KREATOR - Renewal (Noise) - 15/03/2014 @ 23h10
La dernière décennie du vingtième siècle a apporté son lot de bouleversements dans le microcosme du thrash metal : retournement de vestes à patch, jeans qui passe du slim au XXL… inexplicablement frappés par une large déchirure au niveau du genou, tondeuses qui s’excitent pour une nuque propre et sans bavures : l'heure est au questionnement pour les principaux acteurs du genre. Pensez, après toutes ces joyeuses années 80 où les compteurs ont été méchamment passés dans le rouge, du cultissime "Reign in Blood" de SLAYER à l'overburné "Bonded by Blood" d'EXODUS en passant par le sulfureux "Extreme agression" de KREATOR, peut-être est-ce le moment de définir une nouvelle ligne de conduite pour la décennie suivante.

Ce qui vient à l'esprit de prime abord pour la majorité de ces formations, c'est de perpétuer la tradition, tranquillement, sereinement, afin de satisfaire la frange la plus conservatrice des fans, exigeante au demeurant. Mais voilà, au début des années 90, la donne est changée : le grunge fait ses premières incursions dans les charts et convertit de nombreuses têtes blondes au charme du son de guitare saturé, et, de l'autre côté de l'échiquier, le death metal rameute ceux et celles qui recherchent des sensations musicales plus extrêmes. Ajoutez à cela les premiers signes du déferlement annoncé de ce que l'on appelait la fusion et vous obtenez un contexte peu favorable au status quo stylistique.
D'autant plus que les ténors du barreau métallique, METALLICA et MEGADETH en tête de liste, dictent la marche à suivre aux masses avec leurs mètres-étalons respectifs sortis en 1991 et 1992. Pas forcément évident de prendre la bonne décision.

Il y a tout d'abord le camp des "lâcheurs", qui choisissent de délaisser les terres thrashisantes pour une incursion vers des horizons plus heavy. Certains s'en tirent d'ailleurs avec les honneurs. Je les évoquais précédemment, METALLICA et son album du même nom sont couronnés d'un succès médiatique incontestable et le duo de Dave achève sa mue stylistique sur un "Countdown to Extinction" du meilleur tonneau.

D'autres s'en sortent moins honorablement, même s'il leur reste encore un (doigt de) pied dans la maison Thrash. TESTAMENT la joue heavy calibré avec son cinquième album, "The Ritual", qui se paie même le luxe de balancer un titre radio friendly (Argh, "Return to Serenity") qui blesse au passage le coeur des fans mais fait couler les larmes sur les joues des donzelles en fleur. FORBIDDEN, quant à lui, s'emploie à définir un style bien plus sombre que sur ses précédents albums avec un "Distortion" considérablement moins technique et dont l'efficacité n'est pas toujours au rendez-vous... ANTHRAX signe quant à lui une évolution vers un style plus consensuel, presque groove, dont les derniers apparats thrash sont planqués derrière une prod' en béton armé. Restent les vocalises du petit nouveau, John Bush, qui font leur petit effet, mine de rien.

Cette famille compte également en son rang quelques échecs. Le "Force of Habit" d'EXODUS, sans ligne directrice claire, laisse à désirer d'un pur point de vue musical (malgré la douzaine de minutes épiques du morceau "Architect of Pain"). Je vous épargne ANNIHILATOR et son "Set the World on Fire" du plus mauvais goût (guimauve) qui scelle la destinée d'un groupe pourtant si prometteur quelques années plus tôt.

