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TOP 5 des GANGS VOCALS dans le HARDCORE part 1. par Seb on Fire
publication le : 12/06/2016
publication le : 12/06/2016
Il convient de néanmoins de rappeler ce que le terme ''gang vocal'' signifie. Là où le trop noble gospel utilise le terme de ''chœur'' et où la paroisse du quartier préfèrera y apposer le terme policé de ''chorale'', le ''gang vocal'' consiste à inviter le plus de potes possible dans le studio d'enregistrement pour leur faire chanter une partie des paroles de votre chanson, ajoutée ensuite au mix final. A la manière d'un club de supporter de foot qui reprend des chants depuis les tribunes pour encourager son équipe, l'exercice consiste donc à hurler tout ou partie des paroles afin de donner le plus souvent une impression de lourdeur, ou de souligner un couplet en particulier.
Vous l'aurez deviné, le hardcore est un genre très friand de ce genre de technicité d'autant que les gang vocals sont le plus souvent utilisé à un moment clef de la chanson comme le refrain (que le public reprendra en coeur en attrapant les micros des guitaristes) ou le break (que le public utilisera pour faire connaissance avec ses voisins à l'aide de pieds bouche bien placés).
Si vous avez besoin d'un exemple, prenez le sub dans la musique dubstep. C'est la même chose dans le Hardcore, mais avec des ivrognes en marcel Jupiler ou des straight-edge avec une croix sur une main et un Tropicana dans l'autre.
Ce top est bien évidemment subjectif, mais aura le mérite d'aller puiser dans les deux genres les plus amateurs de gang vocals : le beatdown (les marcel), et le youth crew (le Tropicana).
Le beatdown utilisera vous le verrez les gang vocals pour amener des breaks ravageurs, quand le youth crew s'en servira pour faire passer son messages de paix, unité, et sobriété. Préparez-vous donc à une alternance de de finesse, d'intelligence et d'énergie dans ce top.
5. BRACEWAR - Friends Like You (0:25)
On commence avec l'un des meilleurs exemple en la personne des Américains de Bracewar. Un larsen de 10sec pour faire comprendre que leurs 4 neurones sont colères, la moitié de Richmond dont ils sont originaire derrière le micro et c'est parti pour l'une des intros les plus bagarres des dix dernières années qui vous donnera le droit à une Fiche S automatique pour trop plein d'avoine dans la gueule de votre voisin de métro.
J'en ai pour preuve leur concert en Belgique en 2011, lors de leur seule tournée en Europe, où un fulgura-coude d'un Belge m'aura fracturé le nez dès le début du concert.
4. THE FIRST STEP - It's time to understand (0:38)
''It's time to understand'' que la dépravation c'est mal et qu'il est temps de vivre sa vie sur la base des vraies valeurs saines du edge dur. Pour être certains que le message passe, The First Step a fait appel à pas mal de ses potes pour assener le message à plusieurs reprises dans leur chanson. Ça commence à 0:38 et n'en fini plus jusqu'à la fin de la chanson pour s'assurer que le message est bien passé.
3. DEEZ NUTS - I Hustle Everyday (1:10)
Chanson parfaitement exécutée, des riffs accrocheurs et un titre ultra-catchy qui est depuis devenu l'hymne du hardcore et qui véhicule les saines et ancestrales valeurs du old school. Non je déconne, globalement c'est vraiment pourlingue.
Je voulais juste troller ceux qui écoutent ce groupe probablement originaire de quelque part de chiant où il ne se passe tellement rien que vos seuls choix de vie sont soit de vous ouvrir les veines, soit d'enregistrer un truc pareil. Dommage que Shining n'ai pas joué chez eux plus tôt. Mais les gangs vocals sont bien mixés et bien débiles, au moins.
2. MODERN LIFE IS WAR - D.E.A.D. R.A.M.O.N.E.S. (01:40)
Là c'est carrément écrit dans le titre. Courte carrière qui aura quand même laissé une belle trace, le groupe de l'Iowa aura donné du fil à retordre à plus d'un fan non-anglophone avec cette phase dictée/chantée où le but consiste à épeler les mots ''DEAD RAMONES'' sur couche de guitare qui crie son amour du jus d'orange et sa haine de la société moderne. Qu'on me jette la première pierre si vous y arrivez du premier coup derrière votre écran.
1. SURGE OF FURY - LGHC The Revenge (1:25)
Alors là attention, on touche au génie sur ce morceau. Fondé à la fin des années 1990 à Liège, en Belgique, Surge of Fury est un groupe de hardcore qui traine dans le milieu depuis maintenant un petit bout de temps. Fier représentant du Plat Pays et du LGHC (Liège Hardcore), ce morceau chanté en Français (s'il vous plaît) est un ôde à ce qui se fait de mieux en terme de gang vocals. A partir de 1:25, vous n'avez qu'à fermer les yeux et laisse la magie opérer : les Bifis, les Jupiler chaudes et l'odeur de la sauce Brazil, pas de doute c'est comme si on y était. La finesse du hardcore venu de la cité ardente dans toute sa splendeur. Incontestable numéro un de cette première partie.
Merci à Kastor, ancien et gars sûr de VS pour les textes.
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TOP 5 des 20 ans de "Load" de METALLICA, par GabinEastwood
publication le : 28/04/2016
publication le : 28/04/2016
Le 4 juin 1996 arrivait dans les bacs un des albums les plus attendus, discutés et décriés de l'histoire du Metal, en effet c'est ce jour que sortait « Load », sixième album des californiens de METALLICA. Alors que le net n'existait pas encore, que Laurence Romance animait « Metal Express » et que Fun Radio passait du rock et des guitares rugissantes c'est cette dernière qui a eu la primeur de diffuser en avant-première « Until It Sleeps », premier single de la bande.
Je me souviens toujours de mon impatience derrière le poste tant Max & Génie avait fait la publicité de cet évènement, conclut par une interview de deux des membres (Kirk et Lars) devant plusieurs centaines de personnes qui attendaient au pied de l'immeuble de la radio. Il faut dire que l'impatience était énorme après le carton mondial de l'éponyme sorti il y'a déjà cinq ans, du coup avec un plan marketing hyper-efficace voilà que cette sortie se retrouve comme sujet dans « Libération » et aussi au cœur d'un gros hors-série de « Hard Force » où l'on voyait James Hetfield et sa nouvelle coupe de cheveux avec les bandes de leur nouveau bébé.
Sans Facebook ni Twitter voilà que le quartet se retrouve attaqué de toute part, à cause de la pochette du disque d'une part, des cheveux courts d'autre part et surtout de la musique il est vrai qu'après un passage à la Fnac des Halles (qui l'avait mis en tête de gondole à l'entrée de son magasin, tel le nouveau Michael Jackson) un vendredi après-midi après les cours je me retrouvais enfin avec l'objet tant attendu et comme beaucoup j'ai été très décontenancé après la première écoute. Cependant après de nombreuses heures et multiples tests du disque (en continu, par petits bouts, à l'envers …) je finissais par être convaincu (bien plus que par son successeur) et ne pouvait que saluer la prise de risques.
Bref 20 ans après que reste t'il de cet opus ? Quel est votre ressenti avec le recul ? Votre Top 5 ? C'est à vous !
5 – Ain't My Bitch
Situé en ouverture il est dans la suite du « Black Album », à la fois rapide et lourd et avoir une grosse dose de groove il s'avère parfaitement efficace pour ouvrir les hostilités et surtout il ne prend pas de risques tout en étant redoutable sur scène (il suffit de revoir le Dvd « Cunning Stunts » pour le constater).
4 – Ronnie
Avec son côté très rock sudiste et entraînant il montre une autre facette du groupe tout aussi intéressante que le reste.
3 – Until It Sleeps
Très surprenant au premier abord avec sa basse très ronflante et ses accords de guitare mélodieux, il nous fait découvrir un James Hetfield chantant de manière beaucoup plus calme et posée que d'habitude, pour un des meilleurs titres de l'album qui passe de la mélodie à des passages plus énergiques sur le refrain.
2 – Bleeding Me
Le chef d'œuvre ! Un morceau à tiroir de plus de 8 minutes où se mêle douceur et puissance avec une construction impeccable entre les parties calmes et celles plus lourdes et massives.
1 – King Nothing
C'est franchement dommage que le quartet ne le joue plus sur scène tant il a toute sa place, car il est vraiment Heavy et monte progressivement en température avec sa longue introduction à la basse et ces riffs aiguisés tout du long, du grand art !
Je me souviens toujours de mon impatience derrière le poste tant Max & Génie avait fait la publicité de cet évènement, conclut par une interview de deux des membres (Kirk et Lars) devant plusieurs centaines de personnes qui attendaient au pied de l'immeuble de la radio. Il faut dire que l'impatience était énorme après le carton mondial de l'éponyme sorti il y'a déjà cinq ans, du coup avec un plan marketing hyper-efficace voilà que cette sortie se retrouve comme sujet dans « Libération » et aussi au cœur d'un gros hors-série de « Hard Force » où l'on voyait James Hetfield et sa nouvelle coupe de cheveux avec les bandes de leur nouveau bébé.
Sans Facebook ni Twitter voilà que le quartet se retrouve attaqué de toute part, à cause de la pochette du disque d'une part, des cheveux courts d'autre part et surtout de la musique il est vrai qu'après un passage à la Fnac des Halles (qui l'avait mis en tête de gondole à l'entrée de son magasin, tel le nouveau Michael Jackson) un vendredi après-midi après les cours je me retrouvais enfin avec l'objet tant attendu et comme beaucoup j'ai été très décontenancé après la première écoute. Cependant après de nombreuses heures et multiples tests du disque (en continu, par petits bouts, à l'envers …) je finissais par être convaincu (bien plus que par son successeur) et ne pouvait que saluer la prise de risques.
Bref 20 ans après que reste t'il de cet opus ? Quel est votre ressenti avec le recul ? Votre Top 5 ? C'est à vous !
5 – Ain't My Bitch
Situé en ouverture il est dans la suite du « Black Album », à la fois rapide et lourd et avoir une grosse dose de groove il s'avère parfaitement efficace pour ouvrir les hostilités et surtout il ne prend pas de risques tout en étant redoutable sur scène (il suffit de revoir le Dvd « Cunning Stunts » pour le constater).
4 – Ronnie
Avec son côté très rock sudiste et entraînant il montre une autre facette du groupe tout aussi intéressante que le reste.
3 – Until It Sleeps
Très surprenant au premier abord avec sa basse très ronflante et ses accords de guitare mélodieux, il nous fait découvrir un James Hetfield chantant de manière beaucoup plus calme et posée que d'habitude, pour un des meilleurs titres de l'album qui passe de la mélodie à des passages plus énergiques sur le refrain.
2 – Bleeding Me
Le chef d'œuvre ! Un morceau à tiroir de plus de 8 minutes où se mêle douceur et puissance avec une construction impeccable entre les parties calmes et celles plus lourdes et massives.
1 – King Nothing
C'est franchement dommage que le quartet ne le joue plus sur scène tant il a toute sa place, car il est vraiment Heavy et monte progressivement en température avec sa longue introduction à la basse et ces riffs aiguisés tout du long, du grand art !
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Spécial Combat Nasal par forlorn
publication le : 03/01/2016
publication le : 03/01/2016
Un Top n'engage que son auteur. Nos goûts étant conditionnés par nos connaissances, un Top est toujours susceptible d'évoluer. (traduction: je ne parle que de ce que je connais). L'objectif de ce Blog est de susciter le débat, d'encourager les échanges. Soyez curieux et n'hésitez pas à proposer le votre.
Grands explorateurs devant l'éternel, Arno "Rahahaaz" Strobl (We All Die (Laughing), ex-6:33, ex-CinC, etc) et Cyril "Mazak" Beze se lancent dans l'aventure Combat Nasal en 2010. De quoi s'agit-il?
Nous faire découvrir des perles méconnues de l'underground (autoproduites ou signées sur de petites structures) par le biais de compilations placées en free download. Pas de limites de styles, on y trouve de tout, du hard de tradition au metal le plus extrême en passant par l'expérimental le plus déjanté.
Voici une occasion de revenir sur leur démarche altruiste et passionnée. Si aucun des 12 Volumes n'est écarté, j'ai choisi de mettre en valeur 5 groupes par enregistrement, en toute subjectivité.
Volume 1 (décembre 2010) Téléchargez ici
Retrouvez à cette adresse une présentation du projet Combat Nasal ainsi qu'un track by track détaillé par Rahahaaz de ce premier Volume à dominante française.
Morceaux conseillés:
Om Mani: Auteur d'un excellent album de metal moderne, Apology avant un split prématuré, cette formation nordiste ne semble pas avoir dit son dernier mot. Wait & see.
