de séparation, en 2007.

Du côté des anglais, la paire Bill Steer/Jeff Walker est soutenue par Michael Amott et Ken Owen. Ce dernier dû rapidement se résoudre à laisser sa place à Daniel Erlandsson, ayant toujours des séquelles de l'hémorragie cérébrale qui l'affecta sérieusement en 1999 (le laissant dans le coma pendant 10 mois). Ken a depuis récupéré mais reste malheureusement inapte à jouer de la batterie. Malgré tout, il resta en 2008 au contact du groupe et se fendit même d'une apparition sur la scène du Hellfest, alors que Carcass y donnait son 3ème concert depuis son retour, le seul sur le territoire français à ce moment là.

Les suédois reviennent eux avec le line-up de "Slaughter of the Soul" (1995) et ont joué également au Hellfest leur seul concert français, avant de reproduire la performance 5 ans plus tard. Pour l'instant, le groupe boude la France pour jouer en salle, peut être qu'il se retrouvera à l'affiche de plusieurs de nos festivals en 2015 ? On croise les doigts.



4. IMMORTAL en 2007

Décidément les années 2005-2007 ont vu renaître bien des groupes. Immortal, séparé 'seulement' depuis 2003 après la publication d'un 7ème album, "Sons of Northern Darkness" (2002), se reforme en 2006, le trio Abbath/Demonaz/Horgh embauchant le bassiste Apollyon (Aura Noir, ex-Dødheimsgard).

Les norvégiens donnèrent 10 concerts en 2007, dont un au Hellfest, le seul en Europe de l'Ouest et du Sud-Ouest*, puisque les 9 autres dates se sont déroulées en Norvège (4), Etats Unis (2), au nord de l'Allemagne, en Slovénie et en Finlande.

Ce concert-événement pyrotechnique est par la suite devenu une habitude au Hellfest, le groupe se produisant à nouveau en Mainstage en 2010 (avec intégrés au répertoire, des morceaux de l'album "All Shall Fall", paru en 2009), puis sous la Temple en 2013.

Pour la petite anecdote, le groupe "s'y est repris a 4 fois avant de commencer son show car les amplis s'éteignaient dès que Horgh commençait à marteler ses fûts..." (un vseur, DrakeiN, le 25/06/2007 à 12h45).

Vous pouvez d'ailleurs relire les nombreuses réactions quant au bilan de ce Hellfest 2007, qui aura marqué les esprits, engendrant plus de 260 commentaires sur une petite news.




* (d'après la CIA World Factbook, l'Europe de l'Ouest est composée de dix pays.)

3. GODFLESH en 2010

Alors là, on peut dire que l'organisation du Hellfest a fait fort, en proposant une réunion de ces pionniers de l'industrial metal (ou industrial rock music).

L'annonce est faite en novembre 2009, Godflesh se produisit sous la Terrorizer Tent, le vendredi 18 juin 2010.
Si malheureusement des problèmes techniques entachent le début du concert et obligent le groupe à raccourcir son set, la machine anglaise est dès lors relancée pour de bon.

Godflesh se produisit ensuite un peu partout dans le monde et travailla sur un nouvel album. 4 ans plus tard, "A World Lit Only by Fire", a vu le jour, en octobre dernier. Quelques mois auparavant, le groupe nous avait fait l'honneur de revenir en France pour jouer sous la Valley le vendredi 20 juin au Hellfest, sa seule date européenne, exceptée une mini-tournée au Royaume-Uni.

Pour rappel, Justin K. Broadrick disait en interview en février 2010 : "Godflesh ne s'engagera pas sur quoi que ce soit en dehors du Hellfest pour le moment. Je suis pas sûr de là où nous allons à partir de là, si nous allons même quelque part."

On dirait qu'ils ont bien trouvé leur chemin depuis.



2. CORONER en 2011

Les festivaliers présents en 2010 au Hellfest ont certainement vu cette affiche :



Un autre grand coup réalisé par le festival, qui annonça donc 1 an à l'avance la venue exceptionnelle du trio de thrash metal technique suisse.

Le seul point qui s'avéra négatif, fut d'avoir le clash Coroner/Triptykon, alors programmés en même temps [Bolt Thrower ayant finalement été inversé avec les suisses, ceux de Triptykon].