Il y a les "Tradis", qui choisissent de perpétuer la tradition thrash sans compromis. C'est le cas de SLAYER qui signe un pur bijou avec "Divine intervention". Je pense aussi à DARK ANGEL avec l’intense "Time does not Heal" ou DESTRUCTION qui sitôt son "Cracked Brain" sorti fin 90 sombre malheureusement dans un anonymat dont il ne se relèvera jamais vraiment. EXHORDER n’est pas en reste et propose une oeuvre speed/thrash féroce, "The Law", qui craque les coutures d'un jean trop étroit pour ses attributs virils, déjà dévoilés sur le cultissime "Slaughter in the Vatican" deux ans plus tôt. N'oublions pas non plus HEATHEN qui, avec son "Victims of Deception" s'attire de nombreux fans qui louent sa puissance de feu et son côté obscur mêlés à une indéniable maîtrise du manche pour un rendu que certains qualifient de suite logique du "And Justice for All..." de qui vous savez. A titre personnel, même si quelques similitudes peuvent y être décelées (durée moyenne des morceaux, production clinique), je ne me risquerais pas à cette comparaison. Les indécrottables NUCLEAR ASSAULT ferment quant à eux la marche avec un "Out of Order" au titre malheureusement prédestiné…

Enfin, d'autres formations choisissent l'expérimentation vers de nouvelles contrées, telle la confrérie teutonne de KREATOR avec un "Renewal" aux consonances indus' du meilleur effet. A mon sens, c'est le groupe qui s'en tire le mieux, même si certaines critiques de l'époque ont sanctionné ce revirement qui n'était pas à leur goût. Pourtant, des morceaux aussi épiques et éclairés que "Karmic Wheel" ou "Renewal" justifieraient presqu'à eux seuls l'achat de cet album iconoclaste.

Et pourtant. Il eut été si simple de donner une suite fidèle à un "Coma of souls" tout de thrash pourvu, celui-là même qui propulsa alors la formation dans le cercle très fermé des redoutables pourvoyeurs de brûlots métalliques.

Oui…mais non.

Sur le papier, cela surprit bon nombre de crinières chevelues mais KREATOR, pourtant promis à un futur radieux au sein des hautes instances métalliques, ne pouvait se contenter d’un simple copier-coller. Seule une réinvention, un "ré-engineering" comme se plaisent à dire nos collègues grands-britons lui permettait d’aller encore plus loin, de défricher de nouvelles terres encore inexplorées.

Arrêtons le suspense dès maintenant, "Renewal" ne marque pas une rupture au sens propre du terme. Il reste profondément thrash dans son ADN mais, oui, il se laisse aller à quelques divagations industrielles, incorporant ci et là quelques plans plus mid-tempo, méchamment heavy, le tout entrecoupé de quelques bruitages ou de plans plus calmes…fondamentalement, KREATOR ne troque pas son perfecto odorant contre un col en V au ras des pecs.

Loin de là.

Au contraire, Mille et son kommando voient large, extra large, ils balayent d’un revers de cuir la facilité, la continuité, tous deux gages de rentabilité pour laisser libre cours à leurs velléités évolutives. Un suicide assisté en bonne et due forme pour les uns, la marque des grands pour les autres. Tout détruire pour mieux reconstruire : je dis banco kamarade. Tiens et tant qu’à faire, levons l’ancre pour le studio Morrissound, où le Phil Spector local, Scott Burns, a déjà fait des miracles sonores pour nos petits camarades death-metalleux.
Le plus surprenant finalement dans cette histoire, c’est que le line-up qui officie aux manches et aux baguettes sur "Renewal" n’a pas bougé d’un pouce, c’est bien le même qui tronçonne joyeusement à l’unisson sur "Coma of Souls". De là à dire qu’il s’agit d’une vraie réflexion de groupe qui aboutit à cette évolution, il n’y a qu’un pas. Aber achtung, comme je le précisais en intro, le climat au début des années 90 n’est pas forcément favorable à l’expérimentation et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’accueil réservé au plat du jour n’en est pas pour le moins mitigé, pour ne pas dire…glacial.