Step in Fluid: Entre jazz rock et metal instrumental, ce side-project comprend des membres de Trepalium, Klone, Hacride et Blaspheme. Voir la Kro VS
Kryn: Groupe croate impressionnant de maturité développant un metal moderne synthétisant de nombreuses influences (thrash, prog, indus). Mon coup de coeur de la compil. EP à découvrir via le Blog du Free DL
Talanas: Groupe londonien pratiquant un black/death progressif surplombé par un chant versatile. Racé.
Voir la Kro VS
Wormfood: Morceau emblématique du douloureux Posthume, qui a vu El Worm se séparer du reste de ses musiciens. Un gothic metal avant-gardiste toujours hanté par le spectre de Peter Steele.
Volume 2 (mars 2011) Téléchargez ici
Encore plus cosmopolite et variée que la précédente, cette sélection bénéficie également d'un track by track détaillé par Rahahaaz voir ICI.
Morceaux conseillés:
Look to Windward: Cette formation néo-zélandaise pratique un metal prog moderne de toute beauté. De surcroit leur discographie est en téléchargement libre. A découvrir via le Blog du Free DL. Mon coup de coeur.
Hord: Aperçu du 2ème album de ces Nîmois adeptes du cyber metal groovy. Si le groupe a splitté depuis (2014), n'hésitez pas à (re)découvrir The Waste Land en streaming et via sa kro VS.
Witchburn: Excellent stoner/doom à chanteuse originaire de Seattle. Extrait de leur 1er album autoproduit.
Clampdown: Autre représentant du metal moderne (quelque part entre Gojira et Textures), ce groupe nordiste était soutenu par la Klonosphere. Voir la kro VS.
Pryapisme: Si cette bestiole auvergnate ressemble à un chat, méfiez vous des apparences...
Sans limite, elle mélange tout ce qui passe à sa portée dans une joyeuse orgie musicale. Rococo Holocaust
Volume 3 (juin 2011) Téléchargez ici
Toujours plus de découvertes et de diversité pour ce 3ème Volume, avec cette fois l'ajout de 2 vidéoclips (Talanas et Klakomaniak) au dossier rar.
Morceaux conseillés:
6:33: Dès leur 1er album, ces disciples de Faith No More se posent en grand espoir de notre scène hexagonale. Rahaahaz ne s'y trompera pas en entamant une (trop) courte collaboration avec eux. Mon coup de coeur.
Baton Rogue Morgue: Single extrait du 5ème album de cette formation finlandaise pratiquant un heavy rock dépourvu d'originalité mais ultra efficace.
Keoma: Ces Finlandais combinent influences alternatives US et références prog scandinaves.
Jahmbi: Le mathcore barré de ces Canadiens ressemble à une version brutale de Pryapisme copulant avec D:S:O. Wow.
ÖXXÖ XÖÖX: Après Liturgy of Decay et Whourkr, voici le nouveau défi de Laurent Lunoir. Assisté d'Igorr et Rïcïnn (Corpo-Mente), le Français développe un gothic doom avant-gardiste illustrant un concept qui n'est pas sans rappeler celui des légendaires et singuliers Magma. Voir la kro VS
Volume 4 (octobre 2011) Téléchargez ici
Le programme de ce 4ème Volume est 100% français. C'est parfois difficile de trancher mais voici ma sélection.
Morceaux conseillés:
We Are Jupiter: Avec des influences allant de Tool à Cynic en passant par Steven Wilson et quelques mesures de djent, ces Parisiens auraient mérité plus de reconnaissance. Voir la kro VS
Last Barons: Mixez Alice in Chains, Faith No More période King for a Day, les meilleurs moments de Load (Metallica) et vous obtenez la recette de ces Normands (split en 2014). Voir la kro VS
Enlightened: Sur ce 1er EP cette formation nantaise expérimentée mixe stoner, groove et influences prog de façon convaincante. Voir la kro VS
A Backward Glance On A Travel Road: Side-project de membres d'Hypno5e pratiquant un folk rock progressif utilisant des samples. Absolument sublime. Enorme coup de coeur. Voir la kro VS
Aone: Ces Nordistes conciliaient le punch d'un Killswitch Engage et des aspirations plus prog. Voir la kro VS
Volume 5 (février 2012) Téléchargez ici
A mon sens la meilleure des 12 compilations, du moins ma préférée. Sans aucune hésitation.
Morceaux conseillés:
Caligula's Horse: Groupe australien de metal prog suave. Superbe. Un futur grand.
Dissona: Originaire de la région des grands lacs, Dissona délivre un metal prog personnel et racé.
Quelque part entre Mastodon et Toehider.
Carma Star: Ces Suisses pratiquent un rock alternatif d'obédience US avec un gros son.
Bak: Un metal prog branché world music et orient en particulier.
Le meilleur de l'école australienne avec Toehider. Enorme coup de coeur. Voir la kro VS
Druckfarben: Ces Canadiens pratiquent un rock prog au sens 70s du terme.
Si vous aimez Yes ou Spock's Beard (pour la caution plus moderne) c'est par ici.
Volume 6 (juin 2012) Téléchargez ici
Ce 6ème Volume tient la dragée haute à ses prédécesseurs. Toujours très bon.
Morceaux conseillés:
Wormwood Prophecy: Ces jeunes Floridiens mixent à leur façon death mélodique, black sympho et power.
Höllöw: Heavy Metal norvégien se rapprochant du meilleur d'Ozzy Osbourne en solo.
Milk White Throat: Ces Anglais n'ont pas froid aux yeux.
Si The Dillinger Escape Plan jouait du prog australien ça pourrait ressembler à ça.
6:33 & Arno Strobl: Comme évoqué plus haut, le sieur Rahahaaz a rejoint 6:33 et le résultat est fantastique.
L'un des albums de l'année. Voir la kro VS
Toehider: Le Canada a Devin Townsend, les Pays-Bas ont Arjen Lucassen, l'Australie a Michael Mills.
Enorme coup de coeur.
Volume 7 (octobre 2012) Téléchargez ici
Entre la déception due au manque de retours et l'amertume liée à la mentalité de certains groupes, le moral n'était pas au beau fixe pour Rahahaaz à l'époque. Pour la première fois mon impression d'ensemble aura été moins forte.
Morceaux conseillés:
Asymmetry: Groupe biélorusse assénant un metal prog moderne (école Textures).
Warpstone: Ces Niçois pratiquent un curieux mélange de black/death mélodique avec une touche alternative US. Voir la kro VS
Bliksem: Thrash n' roll belge de qualité avec une chanteuse parfaite dans son rôle.
Seth.ECT: Si Hollenthon était turc et aimait le dubstep. (copyright Cyril Glaume)
Divine Disorder: Basée au Koweït, cette formation se pose en disciple de SepticFlesh 2ème époque.
Du death orchestral et progressif de qualité.
Volume 8 (décembre 2012) Téléchargez ici
Sorti rapidement, ce Volume spécial fin du monde reste en deçà mais ménage son lot de bonnes surprises.
Morceaux conseillés:
Heavy Duty: Ces Toulonnais pratiquent un heavy metal groovy à la coloration southern. Voir la kro VS
Replacire: Formation US alternant passages purement death et breaks fusion avec basse en avant.
Avec Evan Anderson Berry (Immortal Bird, Wilderun).
Scenery: Si Excidium était tchèque et jouait de l'avant-garde néerlandais.
DxS: Ces Cannais pratiquent un metal prog futuriste de qualité.
Avec Julien Negro (Anthropia, Hamka, Lord of Mushrooms). Voir la kro VS
Imber Luminis: L'un des innombrables projets solo de l'hyperactif Déhà. Atmospheric Doom style.
Volume 9 (juillet 2013) Téléchargez ici
Si 2 groupes (F Stands For Fuck You, Talanas) apparaissant sur le 1er volet rempilent, ce 9ème Volume marque un retour à plus de diversité et d'inspiration.
Morceaux conseillés:
Dirty Shirt: Les Toehider roumains. Excellent. Voir la kro VS
The Creature: Ces Parisiens proposent une alternative plus organique à Garbage. Carrément.
Le retour du coup de coeur, absent depuis le Volume 6.
Osaka Punch!: Tiens un nouveau Red Hot Chili Peppers. Ah non.
En tout cas c'est vachement bien. Et c'est encore australien.
Former Life: Excellente formation parisienne au croisement des scènes alternatives et metal. Rafraichissant.
Toumaï: Groovy, Jazzy, Funky et bien plus encore. De la grosse tuerie made in France. Voir la kro VS
Volume 10 (décembre 2013) Téléchargez ici
Encore une fois ne garder que 5 références implique de faire des sacrifices (par exemple Impureza et son excellent mélange death/flamenco).
Morceaux conseillés:
Bad Bones: Groupe italien modernisant le hard 80s. Exit la voix de canard et bonjour le groove.
Orna: Rock 70s à chanteuse belge. Très bon.
Sneaking Past Dogs: Ces Suédois creusent leur sillon, entre post-grunge et post-hardcore.
Subscribe: Single évident pour ce groupe hongrois mixant alternatif et metal. Mon coup de coeur.
ZERO: Guitariste live pour Alcest et Les Discrets, Pierre Corson développe une vision éthérée d'Alice in Chains flirtant avec l'indus.
Volume 11 (août 2014) Téléchargez ici
Un 11ème Volume toujours aussi cosmopolite et varié.
Morceaux conseillés:
Orob: Tiens un nouveau SUP. Ah non. Originaire de Midi-Pyrénées, ce groupe navigue entre black prog à la Enslaved et influences post-metal. Voir la kro VS
Talanas: 3ème participation pour ces Britanniques à l'évolution gothic/prog.
Moron Police: A gauche, Freak Kitchen. A droite l'école australienne. Au centre ces Norvégiens.
Mon coup de coeur.
Anup Sastry: S'il joue dans Intervals et Skyharbor, ce batteur d'origine indienne est surtout connu pour ses piges avec Jeff Loomis et Marty Friedman. En solo, son djent instrumental est en téléchargement libre.
Maleficentia: Après 6 ans d'absence, le retour de ces cadres français du black mélodique. Voir la kro VS
Volume 12 (octobre 2015) Téléchargez ici
S'il s'est fait attendre (plusieurs reports), ce dernier Volume en date a fière allure.
Morceaux conseillés:
Numbers: Combo US de metal prog moderne lorgnant vers le djent. Très bon.
Havenless: Progrès notables pour ces disciples français d'Opeth.
Omrade: Metal avant-gardiste, trip-hop, dark-folk... Si vous aimez les travaux d'Ulver, Manes & consort, vous devez jeter une oreille à cet album. Voir la kro VS. Un bon gros coup de coeur.
Human Vacuum: Entre metal et post-rock avec un zeste d'influences 'autres' (hip-hop, reggae) et des paroles en français. Avec Asphodel (Penumbra, ex-Pin-Up Went Down) en guest.
Flayed: Originaire de l'Isère, ce groupe pratique un hard/blues de qualité. Voir la kro VS
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On termine avec les liens qui vont bien.
Site officiel: http://combatnasal.com/
Facebook: http://fr-fr.facebook.com/CombatNasal
Page dédiée au sujet sur le forum de VS: voir ICI
Que pensez-vous de ce genre d'initiative? Quels Volumes ont vos faveurs?
Quels sont vos morceaux préférés? Vos découvertes marquantes?
Grands explorateurs devant l'éternel, Arno "Rahahaaz" Strobl (We All Die (Laughing), ex-6:33, ex-CinC, etc) et Cyril "Mazak" Beze se lancent dans l'aventure Combat Nasal en 2010. De quoi s'agit-il?
Nous faire découvrir des perles méconnues de l'underground (autoproduites ou signées sur de petites structures) par le biais de compilations placées en free download. Pas de limites de styles, on y trouve de tout, du hard de tradition au metal le plus extrême en passant par l'expérimental le plus déjanté.
Voici une occasion de revenir sur leur démarche altruiste et passionnée. Si aucun des 12 Volumes n'est écarté, j'ai choisi de mettre en valeur 5 groupes par enregistrement, en toute subjectivité.
Volume 1 (décembre 2010) Téléchargez ici
1. THE BLACK STYMPHALIAN - Deadlock (The Fall Of Angels)
2. COMO MUERTOS - Cronica Del Dolor
3. OM MANI - The Call
4. PROJECT : FAILING FLESH - White Light Response
5. STEP IN FLUID - Vicious Connection
6. KRYN - A/d/d/i/c/t
7. PESTIFER - Sleepless Century
8. BLAZING WAR MACHINE - Zombie's Fragance
9. F STANDS FOR FUCK YOU !!! - The Burial
10. DARKENHÖLD - Citadel Of Obsidian Slumber
11. TALANAS - Diaphora
12. WORMFOOD - SalopeRetrouvez à cette adresse une présentation du projet Combat Nasal ainsi qu'un track by track détaillé par Rahahaaz de ce premier Volume à dominante française.
Morceaux conseillés:
Om Mani: Auteur d'un excellent album de metal moderne, Apology avant un split prématuré, cette formation nordiste ne semble pas avoir dit son dernier mot. Wait & see.