Après un concert plutôt décevant de Scorpions, une foule -moins importante- mais impatiente et curieuse, attend Tommy T. Baron, Ron Royce et Marquis Marky. Si les musiciens semblent assez timides et sont statiques, la justesse d'exécution des morceaux est un régal.
Un concert qui en a mis plein les yeux et les oreilles à plus d'un, lors de ce 2ème jour de festival.
Et le son était largement à la hauteur des compositions.



1. EMPEROR en 2007 & 2014

Mercantiles (peut être, certainement ?), les reformations de Emperor ont pourtant été parmi celles les plus attendues, aussi bien en 2007 que 2014.

Petit retour de près de 10 ans en arrière : nous sommes le 30 septembre 2005 et le groupe joue un set surprise de 3 titres à Oslo, annonçant dans la foulée sa reformation et participation à plusieurs événements en 2006. Pour l'Europe, seuls 4 concerts seront donnés, dont un au Wacken et à Londres.

Sur cette lancée, Emperor remet le couvert en 2007, donnant 3 concerts aux US et 2 en Europe, dont celui du Hellfest, qui, entre autres de par les conditions climatiques et la tournure qu'avait prise le festival, allait durablement marquer les esprits.

L'activité du groupe se limite à des ré-éditions et sorties de DVD, Ihsahn et Sammoth étant occupés avec leurs projets respectifs, jusqu'à cette annonce du 02 août 2013 par le festival Wacken : "EMPEROR sera à l'affiche de la 25ème édition du festival, en 2014". L'occasion idéale pour célébrer un autre anniversaire, le 20ème de l'album "In the Nightside Eclipse".

Au total, 7 concerts anniversaires programmés, 5 en Europe dont celui du dimanche 22 juin 2014 sur la Mainstage 02, car oui Emperor se devait d'être en open air, à la tombée de la nuit (et pas en plein jour comme au Wacken...)

3 festivals ont pu programmer Emperor lors de leurs 2 dernières réunions, le Tuska Open Air (Finlande), le Wacken Open Air et le Hellfest. Comme quoi, nous français sommes plutôt bien lotis par rapport à d'autres pays qui n'ont même pas eu droit à une visite du groupe depuis bientôt 15 ans.

Peut être que les venues récurrentes au Hellfest d'Ihsahn avec son projet solo ont aussi eu leur importance.





[En bonus, nous pourrons également citer]

- Alice in Chains en 2006 : Fraîchement reformé avec le chanteur William DuVall, le groupe donna quelques prestations dans des festivals européens et pris part à la 1ère édition du Hellfest, au lendemain d'un concert au Bataclan de Paris.

- Earth Crisis en 2007 : Le groupe de hardcore/metalcore formé en 1989 s'était séparé en 2001. En tout début d'année 2007, Earth Crisis annonce son retour et se produira sur la Gibson Stage du Hellfest, le 22 juin.

- Vision of Disorder en 2009, sous la Terrorizer Tent : Séparé en 2002, reformé en 2008, le groupe de Hardcore originaire de Long Island délivrera très peu de concerts en 2009, ce fût même pour beaucoup une excellente surprise de les voir annoncés au Hellfest 2009, l'unique (?) concert européen programmé par le groupe cette année là.

- Doom, en 2010 sous la Terrorizer Tent : Ce pilier du crust/punk/d-beat s'est reformé en 2010 et nous a gratifié de sa présence lors du 5ème Hellfest.

- The Obsessed en 2012, sous la Valley : Dans le genre légende du doom, The Obsessed en impose. Initialement reformé en 2012, après 17 ans d'absence, le groupe américain était programmé pour une date au Roadburn Festival. 2 mois plus tard, il se produisait en sous tête d'affiche de la Valley, le dernier soir.
D'ailleurs outre The Obsessed et Saint Vitus, Scott "Wino" Weinrich a aussi remis en route en 2013 Spirit Caravan qui a donné au mois de juin dernier 2 concerts en France : au Glazart de Paris et au Hellfest.

Et dans la vague stoner/desert rock, Unida, Lowrider et Dozer se sont également reformés courant 2012/2013 et ont ainsi pu mieux se faire connaître des metalheads français lors de la cuvée 2014.

- Nasum, sous la Altar en 2012 : Reformé cette année là pour un bref "farewell tour", le groupe donna 2 concerts en France, dont celui du Hellfest, avec Keijo Niinimaa (Rotten Sound) derrière le micro.