Ça tombe bien, c’est exactement à l’image de l’atmosphère délivrée sur cette galette : noire, menaçante, dense, organique, ça respire pas la joie et la déconne. Les thématiques abordées ici, économiques, sociétales, culturelles, sont d’ailleurs sans équivoque, et un simple coup d’œil avisé sur les textes de « Europe after the rain » ou « Depression unrest » annoncent la couleur. Mais franchement, la réconciliation entre les deux sœurs ennemies n’est pas ce que l’on peut qualifier de franche réussite, l’euphorie de la disparition du rideau de fer ayant rapidement laissé place à une morosité teintée de nostalgie amère. Et pas que pour ceux qui devaient y gagner au change, suivez mon regard. Choc culturel, choc économique, rien n’y fait : la démocratisation s’essouffle, les extrêmes se nourrissent des peurs du quotidien…. Avant même d’oser imaginer les contours d’un hypothétique lendemain. La souffrance et la rancœur qui en découlent sont palpables, légitimes et KREATOR les saisit, les dissèquent, les met en musique avec cet opus inspiré.

Inspiré, comme ce riff dantesque qui introduit l’album. Dodu, grassouillet, groovy, il annonce la couleur dès la première minute "Winter martyrium" et l’on imagine alors un monument de heavy burné aux antipodes de la sauvagerie propre aux efforts précédents, mais non…arrivé à 1’17, Ventor s’agite derrière ses fûts, les guitares grattouillent en chœur, la panzer division montre les crocs et tous ceux qui doutaient du potentiel thrashesque des teutons en prennent pour leur grade. Bim, touchés…en plein dans le Mille.
Pas de pitié pour les brunnengipfel, le cultissime "Renewal" retrousse ses manches dans la foulée et sort la hache de guerre pour cogner méthodiquement là où ça fait mal. Véritable tube de la troupe, incontournable en live, ce morceau aux multiples facettes rythmiques est un hymne antédiluvien !
Mais c’est véritablement sur "Reflections" que se dessine le premier virage de KREATOR vers des terres plus distantes de son thrash testostéroné. Une intro délicate, rapidement recouverte d’un épais mur de grattes, lancinant, obstiné qui pilonne méthodiquement, s’ensuit un break mid-tempo et on repart joyeusement sur le front. "Brainseed" sème le doute quelques secondes avec son intro mécanique, faux départ, la section rythmique est déjà dans le rouge. Ah oui, KREATOR ne fait plus de thrash ! Foutaises !
Déboule alors "Karmic Wheel". Le morceau central, la substantifique moelle, l’ADN modifié d’un KREATOR qui ne se refuse plus rien. Mid-tempo, break insistant, accélération soudaine, mid-tempo roulant à la limite d’un hardcore rondouillard. Et ce break, le break. Une voix éthérée, lointaine, le temps est suspendu, "Keep on turning", subtiles notes égrenées avec classe, les yeux sont clos, la respiration se fait plus lente…et la structure rythmique se remet en place, un riff décharné, d’une violence sourde, reprend alors le dessus. La roue tourne à nouveau…

"Realitatskontrolle", interlude bruitiste donne du grain à moudre pendant 1 minute 30 à ceux et celles qui jurent qu’on ne les y reprendra pas deux fois. Industriel, froid, stérile ? Laissez-moi rire, c’est sans compter sur "Zero to none" où la section rythmique, réglée comme du papier à musique, vibre à l’unisson d’un Ventor drapé dans ses plus beaux habits de bûcheron. Pas de répit en vue : "Europe after the rain" est irrésistible, "Depression unrest" se révèle monstrueux, tous deux baignent dans un metal brut de fonderie et annoncent un finish haletant. La renaissance est accomplie : KREATOR est vivant.

Vivant.

A n’en point douter, ce "Renewal" est l’oeuvre la plus noire, la plus pessimiste de la discographie touffue de nos preux gaillards du Nordrhein-Westfallen mais c’est également l’une des plus ambitieuses et abouties.
Une renaissance bienvenue après une demie-décennie à célébrer le thrash overburné.
Une bouffée d’air vicié dont on se délecte avec un vil plaisir, toujours intact plus de 20 ans après sa sortie.




Rédigé par : TarGhost | 1992 | Nb de lectures : 2487


Auteur
Commentaire
nocturnus1977
Membre enregistré
Posté le: 16/03/2014 à 08h43 - (30649)
Superbe chronique!!!

Coma of souls est en effet pour moi un chef d'oeuvre du thrash mais ce Renewal radicalement différent contient quelques pépites et l'atmosphère sombre qu'il dégage est impressionnante.