Step in Fluid: Entre jazz rock et metal instrumental, ce side-project comprend des membres de Trepalium, Klone, Hacride et Blaspheme. Voir la Kro VS
Kryn: Groupe croate impressionnant de maturité développant un metal moderne synthétisant de nombreuses influences (thrash, prog, indus). Mon coup de coeur de la compil. EP à découvrir via le Blog du Free DL
Talanas: Groupe londonien pratiquant un black/death progressif surplombé par un chant versatile. Racé.
Voir la Kro VS
Wormfood: Morceau emblématique du douloureux Posthume, qui a vu El Worm se séparer du reste de ses musiciens. Un gothic metal avant-gardiste toujours hanté par le spectre de Peter Steele.
Volume 2 (mars 2011) Téléchargez ici
1. VIRA - Once Green Fields
2. LOOK TO WINDWARD - Vad Askan Sade
3. HORD - A Heap Of Broken Images
4. CIRCUS OF DEAD SQUIRRELS - Chickenshit
5. AVOIDANT - A Catalyst For Destruction
6. ZEROZONIC - Enter Night And Day
7. WITCHBURN - Heaven's Wake
8. INSAIN - Inquisitor
9. DRAWERS - Caput Mortuum Ocean
10. SPACE EATER - Anti-Psychiatry
11. WELLSPRING - The Divide
12. CLAMPDOWN - Times Of Tragedy
13. PRYAPISME - Suppozitorum Granifujnikoi?Encore plus cosmopolite et variée que la précédente, cette sélection bénéficie également d'un track by track détaillé par Rahahaaz voir ICI.
Morceaux conseillés:
Look to Windward: Cette formation néo-zélandaise pratique un metal prog moderne de toute beauté. De surcroit leur discographie est en téléchargement libre. A découvrir via le Blog du Free DL. Mon coup de coeur.
Hord: Aperçu du 2ème album de ces Nîmois adeptes du cyber metal groovy. Si le groupe a splitté depuis (2014), n'hésitez pas à (re)découvrir The Waste Land en streaming et via sa kro VS.
Witchburn: Excellent stoner/doom à chanteuse originaire de Seattle. Extrait de leur 1er album autoproduit.
Clampdown: Autre représentant du metal moderne (quelque part entre Gojira et Textures), ce groupe nordiste était soutenu par la Klonosphere. Voir la kro VS.
Pryapisme: Si cette bestiole auvergnate ressemble à un chat, méfiez vous des apparences...
Sans limite, elle mélange tout ce qui passe à sa portée dans une joyeuse orgie musicale. Rococo Holocaust
Volume 3 (juin 2011) Téléchargez ici
1. THE APOCRYPHAL ORDER - Deteriorate To Gain
2. 6:33 - Black Becky
3. WE ARE THE DAMNED - Devorador Dos Mortos
4. JACK AND THE BEARDED FISHERMAN - Scenario
5. SPIRES - The Infinite Descent
6. DYSFUNCTIONAL - Scuba
7. BATON ROGUE MORGUE - Massacre Of St.Valentine's Day
8. ISOLATION IN INFAMY - Theory Of Flight
9. KEOMA - Fade
10. NAMI - The Inner Man - Antimateria
11. DINING IN TUSCANY - Andrea
12. JAHMBI - Golden Axe
13. ÖXXÖ XÖÖX - AmaToujours plus de découvertes et de diversité pour ce 3ème Volume, avec cette fois l'ajout de 2 vidéoclips (Talanas et Klakomaniak) au dossier rar.
Morceaux conseillés:
6:33: Dès leur 1er album, ces disciples de Faith No More se posent en grand espoir de notre scène hexagonale. Rahaahaz ne s'y trompera pas en entamant une (trop) courte collaboration avec eux. Mon coup de coeur.
Baton Rogue Morgue: Single extrait du 5ème album de cette formation finlandaise pratiquant un heavy rock dépourvu d'originalité mais ultra efficace.
Keoma: Ces Finlandais combinent influences alternatives US et références prog scandinaves.
Jahmbi: Le mathcore barré de ces Canadiens ressemble à une version brutale de Pryapisme copulant avec D:S:O. Wow.
ÖXXÖ XÖÖX: Après Liturgy of Decay et Whourkr, voici le nouveau défi de Laurent Lunoir. Assisté d'Igorr et Rïcïnn (Corpo-Mente), le Français développe un gothic doom avant-gardiste illustrant un concept qui n'est pas sans rappeler celui des légendaires et singuliers Magma. Voir la kro VS
Volume 4 (octobre 2011) Téléchargez ici
1. WE ARE JUPITER - Never Went Swimming
2. NOVAGREEN - Black Oil
3. MEMORIES OF A DEAD MAN - Commotion
4. MASSIVE CHARGE - Cannon Fodder
5. LAST BARONS - Fat Boy
6. WEAKSAW - The Advertising
7. ENLIGHTENED - The Moment
8. HYPERDUMP - Hatred
9. LYR DROWNING - Without Any Form
10. A BACKWARD GLANCE ON A TRAVEL ROAD - Regular Barbary
11. THE SKELETONZ - Excelsiors
12. ASKARIS - The Waiting Room
13. I SEE LAND. - Empty
14. AONE - Dried Up By TimeLe programme de ce 4ème Volume est 100% français. C'est parfois difficile de trancher mais voici ma sélection.
Morceaux conseillés:
We Are Jupiter: Avec des influences allant de Tool à Cynic en passant par Steven Wilson et quelques mesures de djent, ces Parisiens auraient mérité plus de reconnaissance. Voir la kro VS
Last Barons: Mixez Alice in Chains, Faith No More période King for a Day, les meilleurs moments de Load (Metallica) et vous obtenez la recette de ces Normands (split en 2014). Voir la kro VS
Enlightened: Sur ce 1er EP cette formation nantaise expérimentée mixe stoner, groove et influences prog de façon convaincante. Voir la kro VS
A Backward Glance On A Travel Road: Side-project de membres d'Hypno5e pratiquant un folk rock progressif utilisant des samples. Absolument sublime. Enorme coup de coeur. Voir la kro VS
Aone: Ces Nordistes conciliaient le punch d'un Killswitch Engage et des aspirations plus prog. Voir la kro VS
Volume 5 (février 2012) Téléchargez ici
1. DEEPSHOW - Towel Dry
2. ROSVO - Mommy Dearest
3. W.I.L.D. - You Know They'll Come
4. AENEA - Aurorae
5. CARTEL CARNAGE - Houx Wardiougue
6. FAKE IDYLL - Schlangenmilch
7. CALIGULA'S HORSE - The City Has No Empathy (Your Sentimental Lie)
8. DISSONA - Fiction
9. ANTROPOFAGO - My Darkest Hour
10. CARMA STAR - Slaves And Beggars
11. BENT SEA - Grind Control
12. RESOLUTION15 - Anjaneya
13. OSCILLATÖR - Planetary Devastation
14. RANDOM - Elchi, John
15. G.R.I.T.H. - Mental Depths Knowledge
16. BAK - Pay
17. INFECTED SOCIETY - Victims Of Procreation
18. DRUCKFARBEN - Smaller Wooden Frog
19. UNSA GBAR - ShministimA mon sens la meilleure des 12 compilations, du moins ma préférée. Sans aucune hésitation.
Morceaux conseillés:
Caligula's Horse: Groupe australien de metal prog suave. Superbe. Un futur grand.
Dissona: Originaire de la région des grands lacs, Dissona délivre un metal prog personnel et racé.
Quelque part entre Mastodon et Toehider.
Carma Star: Ces Suisses pratiquent un rock alternatif d'obédience US avec un gros son.
Bak: Un metal prog branché world music et orient en particulier.
Le meilleur de l'école australienne avec Toehider. Enorme coup de coeur. Voir la kro VS
Druckfarben: Ces Canadiens pratiquent un rock prog au sens 70s du terme.
Si vous aimez Yes ou Spock's Beard (pour la caution plus moderne) c'est par ici.
Volume 6 (juin 2012) Téléchargez ici
1. DECLINE OF HUMANITY - Allegiance To Blastery
2. WORMWOOD PROPHECY - No Way Out
3. HARDBANGER - Neck
4. AD PATRES - All That Remains
5. FEERSUM ENNJIN - Safeway
6. NOWEN - The Honor
7. INNERTY - Qualophobia
8. HÖLLÖW - Between The Lines
9. MILK WHITE THROAT - Permanent Exposure
10. THE END OF SIX THOUSAND YEARS - Auriga
11. 6:33 & ARNO STROBL - The Grand Parade
12. MYTHOSIS - The Pessimist
13. TOEHIDER - Under The Mistletoe
14. GREENPILLS - cёрф
15. LACRIMM - Come Eradicate
16. TREPAN'DEAD - Reborn
17. CROWN - MareCe 6ème Volume tient la dragée haute à ses prédécesseurs. Toujours très bon.
Morceaux conseillés:
Wormwood Prophecy: Ces jeunes Floridiens mixent à leur façon death mélodique, black sympho et power.
Höllöw: Heavy Metal norvégien se rapprochant du meilleur d'Ozzy Osbourne en solo.
Milk White Throat: Ces Anglais n'ont pas froid aux yeux.
Si The Dillinger Escape Plan jouait du prog australien ça pourrait ressembler à ça.
6:33 & Arno Strobl: Comme évoqué plus haut, le sieur Rahahaaz a rejoint 6:33 et le résultat est fantastique.
L'un des albums de l'année. Voir la kro VS
Toehider: Le Canada a Devin Townsend, les Pays-Bas ont Arjen Lucassen, l'Australie a Michael Mills.
Enorme coup de coeur.
Volume 7 (octobre 2012) Téléchargez ici
1. YUN-FAT - Apocalypse Via Copacabana (AVC)
2. TAO MENIZOO - Wreckage
3. ASYMMETRY - Fallen Into a Reverie
4. WARPSTONE - Halls of the Occultist
5. A PHANTOM PACK OF BLACK HOUNDS - Living Token
6. BLIKSEM - The Life On Which I Feed
7. SETH.ECT - Ana al Haqq
8. GACYS THREADS - Black Heart
9. ASTRAL TEARS - Back To Life
10. XEHANORT - Dissolve
11. EQUAL MINDS THEORY - Lost Cosmonauts
12. LETTERS WRITTEN ON DEAD LEAVES - Everytime I Breathe
13. DIVINE DISORDER - The Puppeteer
14. SPELLJAMMER - Electric GroundEntre la déception due au manque de retours et l'amertume liée à la mentalité de certains groupes, le moral n'était pas au beau fixe pour Rahahaaz à l'époque. Pour la première fois mon impression d'ensemble aura été moins forte.
Morceaux conseillés:
Asymmetry: Groupe biélorusse assénant un metal prog moderne (école Textures).
Warpstone: Ces Niçois pratiquent un curieux mélange de black/death mélodique avec une touche alternative US. Voir la kro VS
Bliksem: Thrash n' roll belge de qualité avec une chanteuse parfaite dans son rôle.
Seth.ECT: Si Hollenthon était turc et aimait le dubstep. (copyright Cyril Glaume)
Divine Disorder: Basée au Koweït, cette formation se pose en disciple de SepticFlesh 2ème époque.
Du death orchestral et progressif de qualité.
Volume 8 (décembre 2012) Téléchargez ici
1. VIMANA - Fire Is Born
2. HEAVY DUTY - Rage
3. REPLACIRE - The Human Burden
4. HAUT ET COURT - Krokodil
5. SCENERY - Armful Of Eternity
6. GALGAMEX - Taste The Cannon
7. DXS - Eyes Without A Face
8. GENITAL GRINDER - Green Piss
9. HAVENLESS - Restricted
10. SINATE - The Black Death
11. HIVESMASHER - The Shit Waltz
12. ALMOST HUMAN - Nørmøsis
13. BROFLEX - Renegade
14. POTTIIN - Flex Ov The Elephants
15. CHINGA TU MADRE CON MACHETE - Lingua De Puta
16. IMBER LUMINIS - Same Old Sufferings (Part II)Sorti rapidement, ce Volume spécial fin du monde reste en deçà mais ménage son lot de bonnes surprises.
Morceaux conseillés:
Heavy Duty: Ces Toulonnais pratiquent un heavy metal groovy à la coloration southern. Voir la kro VS
Replacire: Formation US alternant passages purement death et breaks fusion avec basse en avant.
Avec Evan Anderson Berry (Immortal Bird, Wilderun).
Scenery: Si Excidium était tchèque et jouait de l'avant-garde néerlandais.
DxS: Ces Cannais pratiquent un metal prog futuriste de qualité.
Avec Julien Negro (Anthropia, Hamka, Lord of Mushrooms). Voir la kro VS
Imber Luminis: L'un des innombrables projets solo de l'hyperactif Déhà. Atmospheric Doom style.