- Arcturus en 2012, sous la Temple : Ce groupe unique en provenance de Norvège s'était séparé avant d'annoncer son retour à la fin de l'année 2011. Un nouvel album est même en préparation dorénavant !

- The Old Dead Tree en 2013, sous la Altar : déjà présent au Hellfest en 2008, le groupe splitta en 2009, laissant derrière lui 3 albums studios.
C'est lors du Hellfest 2013 que le groupe, reformé, donna le premier concert célébrant les 10 ans de leur premier album "The Nameless Disease", joué intégralement.

- Dark Angel en 2014, sur la Mainstage 02 : la programmation des américains n'était pas prévue à l'origine pas l'organisation du Hellfest. Mais suite au désistement de Megadeth, la machine de guerre thrash reformée à l'été 2013, était toute désignée comme la remplaçante adéquate de la bande à Mustaine.

Certes moins populaire et plus bourrin que Megadeth, Dark Angel que l'on peut qualifier de groupe culte, a délivré en ce dimanche 22 juin 2014, l'un de ces 6 concerts de l'année (seulement le 2ème en Europe).


Et vous, quelles reformations avez-vous appréciez durant toutes ces éditions du Hellfest ?
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TOP 5 Fight on Stage par Velvet Kevorkian
publication le : 08/11/2014
Après le récent incident entre Fat Mike de NOFX et un fan, VS se devait bien de pondre un top 5 des meilleurs bagarres sur scène.


5. Selim Lemouchi de THE DEVIL'S BLOOD lors d'un concert au festival Bang Your Head en Allemagne (à partir de 6 minutes)



4. Kirk Windstein de CROWBAR lors du Maryland Deathfest (à partir de 2 minutes 20)



3. Maynard James Keenan de TOOL qui se pose pépère sur son fan après l'avoir maîtrisé (à partir de 2 minutes 50).



2. Nate Newton de CONVERGE qui vient faire goûter de sa basse (à partir de 2 minutes 30)



1. Mortuus de MARDUK qui démontre tous ses talents de judoka.

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Spécial Dave McKean par forlorn
publication le : 02/11/2014
Un Top n'engage que son auteur. Nos goûts étant conditionnés par nos connaissances, un Top est toujours susceptible d'évoluer. (traduction: je ne parle que de ce que je connais). L'objectif de ce Blog est de susciter le débat, d'encourager les échanges. Soyez curieux et n'hésitez pas à proposer le votre.

Dans le metal, l'iconographie a toujours été primordiale. Du premier vinyle de Black Sabbath à nos jours, nombre d'artistes se sont distingués, contribuant à façonner notre imaginaire. La liste est longue, très longue. Après l'Américain Travis Smith, le Suédois Kristian 'Necrolord' Wåhlin, le Belge Kris Verwimp, et le Britannique Dan Seagrave, c'est au tour de son compatriote DAVE MCKEAN.



En 1986 cet artiste polyvalent croise la route d'un jeune auteur: Neil Gaiman. Les 2 hommes entament une étroite collaboration dont Violent Cases (1987), l'Orchidée Noire (1988-1989) et surtout la fameuse série Sandman (1989-1996) sont les principaux jalons. Par la suite, ils réaliseront également plusieurs livres pour enfants. Dave McKean accède à la notoriété grâce à son travail pour le roman graphique de Grant Morrison: Arkham Asylum (1989). Sa technique innovante mixant peinture, photo et collage révolutionne l'industrie des comics qui dès lors s'orientera vers un style plus élaboré. Le Britannique rencontre aussi le succès en solo (scénario + dessin) avec la série Cages (1990-1998).



Au fil des ans Dave McKean multiplie les thèmes et les supports: de la collection "Postcards from..." mettant en valeur plusieurs villes européennes à l'artbook Squink en passant par la collection de timbres Mythical Creatures. Le Britannique se fend aussi de plusieurs livres de photographies et de 2 recueils de nouvelles, dont Pictures that Tick - Volume 2 sorti récemment. Le dessin et l'illustration ont amené Dave McKean à s'investir dans la musique et le cinéma. Collaborateur du festival de Raindance, le Britannique livre son premier trailer dès 1997. Quelques années plus tard parait le DVD Keanoshow, une compilation de ses oeuvres naviguant entre courts-métrages, séquences d'animation et clips musicaux. Entre temps, Dave McKean a réalisé son premier film, MirrorMask, avec la complicité de Neil Gaiman. Son deuxième long-métrage, Luna, est sorti en septembre.