Gargoylian
Membre enregistré
Posté le: 16/03/2014 à 10h27 - (30652)
Mon préféré de Kreator ! Une tuerie !!! Super review. Merci !



TyrannyForYou
Membre enregistré
Posté le: 16/03/2014 à 11h52 - (30655)
Chronique qui fait plaisir à lire :)
Toute ma jeunesse, c'est sûr que la transition Coma of Souls-Renewal est plutôt brutale, mais cet album est le plus atypique parmi la discographie des allemands. Le plus dur étant de s'habituer au chant, mais après ça passe tout seul.



Nekobibu
Membre enregistré
Posté le: 16/03/2014 à 13h33 - (30658)
Excellente chronique !! :)
Quant à l'album, il mérite effectivement que l'on se penche dessus comme tu l'as si bien fait !



J.N.
Membre enregistré
Posté le: 16/03/2014 à 13h35 - (30659)
L'un des meilleurs albums du groupe avec extreme et pleasure. La direction prise avec cet album fut la bonne. Le groupe devait se renouveler tout en restant agressif. Bref du sang frais. J 'ai adhéré de suite, dès les premières secondes. Cet album n'a pas pris une ride et s'écoute toujours avec autant de plaisir. Dommage que mille et sa bande n'ai pas continué dans cette voie. A à la place on a eu droit au terne, indigeste et bordelique cause for conflict...

6trouille
IP:83.155.209.175
Invité
Posté le: 16/03/2014 à 15h12 - (30665)
Excellente chro, ça donne envie de dépoussiérer ce CD !!

Un album avec une vibe particulière. Une putain d'épaisseur.
Production sèche. Et ce changement de style...
oh bordel ce que j'ai eu du mal à rentrer dedans ! C'était la douche froide après le rondouillard et technique Coma Of Souls.
J'ai détesté les premières écoutes, ayant eu le sentiment d'avoir paumé un de mes groupes fétiches, mais le capital de respect que j'avais pour eux m'a forcé à insister, insister encore jusqu'à rentrer dans le disque et y prendre beaucoup de plaisir. Les morceaux ont vraiment une âme, c'est pas le Kreator (TRES BON, certes mais) en roue libre des derniers albums.
Un pari osé à l'époque, mais je les ai trouvé bien plus convaincants et intéressants sur ce Renewal que sur les 2 albums suivants.

Gros faible pour Karmic Wheel et Depression Unrest.


MADTRASH
Membre enregistré
Posté le: 16/03/2014 à 15h46 - (30667)
très bon album , souvent décrié .

Morbid Tankard
Membre enregistré
Posté le: 16/03/2014 à 22h10 - (30669)
Un disque fabuleux !!!



hammerbattalion
Membre enregistré
Posté le: 17/03/2014 à 00h15 - (30672)
Je l'ai acheté en cassette à sa sortie, je ne voulais pas investir un compact après la lecture de la kro du Pestilence de sinistre mémoire (hard-rock mag). Un choc à la première écoute, puis j'ai apprécié ses ambiances. Du coup, je ne l'ai pas en compact et son prix actuel est vraiment prohibitif, merde! C'est leur période abus de drogue, bout du rouleau avant une petite traversée du désert, bien glauque.
Merci pour ta kro, il me le faut!!!!



hammerbattalion
Membre enregistré
Posté le: 17/03/2014 à 00h18 - (30673)
P.s: j'adore Return to Serenity, et pour le Force Of Habit, tu peux ajouter Good Day To Die. deux morceaux qui auraient pu permettre à Testament et Exodus de cartonner dans les charts. :)

TarGhost
Membre enregistré
Posté le: 17/03/2014 à 07h48 - (30674)
Merci pour vos (bons) retours sur cette chronique, ça fait plaisir de voir que cet album n'est pas tombé dans les limbes de l'insconscient collectif !

@hammerbattalion : Moi aussi j'aime beaucoup "Return to serenity" ! Que ce soit sur "The ritual" dans sa version originale ou "Return to apocalyptic city" dans sa version "edit"...