Volume 9 (juillet 2013) Téléchargez ici
1. SIDIOUS - Sentient Race
2. DIRTY SHIRT - Freak Show
3. UNSCARRED - Fake Democracy
4. MOBÜTU - Outlaw Rockers
5. ULTRA ZOOK - Aluminium C4
6. TALANAS - Corpseflower
7. THE CREATURE - Mr Living Dead
8. CROWHILL TALES - Before Birth
9. F STANDS FOR FUCK YOU - The Dead Men
10. MALEMORT - Home Sweet Home
11. L'APOKA - A tes putains d'Yeux
12. HARDCORE ANAL HYDROGEN - Zoy Houy
13. OSAKA PUNCH! - Eat Red Carpet
14. WITH BURNING COMPTENT - We are Nothing
15. FORMER LIFE - Life Blade
16. CALIGULA - Puzzle in the Haze
17. SIMON DEVAUX - Madagasikara - A Penumbrastory
18. TOUMAÏ - Little Psycho
19. YUGAL - Iskence
20. MURA HACHIGU - The Last TreeSi 2 groupes (F Stands For Fuck You, Talanas) apparaissant sur le 1er volet rempilent, ce 9ème Volume marque un retour à plus de diversité et d'inspiration.
Morceaux conseillés:
Dirty Shirt: Les Toehider roumains. Excellent. Voir la kro VS
The Creature: Ces Parisiens proposent une alternative plus organique à Garbage. Carrément.
Le retour du coup de coeur, absent depuis le Volume 6.
Osaka Punch!: Tiens un nouveau Red Hot Chili Peppers. Ah non.
En tout cas c'est vachement bien. Et c'est encore australien.
Former Life: Excellente formation parisienne au croisement des scènes alternatives et metal. Rafraichissant.
Toumaï: Groovy, Jazzy, Funky et bien plus encore. De la grosse tuerie made in France. Voir la kro VS
Volume 10 (décembre 2013) Téléchargez ici
1. IMPUREZA - El Nuevo Reino De Los Ahorcados
2. BAD BONES - Bugs Lane
3. MOON TOOTH - Ebb-Flow
4. SANTA CADABRA - VoodooHoodoo
5. IN THE GUISE OF MEN - Sale Paradise
6. PESTER THE PURE - Agglomerating The Irrevocable (Aphorism III)
7. ORNA - Lust
8. SNEAKING PAST DOGS - Sleepers
9. THOSE BLOODY ARMS - Feeding What I Am
10. SUBSCRIBE - Bitter Boundary
11. BAD TRIPES - Foutre Tombe
12. CONGREGATION OF ABNORMAL GRINDERS - III
13. THE EKPYROSIS - Earth
14. MASTHAR - Die Goose Die
15. VOIGHT KAMPFF - Fatalist
16. ZERO - State Of MindEncore une fois ne garder que 5 références implique de faire des sacrifices (par exemple Impureza et son excellent mélange death/flamenco).
Morceaux conseillés:
Bad Bones: Groupe italien modernisant le hard 80s. Exit la voix de canard et bonjour le groove.
Orna: Rock 70s à chanteuse belge. Très bon.
Sneaking Past Dogs: Ces Suédois creusent leur sillon, entre post-grunge et post-hardcore.
Subscribe: Single évident pour ce groupe hongrois mixant alternatif et metal. Mon coup de coeur.
ZERO: Guitariste live pour Alcest et Les Discrets, Pierre Corson développe une vision éthérée d'Alice in Chains flirtant avec l'indus.
Volume 11 (août 2014) Téléchargez ici
1. OBSZÖN GESCHÖPF - Insane Impulse
2. EXCEPT ONE - Anymore
3. THE BLACK ZOMBIE PROCESSION - We Own the Night
4. INDUST - Back to the Pit
5. OROB - Marrow
6. TALANAS - Nothing Gained
7. ABINAYA - L'Epitaphe
8. MORON POLICE - Cabo
9. THE CLEANER - Sharp Slaughter
10. TACIT FURY - Lacerated, Strangled, Impaled
11. MUR - Feed the Swamp
12. MONUMENT OF MISANTHROPY - Vegan Homicide
13. ANUP SASTRY - Nemesis
14. MALEFICENTIA - Through the Mirror of Flesh
15. WAR INSIDE - L.S.L.
16. KRIMH - LinfenUn 11ème Volume toujours aussi cosmopolite et varié.
Morceaux conseillés:
Orob: Tiens un nouveau SUP. Ah non. Originaire de Midi-Pyrénées, ce groupe navigue entre black prog à la Enslaved et influences post-metal. Voir la kro VS
Talanas: 3ème participation pour ces Britanniques à l'évolution gothic/prog.
Moron Police: A gauche, Freak Kitchen. A droite l'école australienne. Au centre ces Norvégiens.
Mon coup de coeur.
Anup Sastry: S'il joue dans Intervals et Skyharbor, ce batteur d'origine indienne est surtout connu pour ses piges avec Jeff Loomis et Marty Friedman. En solo, son djent instrumental est en téléchargement libre.
Maleficentia: Après 6 ans d'absence, le retour de ces cadres français du black mélodique. Voir la kro VS
Volume 12 (octobre 2015) Téléchargez ici
1. MITHRIDATIC - Hunting Fever
2. THE ERKONAUTS - The Great Ass Poopery
3. BLAME - Anxiety
4. NUMBERS - Empty Eyes
5. WARFAITH - Jesus Sucks
6. LELAHELL - Kalimet Essir
7. OIL CARTER - Watch Me Away
8. HAVENLESS - Sons Of Raging Season
9. OMRADE - Ottaa Sen
10. LUKE KELLY - Deadline Anxiety
11. HEBOÏDOPHRENIE - Bonnet M
12. HUMAN VACUUM - Tout s'efface
13. DEADLY WHISPERS - Merchant Of War
14. FLAYED - Free MindS'il s'est fait attendre (plusieurs reports), ce dernier Volume en date a fière allure.
Morceaux conseillés:
Numbers: Combo US de metal prog moderne lorgnant vers le djent. Très bon.
Havenless: Progrès notables pour ces disciples français d'Opeth.
Omrade: Metal avant-gardiste, trip-hop, dark-folk... Si vous aimez les travaux d'Ulver, Manes & consort, vous devez jeter une oreille à cet album. Voir la kro VS. Un bon gros coup de coeur.
Human Vacuum: Entre metal et post-rock avec un zeste d'influences 'autres' (hip-hop, reggae) et des paroles en français. Avec Asphodel (Penumbra, ex-Pin-Up Went Down) en guest.
Flayed: Originaire de l'Isère, ce groupe pratique un hard/blues de qualité. Voir la kro VS
______________________________________________________________________________________________
On termine avec les liens qui vont bien.
Site officiel: http://combatnasal.com/
Facebook: http://fr-fr.facebook.com/CombatNasal
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Que pensez-vous de ce genre d'initiative? Quels Volumes ont vos faveurs?
Quels sont vos morceaux préférés? Vos découvertes marquantes?
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TOP5 - NEW BORN GLAMEURS !
publication le : 22/11/2015
publication le : 22/11/2015
Notre TOP5 emprunte la machine à remonter le temps pour vous transporter au milieu des années 80, époque bénie où la popularité du mouvement GLAM était à son sommet.
Comme dans tout mouvement musical populaire, il y a les précurseurs, les leaders ... & les suiveurs.
Parmi cette dernière catégorie, on trouve un certain nombre de groupes qui essayent de monter dans le train en marche.
Notre Top5 vous propose une petite sélection des ces formations opportunistes qui n'ont pas hésiter à sacrifier leurs intégrités ... pour finalement se planter lourdement !
5 - T.S.O.L - Hit & Run 1987
T.S.O.L (qui signifie True Sounds of Liberty) est un groupe formé en 1979 originaire de Long Beach en Californie qui évoluait à ses débuts dans un hardcore punk typiquement américain entre Black Flag & Dead Kennedys.
En tant que metalleux, si vous connaissez un titre de T.S.O.L. c'est sans aucun doute "Abolish government/Silent majority" repris par SLAYER sur "Undisputed Attitude", titre qui date des débuts du groupe.
Après 2 albums purement hardcore ("Dance with Me" & "Beneath the Shadows") et quelques changements de line-ups, T.S.O.L. allait faire évoluer son style comme de nombreuses formations de hardcore US, Black Flag en tête.
T.S.O.L opta pour un deathrock aux accents gothiques et connotations art punk !
Mais en 1987, T.S.O.L fait le grand écart et sort un album de glam rock intitulé "Hit & Run" chez Enigma Records avant d'assurer les premières parties des Red Hot Chili Peppers et de GUNS N'ROSES. Les plus anciens d'entre vous se souviennent peut être d'ailleurs que le batteur des GUNS Steven Adler portait un T-Shirt de T.S.O.L. dans le vidéo de "Sweet Child o' Mine".
Abolish government 1981
The Name of Love 1987
Fort de ces tournées, "Hit & Run" marche ainsi plutôt bien en se classant dans les charts américain, mais il a bien entendu été complètement rejeté par les fans de la première et seconde époque du groupe. Il faut préciser que lorsque T.S.O.L a enregistré cet album, il ne restait plus qu'un seul membre originel au sein du groupe - à savoir le guitariste Ron Emory - qui quitta le combo avant la sortie du disque.
TSOL 1981
TSOL 1987
Pour la petite histoire, le line-up qui enregistra "Hit & Run" continua de sortir des albums sous le nom de T.S.O.L dans les années 90. Au milieu de ces mêmes années, le line-up originel de T.S.O.L se reforma pour tourner sous le même patronyme. Il y avait ainsi 2 T.S.O.L qui tournaient en même temps, il arriva même que les 2 groupes jouèrent le même soir dans la même ville, le T.S.O.L originel empruntant pour l'occasion le patronyme L.O.S.T (T.S.O.L à l'envers).
Fin 1999, le line up originel récupéra son nom après une bataille judiciaire.
4 - JUDAS PRIEST Turbo (1986)
Au milieu des années 1980, JUDAS PRIEST est à son apogée aux Etats-Unis avec le succès des albums "Screaming for Vengeance" (1982 - double disque de platine) & "Defenders of the Faith" (1984 - disque de platine), alors que tout semble aller pour le mieux, JUDAS PRIEST souhaite rester dans l'air du temps et prendre ainsi le train en marche du mouvement glam qui fait un tabac aux States.
"Turbo" (1986) sera leur album glam qui marque l'arrivée d'une guitare synthé pour certains morceaux, avec des compositions plus pop assez kitch.
Il est à noter que "Turbo" aurait du être un double album "Turbo Twins" et que la majorité des titres qui sont restés de côté peuvent être retrouvé sur "Ram it Down".
Judas Priest 1984
Freewheel Burning
Judas Priest 1986
Turbo Lover
Au niveau du look, le cuir et la casquette restent ancrés dans l'image du groupe ... mais avec de beaux cheveux permanentés et ... c'est super sexy !
Judas Priest 1984
Judas Priest 1986
3 - ACCEPT - Eat the Heat 1988
Après leur classique "Balls to the Wall" (1983), les teutons d'ACCEPT avait déjà tenté de ralentir le tempo et d'adoucir leur heavy avec l'album "Metal Heart", une première tentative du groupe de percer le marché américain. Plutôt que de continuer dans cette démarche, la bande à Udo Dirkschneider a pris un virage plus agressif sur "Russian Roulette" (1986).
Mais l'Amérique attirait toujours autant le groupe au point que Stefan Kaufmann (batterie) & Peter Baltes (basse) décidèrent de s'y installer à la fin de la tournée.
Les nouvelles compositions d'Accept devinrent ainsi fortement inspirés par le Glam US et le Hard FM . Udo Dirkschneider ne se sentant pas capable d'assurer sur ces chansons avec son timbre légendaire mais limité, il décida de former son propre combo U.D.O. et le reste d'ACCEPT lui donna en cadeau de départ un album entièrement écrit "Animal House", composé de titres jugés trop agressifs pour figurer sur le successeur de "Russian Roulette".
Vous comprenez que les compositions restantes n'étaient pas du "teutonic metal", il fallait trouver un chanteur pour accompagner tout cela, et c'est l'américain David Reece (ex-Dare Force) qui fut choisi.
Balls to the Wall 1984
Generation Clash 1988
Sur "Eat the Heat", ACCEPT est comme émasculé, c'est une vraie soupe américaine fade et prédigérée qui est offerte aux fans !
Tout cela fini par un split du groupe après une tournée avec METAL CURCH et W.A.S.P aux nombreuses dates annulées.
Accept 1984
Accept 1988
2 - CELTIC FROST - Cold Lake 1988
Après la sortie du culte "To Megatherion" (1985), CELTIC FROST affficha son ambition d'explorer de nouveaux horizons avec l'expérimental "Into The Pandemonium" (1987).