Quant à la musique, sa production est pléthorique, le Britannique s'ouvrant sans distinction à la pop, au jazz, au rock/metal ou à l'electro/indus. On va le voir, de nombreux visuels sont devenus iconiques. Il est intéressant de noter que l'implication de Dave McKean débouche parfois sur des oeuvres ambitieuses comme le comic réalisé pour The Last Temptation d'Alice Cooper ou le livret de Voodoo Lounge de The Rolling Stones, tous 2 parus en 1994. Pianiste de jazz confirmé, Dave McKean a également crée le label Feral Records en compagnie du saxophoniste Iain Ballamy. Le Top 5 ci-dessous se divise en 2 parties, la première consacrée aux visuels metal, la seconde aux oeuvres 'hors' metal. L'habituel coup du 2 en 1. Gardez à l'esprit qu'il n'est question que des visuels, pas de la musique. Pour un aperçu plus exhaustif de l'oeuvre de Dave McKean, c'est par ici.


* Les Visuels Metal *


5/ DISINCARNATE - Dreams of the Carrion Kind (1993) (Death Metal - US)



Un style hybride représentatif du travail de Dave McKean à cette époque.
Voir aussi As the Flower Withers de My Dying Bride et Shades of God de Paradise Lost.

4/ TESTAMENT - Low (1994) (Thrash Metal - US)



Un travail classieux dévoilant une autre facette de son travail.
A ranger avec le Burn my Eyes de Machine Head ou encore le Black Vanity de Cemetary.

3/ JAMES MURPHY - Feeding the Machine (1999) (Metal Prog - US)



Une symbolique intéressante illustrant un album de qualité que je vous encourage à découvrir.
Voir ci-dessus les liens du Top 5 de James Murphy et de la chronique de Feeding the Machine.

2/ DALI'S DILEMMA - Manifesto for Futurism (1999) (Metal Prog - US)



Le one-shot d'un éphémère groupe de metal prog comprenant le claviériste Matt Guillory (pilier de James LaBrie en solo, Zero Hour, etc) et le batteur Jeremy Colson (LD/50, Marty Friedman, Steve Vai). Ce visuel me renvoie systématiquement à la nouvelle de Stephen King: Machine divine à traitement de textes.

1/ FEAR FACTORY - Demanufacture (1995) (Cyber Thrash - US)



Un visuel iconique illustrant à la perfection la thématique des Californiens pour ce qui reste leur chef d'oeuvre. Simplicité = efficacité.


* Les Visuels Hors-Metal *


5/ MICHAEL NYMAN - La Leçon de Piano (1993) (BOF/Classique - Angleterre)



Un registre naturaliste inhabituel pour Dave McKean qui a illustré les différentes éditions de cette BO composée par Michael Nyman pour ce film culte réalisé par la Néo-Zélandaise Jane Campion.

4/ STABBING WESTWARD - Darkest Days (1998) (Rock Indus - US)



Sous-estimé en Amérique et méconnu en Europe malgré le soutien des médias, ce groupe méritant a lui aussi fait appel à Dave McKean pour réaliser le visuel de ce concept-album en 3 actes produit par Dave Jerden. Pour rappel, la chronique d'Ungod est également disponible.

3/ COUNTING CROWS - This Desert Life (1999) (Rock Mainstream - US)



Vous vous souvenez de Mr. Jones? Ce morceau passait en heavy rotation sur nos ondes il y a 20 ans. Pour leur 3ème album, les Américains ont fait preuve de goût en piochant dans la collaboration Gaiman/McKean (The Day I Swapped My Dad for Two Goldfish).

2/ LOWCRAFT - One of Us (1999) (Electro Rock - US)



Originaire de Portland, ce groupe méconnu a bénéficié d'un investissement particulier de Dave McKean.
Outre les visuels, ce dernier a également réalisé leur premier clip (voir ici).

1/ FRONT LINE ASSEMBLY - Implode (1999) (Electro-Indus - Canada)



Dave McKean chasse ici sur les terres du cinéaste canadien David Cronenberg.
On peut aussi voir cette oeuvre comme un aboutissement du thème initié sur Renewal de Kreator.

A votre tour. Partagez vos préférences et anecdotes.
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