En ce qui concerne EXODUS, oui, I agree, "Good day to die" et son solo héroïque est une vraie merveille, j'ajouterai également l'hilarant "Feeding time at zoo" et son côté SOD/DRI de derrière les fagots ! Mais...le "Architect of Pain" reste à mon sens la pièce centrale de cet album mi-figue mi-raisin...une plongée de plus de douze minutes dans les noirs recoins de l'âme d'un certain Sade.



hammerbattalion
Membre enregistré
Posté le: 17/03/2014 à 09h28 - (30677)
Targhost@ après, j'arrête le hs, il y a aussi la version acoustique avec choeurs féminins de Return sur le Live At The Fillmore (grandiose).

6trouille
IP:46.218.90.86
Invité
Posté le: 17/03/2014 à 11h00 - (30679)
@ TarGhost : dans mes bras, mon poussin ! :-))))
"Feeding time at the zoo" est une tuerie !
Et les paroles sont extra !

6trouille
IP:46.218.90.86
Invité
Posté le: 17/03/2014 à 11h03 - (30680)
On n'a pas parlé de la pochette de ce Renewal.
Non ?
Si ?

Superbe peinture !

TarGhost
Membre enregistré
Posté le: 17/03/2014 à 12h03 - (30681)
@hammerbattalion : le Live at Fillmore est tout simplement référentiel ! Et la version de « Return... » qui y figure est absolument dantesque !

@6trouille : Oh là, doux, doux mon ami ! Oui, les textes de « Feeding time at the zoo » sont vraiment drôles, et l’esprit de ce morceau donne une irrésistible envie de ressortir ce vieux skate qui croupit entre deux cartons moisis à la cave.
Quant à la pochette de « Renewal », je n’ai pas réussi à trouver suffisamment d’infos dessus pour en révéler les dessous, j’ai donc préféré mettre ce sujet de côté…



6trouille
IP:46.218.90.86
Invité
Posté le: 17/03/2014 à 14h50 - (30682)
C'était un câlin en tout bien tout horreur. :-)
N'en déplaise à notre hétérosexualité (enfin, je parle pour moi) latente. :-)))

Au fait, "Karmic Wheel" est inspirée par l'homme politique américain Robert Budd Dwyer qui, accusé de corruption, se suicida en 1987 en direct devant un parterre de journalistes et surtout devant des caméras.
La vidéo de ce triste coup d'éclat est dispo sur internet. Ca pique les yeux ! :-(((((((((

Pour la pochette ? pas d'infos, juste qu'elle est assez jolie et c'est déjà pas mal.

6trouille
IP:83.155.209.175
Invité
Posté le: 17/03/2014 à 18h56 - (30683)
EDIT : la version censurée (sans le coup de feu) du suicide de Robert B. Dwyer est le fameux sample qu'on entend au milieu du morceau.

hammerbattalion
Membre enregistré
Posté le: 18/03/2014 à 09h16 - (30685)
Merci pour l'info, du coup je me suis passé le morceau juste après avoir regardé le suicide en direct, çà glace le sang!

6trouille
IP:46.218.90.86
Invité
Posté le: 18/03/2014 à 15h09 - (30686)
De rien, Hammerbattalion.
Ah ça donne une certaine... "épaisseur" au morceau, c'est sûr. :-(

Le sang froid du gars avant qu'il ne se colle une dragée, c'est effarant.

J'ai découvert cette anecdote l'an dernier, 20 ans après la sortie du disque. On en apprend tous les jours. :-/

Bah oui...
IP:90.35.120.221
Invité
Posté le: 22/02/2015 à 08h36 - (31574)
L'album le plus atypique de Kreator me semble être "Endorama", et non pas "Renewal"...

pyofan
Membre enregistré
Posté le: 11/03/2015 à 09h08 - (31595)
Détesté à sa sortie...
Adulé au moment où j'écris ces lignes...

j'ai mûri ? pas sûr mais bien veilli, oui ;-)





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