Pourtant on s'attendait pas à une telle déconfiture avec "Cold Lake", un disque que Thomas Gabriel Fischer décrira plus tard comme "an utter piece of shit" ou encore "possibly the worst album ever created in heavy music".
Tout s'annonçait pourtant bien, Tom G Warrior s'était adjoint les services d'un ex-CORONER à la guitare (Oliver Amberg) et avait réintégré le batteur Stephen Priestly qui avait enregistré "Morbid Tales" (1984). Le changement de look des musiciens pour un style glam très sexy présage du pire !
Tom G Warrior 1984
Tom G Warrior 1988
Pourtant, "Cold Lake" n'est pas si désastreux que cela, et on ne peut pas vraiment parler de glam d'un point de vue musical. "Cold Lake" n'a tout simplement plus rien à voir avec Celtic Frost, l'album débute par une intro aux touches à la RUN DMC pour enchainer vers un album de speed thrash moyen aux solis flamboyants et avec un chant à la Dave Mustaine.
Celtic Frost
Circle of the tyrants 1985
Celtic Frost
Cherry Orchards 1988
Certains fans de Celtic Frost continuent de trouver ce disque pas si mal et vont même jusqu'à le défendre.
1 - DISCHARGE - Grave New World (1986)
.jpg)
Le fameux et classique second album de DISCHARGE "Hear Nothing See Nothing Say Nothing" (1982) a incontestablement marqué le petit monde du metal comme le démontre les reprises de titres de cet album réalisées par des poids lourds du metal d'aujourd'hui.
On citera simplement les covers de "Free Speech for the Dumb" par METALLICA, "Protest and Survive" par ANTHRAX & NAPALM DEATH, "The Possibility of Life's Destruction" par MACHINE HEAD & SOULFLY, "The Nightmare Continues" par AT THE GATES, etc.
4 ans plus tard, DISCHARGE revient sur le devant de la scène avec "Grave New World", un album lorgnant fortement vers le glam avec quelques réminiscences punk qui voit le vocaliste Cal Morris s'essayer au chant suraiguës à la King Diamond. Les titres super courts sont remplacés par des chansons longues et emmerdantes.
Discharge 1982
Discharge 1986
Les coupes de cheveux ont également changés et le guitariste Steve Brooks osait même jouer avec une magnifique guitare rose aux concerts !
Discharge 1982
Discharge 1986
Après des tournées au Royaume Uni et au Etats Unis désastreuses, DISCHARGE splita fort logiquement en 1987 pour renaitre quelques années plus tard en revenant à son style initial !
"Grave New World" est un disque collector aujourd'hui qui ne sera jamais réédité étant bien entendu complètement rejeté par le groupe !
Petit Bonus :
Allez c'est cadeau, comme "Grave New World" ne comportait que 8 titres, DISCHARGE était bien obligé de jouer en live les titres pré-1986 qui ont fait la renommé du groupe ! Découvrez ci-dessous les versions 1982 & 1986 d'un de leur classique "State Violence State Control"
Discharge 1982
Discharge 1986
Comme dans tout mouvement musical populaire, il y a les précurseurs, les leaders ... & les suiveurs.
Parmi cette dernière catégorie, on trouve un certain nombre de groupes qui essayent de monter dans le train en marche.
Notre Top5 vous propose une petite sélection des ces formations opportunistes qui n'ont pas hésiter à sacrifier leurs intégrités ... pour finalement se planter lourdement !
T.S.O.L (qui signifie True Sounds of Liberty) est un groupe formé en 1979 originaire de Long Beach en Californie qui évoluait à ses débuts dans un hardcore punk typiquement américain entre Black Flag & Dead Kennedys.
En tant que metalleux, si vous connaissez un titre de T.S.O.L. c'est sans aucun doute "Abolish government/Silent majority" repris par SLAYER sur "Undisputed Attitude", titre qui date des débuts du groupe.
Après 2 albums purement hardcore ("Dance with Me" & "Beneath the Shadows") et quelques changements de line-ups, T.S.O.L. allait faire évoluer son style comme de nombreuses formations de hardcore US, Black Flag en tête.
T.S.O.L opta pour un deathrock aux accents gothiques et connotations art punk !
Mais en 1987, T.S.O.L fait le grand écart et sort un album de glam rock intitulé "Hit & Run" chez Enigma Records avant d'assurer les premières parties des Red Hot Chili Peppers et de GUNS N'ROSES. Les plus anciens d'entre vous se souviennent peut être d'ailleurs que le batteur des GUNS Steven Adler portait un T-Shirt de T.S.O.L. dans le vidéo de "Sweet Child o' Mine".
Abolish government 1981
The Name of Love 1987
Fort de ces tournées, "Hit & Run" marche ainsi plutôt bien en se classant dans les charts américain, mais il a bien entendu été complètement rejeté par les fans de la première et seconde époque du groupe. Il faut préciser que lorsque T.S.O.L a enregistré cet album, il ne restait plus qu'un seul membre originel au sein du groupe - à savoir le guitariste Ron Emory - qui quitta le combo avant la sortie du disque.
TSOL 1981
TSOL 1987
Pour la petite histoire, le line-up qui enregistra "Hit & Run" continua de sortir des albums sous le nom de T.S.O.L dans les années 90. Au milieu de ces mêmes années, le line-up originel de T.S.O.L se reforma pour tourner sous le même patronyme. Il y avait ainsi 2 T.S.O.L qui tournaient en même temps, il arriva même que les 2 groupes jouèrent le même soir dans la même ville, le T.S.O.L originel empruntant pour l'occasion le patronyme L.O.S.T (T.S.O.L à l'envers).
Fin 1999, le line up originel récupéra son nom après une bataille judiciaire.
Au milieu des années 1980, JUDAS PRIEST est à son apogée aux Etats-Unis avec le succès des albums "Screaming for Vengeance" (1982 - double disque de platine) & "Defenders of the Faith" (1984 - disque de platine), alors que tout semble aller pour le mieux, JUDAS PRIEST souhaite rester dans l'air du temps et prendre ainsi le train en marche du mouvement glam qui fait un tabac aux States.
"Turbo" (1986) sera leur album glam qui marque l'arrivée d'une guitare synthé pour certains morceaux, avec des compositions plus pop assez kitch.
Il est à noter que "Turbo" aurait du être un double album "Turbo Twins" et que la majorité des titres qui sont restés de côté peuvent être retrouvé sur "Ram it Down".
Judas Priest 1984
Freewheel Burning
Judas Priest 1986
Turbo Lover
Au niveau du look, le cuir et la casquette restent ancrés dans l'image du groupe ... mais avec de beaux cheveux permanentés et ... c'est super sexy !
Judas Priest 1984
Judas Priest 1986
Après leur classique "Balls to the Wall" (1983), les teutons d'ACCEPT avait déjà tenté de ralentir le tempo et d'adoucir leur heavy avec l'album "Metal Heart", une première tentative du groupe de percer le marché américain. Plutôt que de continuer dans cette démarche, la bande à Udo Dirkschneider a pris un virage plus agressif sur "Russian Roulette" (1986).
Mais l'Amérique attirait toujours autant le groupe au point que Stefan Kaufmann (batterie) & Peter Baltes (basse) décidèrent de s'y installer à la fin de la tournée.
Les nouvelles compositions d'Accept devinrent ainsi fortement inspirés par le Glam US et le Hard FM . Udo Dirkschneider ne se sentant pas capable d'assurer sur ces chansons avec son timbre légendaire mais limité, il décida de former son propre combo U.D.O. et le reste d'ACCEPT lui donna en cadeau de départ un album entièrement écrit "Animal House", composé de titres jugés trop agressifs pour figurer sur le successeur de "Russian Roulette".
Vous comprenez que les compositions restantes n'étaient pas du "teutonic metal", il fallait trouver un chanteur pour accompagner tout cela, et c'est l'américain David Reece (ex-Dare Force) qui fut choisi.
Balls to the Wall 1984
Generation Clash 1988
Sur "Eat the Heat", ACCEPT est comme émasculé, c'est une vraie soupe américaine fade et prédigérée qui est offerte aux fans !
Tout cela fini par un split du groupe après une tournée avec METAL CURCH et W.A.S.P aux nombreuses dates annulées.
Accept 1984
Accept 1988
Après la sortie du culte "To Megatherion" (1985), CELTIC FROST affficha son ambition d'explorer de nouveaux horizons avec l'expérimental "Into The Pandemonium" (1987).
Pourtant on s'attendait pas à une telle déconfiture avec "Cold Lake", un disque que Thomas Gabriel Fischer décrira plus tard comme "an utter piece of shit" ou encore "possibly the worst album ever created in heavy music".
Tout s'annonçait pourtant bien, Tom G Warrior s'était adjoint les services d'un ex-CORONER à la guitare (Oliver Amberg) et avait réintégré le batteur Stephen Priestly qui avait enregistré "Morbid Tales" (1984). Le changement de look des musiciens pour un style glam très sexy présage du pire !
Tom G Warrior 1984
Tom G Warrior 1988
Pourtant, "Cold Lake" n'est pas si désastreux que cela, et on ne peut pas vraiment parler de glam d'un point de vue musical. "Cold Lake" n'a tout simplement plus rien à voir avec Celtic Frost, l'album débute par une intro aux touches à la RUN DMC pour enchainer vers un album de speed thrash moyen aux solis flamboyants et avec un chant à la Dave Mustaine.
Celtic Frost
Circle of the tyrants 1985
Celtic Frost
Cherry Orchards 1988
Certains fans de Celtic Frost continuent de trouver ce disque pas si mal et vont même jusqu'à le défendre.
Le fameux et classique second album de DISCHARGE "Hear Nothing See Nothing Say Nothing" (1982) a incontestablement marqué le petit monde du metal comme le démontre les reprises de titres de cet album réalisées par des poids lourds du metal d'aujourd'hui.
On citera simplement les covers de "Free Speech for the Dumb" par METALLICA, "Protest and Survive" par ANTHRAX & NAPALM DEATH, "The Possibility of Life's Destruction" par MACHINE HEAD & SOULFLY, "The Nightmare Continues" par AT THE GATES, etc.
4 ans plus tard, DISCHARGE revient sur le devant de la scène avec "Grave New World", un album lorgnant fortement vers le glam avec quelques réminiscences punk qui voit le vocaliste Cal Morris s'essayer au chant suraiguës à la King Diamond. Les titres super courts sont remplacés par des chansons longues et emmerdantes.
Discharge 1982
Discharge 1986
Les coupes de cheveux ont également changés et le guitariste Steve Brooks osait même jouer avec une magnifique guitare rose aux concerts !
Discharge 1982
Discharge 1986
Après des tournées au Royaume Uni et au Etats Unis désastreuses, DISCHARGE splita fort logiquement en 1987 pour renaitre quelques années plus tard en revenant à son style initial !
"Grave New World" est un disque collector aujourd'hui qui ne sera jamais réédité étant bien entendu complètement rejeté par le groupe !
Petit Bonus :
Allez c'est cadeau, comme "Grave New World" ne comportait que 8 titres, DISCHARGE était bien obligé de jouer en live les titres pré-1986 qui ont fait la renommé du groupe ! Découvrez ci-dessous les versions 1982 & 1986 d'un de leur classique "State Violence State Control"
Discharge 1982
Discharge 1986
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TOP 5 des meilleurs morceaux joués par Philty Animal Taylor de MOTÖRHEAD
publication le : 24/11/2015
publication le : 24/11/2015
Alors que le 11 novembre marque traditionnellement la fin de la Grande Guerre, c'est également en ce jour de l'année 2015 que l'on a appris le décès à l'âge de 61 ans de Phil "Philty Animal" Taylor le batteur historique du plus célèbre power-trio de l'histoire du rock, à savoir MOTÖRHEAD. En effet en quatorze années de présence aux côtés de Lemmy (de 1975 à 1984, puis de 1987 à 1992) il s'est forgé un style bien à lui et reconnaissable entre mille conjuguant à merveille la vitesse du punk et la puissance du rock dopé aux amphétamines. Pas toujours en rythme ni toujours carré il reste pourtant encore aujourd'hui une icône absolue qui est désormais entré dans l'histoire au même titre que son illustre formation où il a officié durant neuf albums (plus un dixième où il n'a enregistré qu'un seul morceau).
L'occasion est donc belle de réécouter les meilleurs titres des britanniques avec son marteleur fou et de partager souvenirs et anecdotes liés de près ou de loin à lui.
5 – The One To Sing The Blues
Avec sa grosse intro de batterie et sa rythmique très lourde il figure sur le mythique « 1916 » où l'animal montre qu'il en a encore sous la semelle malgré les excès, et au milieu de classiques comme « Going to brazil » ou « I'm so bad, baby i don't care » ce morceau méconnu ne fait absolument pas tâche.
4 – Capricorn
Figurant sur l'énorme « Overkill » c'est un des morceaux les plus groovy jamais sorti par le trio, avec sa basse ronflante, sa guitare très fine et ce jeu presque funk le batteur s'éclate comme jamais avec cette rythmique atypique et presque dansante.
3 – I Got Mine
Heureusement que la formation actuelle a eu la bonne idée de réhabiliter « Another Perfect Day », disque tant décrié pendant des lustres il faudra attendre plus de vingt ans pour redécouvrir sur scène l'étendue du niveau des compositions qui y figure. Sur celle-ci le jeu se fait plus sec, plus précis et même s'il surprend au début ça reste incomparable, car même sur les versions scéniques de ces dernières années Mikkey Dee n'a pas réussi à (re)trouver cette patte propre au marteleur britannique c'est dire !
2 – The Chase is Better than the Catch
Un des titres les plus heavy et mid-tempo de la première époque des trois compères, très simple en apparence il est d'une précision remarquable et les cassures sont d'une efficacité redoutable.
1 – Overkill
Que dire de plus sur ce classique qui conclût tous leurs concerts depuis plusieurs décennies, il est reconnaissable entre mille rien qu'à son introduction grâce à sa partie de double endiablée conjuguée à une vitesse élevée qui ne s'arrête quasiment jamais. Si on ne devait ne retenir qu'un seul titre de leur imposante discographie ça serait celui-là, grâce notamment à ce début mémorable.
Il y'aurait pu tout aussi y avoir dans cette liste : « Ace of Spades » pour son accélération de départ et son break central, « Stay Clean » pour son célèbre roulement du début, « Dancing on your Grave » et « Love me Forever » dans des registres si différents du reste, et également tant d'autres mais ça serait trop long de tous les citer.
L'occasion est donc belle de réécouter les meilleurs titres des britanniques avec son marteleur fou et de partager souvenirs et anecdotes liés de près ou de loin à lui.
5 – The One To Sing The Blues
Avec sa grosse intro de batterie et sa rythmique très lourde il figure sur le mythique « 1916 » où l'animal montre qu'il en a encore sous la semelle malgré les excès, et au milieu de classiques comme « Going to brazil » ou « I'm so bad, baby i don't care » ce morceau méconnu ne fait absolument pas tâche.
4 – Capricorn
Figurant sur l'énorme « Overkill » c'est un des morceaux les plus groovy jamais sorti par le trio, avec sa basse ronflante, sa guitare très fine et ce jeu presque funk le batteur s'éclate comme jamais avec cette rythmique atypique et presque dansante.
3 – I Got Mine
Heureusement que la formation actuelle a eu la bonne idée de réhabiliter « Another Perfect Day », disque tant décrié pendant des lustres il faudra attendre plus de vingt ans pour redécouvrir sur scène l'étendue du niveau des compositions qui y figure. Sur celle-ci le jeu se fait plus sec, plus précis et même s'il surprend au début ça reste incomparable, car même sur les versions scéniques de ces dernières années Mikkey Dee n'a pas réussi à (re)trouver cette patte propre au marteleur britannique c'est dire !
2 – The Chase is Better than the Catch
Un des titres les plus heavy et mid-tempo de la première époque des trois compères, très simple en apparence il est d'une précision remarquable et les cassures sont d'une efficacité redoutable.
1 – Overkill
Que dire de plus sur ce classique qui conclût tous leurs concerts depuis plusieurs décennies, il est reconnaissable entre mille rien qu'à son introduction grâce à sa partie de double endiablée conjuguée à une vitesse élevée qui ne s'arrête quasiment jamais. Si on ne devait ne retenir qu'un seul titre de leur imposante discographie ça serait celui-là, grâce notamment à ce début mémorable.
Il y'aurait pu tout aussi y avoir dans cette liste : « Ace of Spades » pour son accélération de départ et son break central, « Stay Clean » pour son célèbre roulement du début, « Dancing on your Grave » et « Love me Forever » dans des registres si différents du reste, et également tant d'autres mais ça serait trop long de tous les citer.
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Top 5 des groupes has-been par Bras Cassé
publication le : 24/10/2015
publication le : 24/10/2015
Avant toute chose, que signifie Has-Been? La traduction en provenance de l'anglais signifie « Avoir été » . Dans ce cas de figure, nous parlons de groupes qui ont eu du succès à un moment donné de leur carrière, mais qui n'ont pas su évoluer avec leur temps, qui n'ont pas su appréhender le virage artistique nécessaire pour traverser les âges. Sont mentionnés aussi les combos très fortement attachés à un style ou à une période bien définie, pour fatalement sombrer lorsque leur domaine de prédilection n'a plus eu le vent en poupe.
Nul besoin de rappeler que ce Top 5 n'engage que moi, et je suis par avance désolé si ces quelques lignes froissent la sensibilité de quelque uns d'entre vous. Ces combos has-been ont tous pour point commun de me laisser dubitatif lorsque je vois quelqu'un porter un t-shirt à leur effigie. Ma réaction est toujours la même : Mec, jette ce t-shirt, et vis avec ton temps !
5 - FEAR FACTORY
Demanufacture a bercé toute une génération. Que Fear Factory fut précieux pour notre scène et fort apprécié autrefois, pour ne susciter que moquerie et lassitude aujourd'hui. Un lecteur assidu de VS Ivan Grozny a eu une remarque très juste: Un groupe « futuriste » à la recherche de son passé, ça donne forcément quelque chose d'un peu kitsch. Le nouveau millénaire leur a fait beaucoup de mal. Fear Factory aujourd'hui est une parodie embarrassante de lui-même, typiquement le patronyme que tu aurais aimé voir s'arrêter au sommet pour ne laisser que des albums intemporels, c'est-à-dire plus ou moins leurs 3 premiers opus. Ce n'est cependant pas le chemin qu'ils ont décidé de prendre. Résultat : tous les membres ont sauté à pied-joint dans la médiocrité, au sein de FF mais aussi de leur autres combos, pour une bande mecs qui vivent dans une période révolue, offrant une musique clichée, aux structures bâclées et ennuyantes, et qui se répète inlassablement. Fear Factory a noyé son chef d'œuvre Demanufacture dans un océan de suffisance.
4 - CRADLE OF FILTH
Les anglais ont su rendre le black metal populaire à une époque où le Metal se cherchait de nouvelles figures de proues. Peu extrême, à l'imaginaire très fourni, et au frontman charismatique, Cradle a su se rendre indispensable en arrivant au bon moment au bon endroit. Les brulots Dusk... and Her Embrace et Cruelty and the Beast leur ont permis d'assoir leur musique sur l'échiquier mondial. Malheureusement, leur look ridicule n'a plus convaincu une fois leur fanbase vieillissante où les combos plus mystérieux/mystiques remportaient davantage de suffrages. Quelques opus particulièrement décevants ont contrarié les fans les plus assidus, au point que ceux-ci ont même arrêté de porter les ignobles t-shirt à l'effigie de Cradle of Filth.
3 - DIMMU BORGIR
L'impact que les norvégiens ont eu sur la scène a été considérable. Au même titre que Cradle justement, ils ont su offrir pendant une dizaine d'années des sorties d'exception, en remplissant des salles conséquentes et mettant leur patronyme dans tous les charts musicaux. Et puis la mode est passée. La sortie des mauvais In Sorte Diaboli puis Abrahadabra les ont éloignés de leurs habituelles couvertures de Metallian ou tête d'affiche au Wacken, poussant le groupe dans un gouffre duquel il n'est toujours pas sorti. Dimmu Borgir est un combo que nous avons mis impitoyablement aux oubliettes.
2 - CHILDREN OF BODOM
Alexi Laiho est un guitariste hors pair. Les 3 premiers albums de Children of Bodom font partie des classiques que tout curieux entrant dans le monde magique du Metal à la fin des 90' se devait d'écouter. A l'instar des groupes mentionnés ci-dessus, Children avait ce qu'il fallait d'extrême pour attirer le chaland sans le faire fuir. Cependant, le virage n'a pas été correctement négocié où les finlandais ont adopté la pire des stratégies, en s'entêtant dans leurs univers pour reproduire à l'infini les mêmes titres, mais à chaque fois moins bons, moins pertinents, destiné à un public qui évolue et veut voir ses combos faire de même.
1 - SLIPKNOT
Les américains ont bouleversé l'histoire de la musique en surfant et tirant profit du style des 90' : le Neo Metal. Tout metalleux annonçant avec dédain qu'il n'a jamais écouté ne serait-ce que leur seconde sortie éponyme ne nous dit pas toute la vérité. Cet album justement, mouvement de foire plus que réel opus de qualité, a tout de même envouté le monde entier! Mais remettons les choses à leur place, Slipknot a acquis sa notoriété plus pour l'engouement qu'il suscite que pour la qualité de sa musique, en s'étant fourvoyé dès le premier instant dans la médiocrité et la facilité, que ce soit au niveau des paroles, de l'attitude, de leurs déclarations puériles et leur look racoleur. Leur nouvelle direction en a ravi certain, d'autres moins, pour un combo tristement devenu l'ombre de lui-même. Qui achète encore leurs albums ? Qui se déplace pour les voir en concert aujourd'hui ? Qui oserait porter un t-shirt à leur effigie ?
Les vidéos sont issues de 2015, sauf pour DIMMU BORGIR qui n'a pas tourné cette année, où chacun y jouent bien entendu ses anciens morceaux. A mes yeux, quelques autres formations avaient leur place au chaud dans ce classement, que ce soit PLEYMO, WATCHA, KORN, AMON AMARTH, SOULFLY, LIMP BIZKIT ou autres, mais je n'en ai retenu que 5. Et vous, quels sont les vôtres ?
Nul besoin de rappeler que ce Top 5 n'engage que moi, et je suis par avance désolé si ces quelques lignes froissent la sensibilité de quelque uns d'entre vous. Ces combos has-been ont tous pour point commun de me laisser dubitatif lorsque je vois quelqu'un porter un t-shirt à leur effigie. Ma réaction est toujours la même : Mec, jette ce t-shirt, et vis avec ton temps !
5 - FEAR FACTORY
Demanufacture a bercé toute une génération. Que Fear Factory fut précieux pour notre scène et fort apprécié autrefois, pour ne susciter que moquerie et lassitude aujourd'hui. Un lecteur assidu de VS Ivan Grozny a eu une remarque très juste: Un groupe « futuriste » à la recherche de son passé, ça donne forcément quelque chose d'un peu kitsch. Le nouveau millénaire leur a fait beaucoup de mal. Fear Factory aujourd'hui est une parodie embarrassante de lui-même, typiquement le patronyme que tu aurais aimé voir s'arrêter au sommet pour ne laisser que des albums intemporels, c'est-à-dire plus ou moins leurs 3 premiers opus. Ce n'est cependant pas le chemin qu'ils ont décidé de prendre. Résultat : tous les membres ont sauté à pied-joint dans la médiocrité, au sein de FF mais aussi de leur autres combos, pour une bande mecs qui vivent dans une période révolue, offrant une musique clichée, aux structures bâclées et ennuyantes, et qui se répète inlassablement. Fear Factory a noyé son chef d'œuvre Demanufacture dans un océan de suffisance.
4 - CRADLE OF FILTH
Les anglais ont su rendre le black metal populaire à une époque où le Metal se cherchait de nouvelles figures de proues. Peu extrême, à l'imaginaire très fourni, et au frontman charismatique, Cradle a su se rendre indispensable en arrivant au bon moment au bon endroit. Les brulots Dusk... and Her Embrace et Cruelty and the Beast leur ont permis d'assoir leur musique sur l'échiquier mondial. Malheureusement, leur look ridicule n'a plus convaincu une fois leur fanbase vieillissante où les combos plus mystérieux/mystiques remportaient davantage de suffrages. Quelques opus particulièrement décevants ont contrarié les fans les plus assidus, au point que ceux-ci ont même arrêté de porter les ignobles t-shirt à l'effigie de Cradle of Filth.
3 - DIMMU BORGIR
L'impact que les norvégiens ont eu sur la scène a été considérable. Au même titre que Cradle justement, ils ont su offrir pendant une dizaine d'années des sorties d'exception, en remplissant des salles conséquentes et mettant leur patronyme dans tous les charts musicaux. Et puis la mode est passée. La sortie des mauvais In Sorte Diaboli puis Abrahadabra les ont éloignés de leurs habituelles couvertures de Metallian ou tête d'affiche au Wacken, poussant le groupe dans un gouffre duquel il n'est toujours pas sorti. Dimmu Borgir est un combo que nous avons mis impitoyablement aux oubliettes.
2 - CHILDREN OF BODOM
Alexi Laiho est un guitariste hors pair. Les 3 premiers albums de Children of Bodom font partie des classiques que tout curieux entrant dans le monde magique du Metal à la fin des 90' se devait d'écouter. A l'instar des groupes mentionnés ci-dessus, Children avait ce qu'il fallait d'extrême pour attirer le chaland sans le faire fuir. Cependant, le virage n'a pas été correctement négocié où les finlandais ont adopté la pire des stratégies, en s'entêtant dans leurs univers pour reproduire à l'infini les mêmes titres, mais à chaque fois moins bons, moins pertinents, destiné à un public qui évolue et veut voir ses combos faire de même.
1 - SLIPKNOT
Les américains ont bouleversé l'histoire de la musique en surfant et tirant profit du style des 90' : le Neo Metal. Tout metalleux annonçant avec dédain qu'il n'a jamais écouté ne serait-ce que leur seconde sortie éponyme ne nous dit pas toute la vérité. Cet album justement, mouvement de foire plus que réel opus de qualité, a tout de même envouté le monde entier! Mais remettons les choses à leur place, Slipknot a acquis sa notoriété plus pour l'engouement qu'il suscite que pour la qualité de sa musique, en s'étant fourvoyé dès le premier instant dans la médiocrité et la facilité, que ce soit au niveau des paroles, de l'attitude, de leurs déclarations puériles et leur look racoleur. Leur nouvelle direction en a ravi certain, d'autres moins, pour un combo tristement devenu l'ombre de lui-même. Qui achète encore leurs albums ? Qui se déplace pour les voir en concert aujourd'hui ? Qui oserait porter un t-shirt à leur effigie ?
Les vidéos sont issues de 2015, sauf pour DIMMU BORGIR qui n'a pas tourné cette année, où chacun y jouent bien entendu ses anciens morceaux. A mes yeux, quelques autres formations avaient leur place au chaud dans ce classement, que ce soit PLEYMO, WATCHA, KORN, AMON AMARTH, SOULFLY, LIMP BIZKIT ou autres, mais je n'en ai retenu que 5. Et vous, quels sont les vôtres ?
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Spécial Theodor Kittelsen par forlorn
publication le : 19/09/2015
publication le : 19/09/2015
Un Top n'engage que son auteur. Nos goûts étant conditionnés par nos connaissances, un Top est toujours susceptible d'évoluer. (traduction: je ne parle que de ce que je connais). L'objectif de ce Blog est de susciter le débat, d'encourager les échanges. Soyez curieux et n'hésitez pas à proposer le votre.
Dans le metal, l'iconographie a toujours été primordiale. Du premier vinyle de Black Sabbath à nos jours, nombre d'artistes se sont distingués, contribuant à façonner notre imaginaire. La liste est longue, très longue.
Précédemment abordés dans le Blog:
Travis Smith et Michael Whelan (Etats-Unis), Kristian 'Necrolord' Wåhlin (Suède), Kris Verwimp (Belgique)
Dan Seagrave et Dave McKean (Angleterre), Andreas Marschall (Allemagne), Jean-Pascal Fournier (France).
Jusqu'ici, il a été question de contemporains. Cette fois intéressons-nous à un artiste passé à la postérité:
le Norvégien THEODOR KITTELSEN (27/04/1857 - 21/01/1914).
Autoportrait, 1891
Issu d'une famille nombreuse (8 enfants), Theodor Severin Kittelsen naît en 1857 à Kragerø, une ville portuaire du sud du pays. Âgé de 11 ans à la mort de son père, il est envoyé en apprentissage d'horlogerie. 6 ans plus tard, le marchand d'art Diderich Maria Aall découvre son potentiel et choisit de financer son éducation artistique. Theodor Kittelsen intègre dans un premier temps la Wilhelm von Hanno's drawing school de Christiania (patronyme d'Oslo à l'époque). En 1876, il rejoint l'Académie Royale de Munich, croisant la route de plusieurs compatriotes, parmi lesquels Erik Werenskiold, Skredsvig, Eilif Peterssen, Gerhard Munthe et Harriet Backer. En 1879, le mécénat de Diderich Maria Aall prend fin. Theodor Kittelsen gagne alors sa vie en tant que dessinateur pour la presse allemande. En 1882 le Norvégien gagne Paris pour un nouveau cycle d'études. 5 ans plus tard, Theodor Kittelsen rentre au pays et s'installe chez sa soeur à Lofoten, un archipel situé à proximité du cercle polaire.
Kvitebjorn - Kong Valemon, 1912 / Skogtroll, 1906
Au contact de la nature sauvage, Theodor Kittelsen libère son inspiration, accumulant textes, dessins et peintures. Il accède à la célébrité grâce à ses illustrations pour les Contes de Norvège (Norske folkeeventyr) de Peter Christen Asbjørnsen et Jørgen Moe. Theodor Kittelsen retourne à la civilisation en 1899 en s'installant près de Prestfoss dans le sud du pays. En 1900 son artbook Svartedauen consacré à la Peste Noire ne passe pas inaperçu. En 1908 il est fait chevalier de l'Ordre Royal Norvégien de Saint-Olaf (Den Kongelige Norske St. Olavs Orden). Mais sa santé décline et il est contraint de vendre sa propriété de Lauvlia en 1910. L'artiste rend son dernier soupir en 1914 à l'âge de 57 ans. Considéré comme l'un des plus grands artistes norvégiens, Theodor Kittelsen reste cependant méconnu à l'échelle mondiale, son nom n'apparaissant que rarement dans les registres d'artistes/peintres célèbres. Un musée national porte son nom (voir Blaafarveværket). A l'occasion du 100ème anniversaire de sa mort, une exposition lui a été consacrée en 2014 et passe pour avoir été la plus importante de l'ère moderne. La maison de son enfance à Kragerø et la propriété de Lauvlia qu'il possédait de 1899 à 1910 sont également devenues des musées privés.
Action de grève, 1879
Entre néo-romantisme et art naïf, l'oeuvre de Kittelsen semblait prédestinée à servir de support à la fameuse génération black metal apparue un siècle plus tard. A noter que si ses illustrations de fantasy ont fait sa réputation (les trolls en particulier), Theodor Kittelsen a également fait preuve de plus de réalisme (voir son autoportrait ou le visuel ci-dessus). Passons maintenant au Top 5.
5/ EMPYRIUM - Where at Night the Wood Grouse Plays (1999)
1999, où l'année du changement pour Markus Stock (aka Ulf Theodor Schwadorf). Suite au départ du claviériste Andreas Bach, l'Allemand s'éloigne des rivages metal pour s'aventurer plus franchement en territoire dark folk. Un 3ème album aux allures de brouillon préparant l'incontournable Weiland. Artwork évidemment signé Kittelsen.
4/ SATYRICON & WONGRAVEN (1994-1995)
A l'instar de Varg Vikernes, Sigurd 'Satyr' Wongraven fait parti des premiers à s'être employé à faire connaître l'oeuvre de Theodor Kittelsen à la communauté metal. Après de discrètes références dans les livrets de Dark Medieval Times & The Shadowthrone, le Norvégien l'expose au premier plan avec le visuel de Fjelltronen, l'unique album de son projet solo Wongraven.
3/ OTYG - Älvefärd & Sagovindars Boning (1998-1999)
En parallèle de son projet solo, le Suédois Andreas 'Vintersorg' Hedlund fonde ce groupe à l'approche plus folk. Qu'il s'agisse de l'artwork (Älvefärd) ou du livret (Sagovindars Boning), l'esthétique d'Otyg est indissociable de l'oeuvre de Kittelsen. Une bonne occasion de jeter un oeil aux Remembers.
2/ WHEN - The Black Death (1992)
"Comment un visuel aussi vilain peut-il figurer dans ce Top, de surcroit aussi bien classé? En plus il n'est pas de Kittelsen." La raison? Son livret, qui comprend plusieurs illustrations tirées du fameux Svartedauen. Par exemple Fattigmannen [repris par Vikernes comme visuel de l'album Hvis lyset tar oss (1994)] ou Pesta i trappen [repris par Nagash comme visuel de la Demo From the Storm of Shadows (1994) de son groupe Covenant (plus tard renommé The Kovenant)]. Pour un aperçu du livret, direction discogs.
When kessecé? Un projet solo de Lars Pedersen, un musicien issu de la scène post-punk. Ce concept-album sur les ravages de la Peste Noire en 1349 se compose d'un unique titre de dark ambient de 38 minutes (pour les curieux, il s'écoute ICI). Longtemps introuvable, cet enregistrement a finalement été réédité en mars 2015. A noter, l'implication de Kristoffer Rigg (Ulver).
1/ BURZUM - Hvis lyset tar oss & Filosofem (1994-1996)
A l'échelle de l'underground, difficile de faire plus iconique que le visuel de Filosofem. Un grand classique entré dans la mémoire collective, associant à jamais, pour le meilleur et le pire, les oeuvres de Vikernes et Kittelsen.
A votre tour. Partagez vos préférences et anecdotes.
Dans le metal, l'iconographie a toujours été primordiale. Du premier vinyle de Black Sabbath à nos jours, nombre d'artistes se sont distingués, contribuant à façonner notre imaginaire. La liste est longue, très longue.
Précédemment abordés dans le Blog:
Travis Smith et Michael Whelan (Etats-Unis), Kristian 'Necrolord' Wåhlin (Suède), Kris Verwimp (Belgique)
Dan Seagrave et Dave McKean (Angleterre), Andreas Marschall (Allemagne), Jean-Pascal Fournier (France).
Jusqu'ici, il a été question de contemporains. Cette fois intéressons-nous à un artiste passé à la postérité:
Autoportrait, 1891
Issu d'une famille nombreuse (8 enfants), Theodor Severin Kittelsen naît en 1857 à Kragerø, une ville portuaire du sud du pays. Âgé de 11 ans à la mort de son père, il est envoyé en apprentissage d'horlogerie. 6 ans plus tard, le marchand d'art Diderich Maria Aall découvre son potentiel et choisit de financer son éducation artistique. Theodor Kittelsen intègre dans un premier temps la Wilhelm von Hanno's drawing school de Christiania (patronyme d'Oslo à l'époque). En 1876, il rejoint l'Académie Royale de Munich, croisant la route de plusieurs compatriotes, parmi lesquels Erik Werenskiold, Skredsvig, Eilif Peterssen, Gerhard Munthe et Harriet Backer. En 1879, le mécénat de Diderich Maria Aall prend fin. Theodor Kittelsen gagne alors sa vie en tant que dessinateur pour la presse allemande. En 1882 le Norvégien gagne Paris pour un nouveau cycle d'études. 5 ans plus tard, Theodor Kittelsen rentre au pays et s'installe chez sa soeur à Lofoten, un archipel situé à proximité du cercle polaire.
Kvitebjorn - Kong Valemon, 1912 / Skogtroll, 1906
Au contact de la nature sauvage, Theodor Kittelsen libère son inspiration, accumulant textes, dessins et peintures. Il accède à la célébrité grâce à ses illustrations pour les Contes de Norvège (Norske folkeeventyr) de Peter Christen Asbjørnsen et Jørgen Moe. Theodor Kittelsen retourne à la civilisation en 1899 en s'installant près de Prestfoss dans le sud du pays. En 1900 son artbook Svartedauen consacré à la Peste Noire ne passe pas inaperçu. En 1908 il est fait chevalier de l'Ordre Royal Norvégien de Saint-Olaf (Den Kongelige Norske St. Olavs Orden). Mais sa santé décline et il est contraint de vendre sa propriété de Lauvlia en 1910. L'artiste rend son dernier soupir en 1914 à l'âge de 57 ans. Considéré comme l'un des plus grands artistes norvégiens, Theodor Kittelsen reste cependant méconnu à l'échelle mondiale, son nom n'apparaissant que rarement dans les registres d'artistes/peintres célèbres. Un musée national porte son nom (voir Blaafarveværket). A l'occasion du 100ème anniversaire de sa mort, une exposition lui a été consacrée en 2014 et passe pour avoir été la plus importante de l'ère moderne. La maison de son enfance à Kragerø et la propriété de Lauvlia qu'il possédait de 1899 à 1910 sont également devenues des musées privés.
Action de grève, 1879
Entre néo-romantisme et art naïf, l'oeuvre de Kittelsen semblait prédestinée à servir de support à la fameuse génération black metal apparue un siècle plus tard. A noter que si ses illustrations de fantasy ont fait sa réputation (les trolls en particulier), Theodor Kittelsen a également fait preuve de plus de réalisme (voir son autoportrait ou le visuel ci-dessus). Passons maintenant au Top 5.
5/ EMPYRIUM - Where at Night the Wood Grouse Plays (1999)
1999, où l'année du changement pour Markus Stock (aka Ulf Theodor Schwadorf). Suite au départ du claviériste Andreas Bach, l'Allemand s'éloigne des rivages metal pour s'aventurer plus franchement en territoire dark folk. Un 3ème album aux allures de brouillon préparant l'incontournable Weiland. Artwork évidemment signé Kittelsen.
4/ SATYRICON & WONGRAVEN (1994-1995)
A l'instar de Varg Vikernes, Sigurd 'Satyr' Wongraven fait parti des premiers à s'être employé à faire connaître l'oeuvre de Theodor Kittelsen à la communauté metal. Après de discrètes références dans les livrets de Dark Medieval Times & The Shadowthrone, le Norvégien l'expose au premier plan avec le visuel de Fjelltronen, l'unique album de son projet solo Wongraven.
3/ OTYG - Älvefärd & Sagovindars Boning (1998-1999)
En parallèle de son projet solo, le Suédois Andreas 'Vintersorg' Hedlund fonde ce groupe à l'approche plus folk. Qu'il s'agisse de l'artwork (Älvefärd) ou du livret (Sagovindars Boning), l'esthétique d'Otyg est indissociable de l'oeuvre de Kittelsen. Une bonne occasion de jeter un oeil aux Remembers.
2/ WHEN - The Black Death (1992)
"Comment un visuel aussi vilain peut-il figurer dans ce Top, de surcroit aussi bien classé? En plus il n'est pas de Kittelsen." La raison? Son livret, qui comprend plusieurs illustrations tirées du fameux Svartedauen. Par exemple Fattigmannen [repris par Vikernes comme visuel de l'album Hvis lyset tar oss (1994)] ou Pesta i trappen [repris par Nagash comme visuel de la Demo From the Storm of Shadows (1994) de son groupe Covenant (plus tard renommé The Kovenant)]. Pour un aperçu du livret, direction discogs.
When kessecé? Un projet solo de Lars Pedersen, un musicien issu de la scène post-punk. Ce concept-album sur les ravages de la Peste Noire en 1349 se compose d'un unique titre de dark ambient de 38 minutes (pour les curieux, il s'écoute ICI). Longtemps introuvable, cet enregistrement a finalement été réédité en mars 2015. A noter, l'implication de Kristoffer Rigg (Ulver).
1/ BURZUM - Hvis lyset tar oss & Filosofem (1994-1996)
A l'échelle de l'underground, difficile de faire plus iconique que le visuel de Filosofem. Un grand classique entré dans la mémoire collective, associant à jamais, pour le meilleur et le pire, les oeuvres de Vikernes et Kittelsen.
A votre tour. Partagez vos préférences et anecdotes.
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TOP 5 des titres d'Iron Maiden jamais joués en live par gardian666
publication le : 30/08/2015
publication le : 30/08/2015
Cette semaine, Iron Maiden a annoncé ses plans scéniques pour 2016. L'occasion de présenter un petit top 5 de ces titres jamais joués en live (à notre connaissance) par la Vierge de Fer.
Voici déjà une liste non-exhaustive et pêle-mêle de morceaux d'Iron Maiden qui n'ont pas pris vie en concerts :
Deja-Vu, Flash of the Blade, Back in the Village, Quest for Fire, Sun and Steel, Invaders, Gangland, Prodigal Son, Run Silent Run Deep, Fates Warning, Fear is the Key, The Fugitive, Chains of Misery, The Apparition, Judas be my Guide, Weekend Warrior, 2 A.M., The Unbeliever, Judgement of Heaven, Look for the Truth, Como Estais Amigos, The Thin Line Between Love and Hate, Montségur, Gates of Tomorrow, Age of Innoncence, Face in the Sand, New Frontier, Mother of Mercy, The Man Who Would Be King, Starblind, Isle of Avalon, The Alchemist.
Le top 5 (plutôt 7 en réalité) en question est le suivant :
5. Mother Russia ou Nomad
Le final épique et intriguant de « No Prayer for the Dying » n'était pas joué durant le No Prayer for the Road Tour (octobre 1990 – avril 1991) et c'est bien dommage car il est à mon goût l'un des meilleurs titres de l'album. Il n'a par la suite jamais été intégré aux setlists du groupe.
Quant à « Nomad », l'une des compositions fleuves de Brave New World, dont la longue partie instrumentale a de troublantes (et assumées) ressemblances avec le 'Life's Shadow' de Beckett (1974), elle aurait peut être pu être intégrée au Brave New World Tour ; cependant lors de cette tournée, Iron Maiden jouait déjà 'The Clansman', 'Sign of the Cross' et 'Dream of Mirrors' comme chansons avoisinant ou dépassant les 10 minutes.
4. Childhood's End
Pendant le Fear of the Dark Tour, Maiden jouait à peine la moitié de « Fear of the Dark » (5 titres sur 12), malheureusement 'Childhoo's End' n'était pas inclus dans la sélection. Outre sa ligne de basse marquante, je suis particulièrement fan de la (longue) partie centrale instrumentale de cette composition avec ses leads mélodiques répétés qui restent pour toujours en tête. Cette piste contient de nombreuses caractéristiques du groupe : le jeu léché de McBrain, les intonations appuyées de Bruce sur le refrain, l'accélération presque soudaine qui lance le 'break' instrumental, etc.
3. The Duellists
Lors du mythique World Slavery Tour qui emmena Iron Maiden sur 4 continents, les titres extraits de « Powerslave » représentaient un tiers du set. Il y avait les 4 pièces les plus connues de l'album (et régulièrement interprétées lors des tournées suivantes) et l'instrumental 'Losfer Words (Big 'Orra)'. Le grand absent des setlists avait pour nom 'The Duellists' et il est bien regrettable que Maiden ne l'ait jamais joué en live. C'est une chanson brillante dans sa structure et puissante émotionnellement. Écrite par Steve Harris, elle est basée sur le film du même nom de Ridley Scott, réalisé
en 1977, lui-même inspiré d'une nouvelle de Joseph Conrad datant de 1907.
Pendant que j'ai le nez dans « Powerslave », je n'aurais pas non plus été contre entendre un jour 'Flash of the Blade' et 'Back in the Village'...
2. The Prophecy ou Only the Good Die Young
J'ai un peu de mal à départager ces 2 titres un peu sous estimés, tous les deux issus de « Seventh Son of a Seventh Son ». 'The Prophecy' est une pièce assez théâtrale, principalement la prestation de Bruce, son final acoustique est somptueux (et fait écho à une introduction non moins sublime). Ce n'est pas la compo la plus 'évidente' de Maiden, elle est certainement en deçà des 'Infinite Dreams' et autre 'Seventh Son of a Seventh Son' mais ça ne m'aurait pas dérangé de l'entendre au moins une fois à la place de disons...'Can I Play With Madness ?'.
De même pour 'Only the Good Die Young', chanson dynamique au refrain mémorable qui aurait pu avoir sa place avant le rappel. Et ses lignes de basse didiou ! Steve Harris est particulièrement impressionnant sur ce morceau.
1. Alexander the Great
Début 1986, Steve Harris est totalement absorbé par la vie d'Alexandre le Grand ; il lui a fallu un peu moins de 2 semaines pour entièrement composer cette pièce maîtresse et épique de « Somewhere in Time ». Elle était assurément la grande absente du Somewhere on Tour et n'a jamais eu par la suite la possibilité d'être intégrée aux setlists de Maiden.
Steve Harris avait, il me semble, expliqué que cette composition était trop complexe à restituer sur scène. Elle fait pourtant partie des meilleurs morceaux du groupe, je dirais même qu'elle fait l'unanimité chez les fans de Maiden, on parle d'un véritable bijou musical, le genre de titre qui vaut à lui seul l'achat de l'album. Impossible de se lasser de ses 8'30 :
Bonus :
The Loneliness of the Long Distance Runner
Autre pépite haletante issue de « Somewhere in Time », 'The Loneliness of the Long Distance Runner' a eu droit à une seule interprétation live dans toute la carrière d'Iron Maiden. C'était lors du lancement de la tournée, le 10 septembre 1986 à Belgrade. Dès la 2ème date, le groupe a estimé qu'elle s'intégrait mal à la setlist et décide d'avancer 'Sea of Madness', originellement joué en milieu de concert. Numériquement, c'est 'Where Eagles Dare' et surtout 'Phantom of the Opera' qui remplacèrent celle qui est restée le coup d'un soir.
Et vous, quels titres d'Iron Maiden jamais joués en live auriez vous souhaité entendre ?
Voici déjà une liste non-exhaustive et pêle-mêle de morceaux d'Iron Maiden qui n'ont pas pris vie en concerts :
Deja-Vu, Flash of the Blade, Back in the Village, Quest for Fire, Sun and Steel, Invaders, Gangland, Prodigal Son, Run Silent Run Deep, Fates Warning, Fear is the Key, The Fugitive, Chains of Misery, The Apparition, Judas be my Guide, Weekend Warrior, 2 A.M., The Unbeliever, Judgement of Heaven, Look for the Truth, Como Estais Amigos, The Thin Line Between Love and Hate, Montségur, Gates of Tomorrow, Age of Innoncence, Face in the Sand, New Frontier, Mother of Mercy, The Man Who Would Be King, Starblind, Isle of Avalon, The Alchemist.
Le top 5 (plutôt 7 en réalité) en question est le suivant :
5. Mother Russia ou Nomad
Le final épique et intriguant de « No Prayer for the Dying » n'était pas joué durant le No Prayer for the Road Tour (octobre 1990 – avril 1991) et c'est bien dommage car il est à mon goût l'un des meilleurs titres de l'album. Il n'a par la suite jamais été intégré aux setlists du groupe.
Quant à « Nomad », l'une des compositions fleuves de Brave New World, dont la longue partie instrumentale a de troublantes (et assumées) ressemblances avec le 'Life's Shadow' de Beckett (1974), elle aurait peut être pu être intégrée au Brave New World Tour ; cependant lors de cette tournée, Iron Maiden jouait déjà 'The Clansman', 'Sign of the Cross' et 'Dream of Mirrors' comme chansons avoisinant ou dépassant les 10 minutes.
4. Childhood's End
Pendant le Fear of the Dark Tour, Maiden jouait à peine la moitié de « Fear of the Dark » (5 titres sur 12), malheureusement 'Childhoo's End' n'était pas inclus dans la sélection. Outre sa ligne de basse marquante, je suis particulièrement fan de la (longue) partie centrale instrumentale de cette composition avec ses leads mélodiques répétés qui restent pour toujours en tête. Cette piste contient de nombreuses caractéristiques du groupe : le jeu léché de McBrain, les intonations appuyées de Bruce sur le refrain, l'accélération presque soudaine qui lance le 'break' instrumental, etc.
3. The Duellists
Lors du mythique World Slavery Tour qui emmena Iron Maiden sur 4 continents, les titres extraits de « Powerslave » représentaient un tiers du set. Il y avait les 4 pièces les plus connues de l'album (et régulièrement interprétées lors des tournées suivantes) et l'instrumental 'Losfer Words (Big 'Orra)'. Le grand absent des setlists avait pour nom 'The Duellists' et il est bien regrettable que Maiden ne l'ait jamais joué en live. C'est une chanson brillante dans sa structure et puissante émotionnellement. Écrite par Steve Harris, elle est basée sur le film du même nom de Ridley Scott, réalisé
en 1977, lui-même inspiré d'une nouvelle de Joseph Conrad datant de 1907.
Pendant que j'ai le nez dans « Powerslave », je n'aurais pas non plus été contre entendre un jour 'Flash of the Blade' et 'Back in the Village'...
2. The Prophecy ou Only the Good Die Young
J'ai un peu de mal à départager ces 2 titres un peu sous estimés, tous les deux issus de « Seventh Son of a Seventh Son ». 'The Prophecy' est une pièce assez théâtrale, principalement la prestation de Bruce, son final acoustique est somptueux (et fait écho à une introduction non moins sublime). Ce n'est pas la compo la plus 'évidente' de Maiden, elle est certainement en deçà des 'Infinite Dreams' et autre 'Seventh Son of a Seventh Son' mais ça ne m'aurait pas dérangé de l'entendre au moins une fois à la place de disons...'Can I Play With Madness ?'.
De même pour 'Only the Good Die Young', chanson dynamique au refrain mémorable qui aurait pu avoir sa place avant le rappel. Et ses lignes de basse didiou ! Steve Harris est particulièrement impressionnant sur ce morceau.
1. Alexander the Great
Début 1986, Steve Harris est totalement absorbé par la vie d'Alexandre le Grand ; il lui a fallu un peu moins de 2 semaines pour entièrement composer cette pièce maîtresse et épique de « Somewhere in Time ». Elle était assurément la grande absente du Somewhere on Tour et n'a jamais eu par la suite la possibilité d'être intégrée aux setlists de Maiden.
Steve Harris avait, il me semble, expliqué que cette composition était trop complexe à restituer sur scène. Elle fait pourtant partie des meilleurs morceaux du groupe, je dirais même qu'elle fait l'unanimité chez les fans de Maiden, on parle d'un véritable bijou musical, le genre de titre qui vaut à lui seul l'achat de l'album. Impossible de se lasser de ses 8'30 :
Bonus :
The Loneliness of the Long Distance Runner
Autre pépite haletante issue de « Somewhere in Time », 'The Loneliness of the Long Distance Runner' a eu droit à une seule interprétation live dans toute la carrière d'Iron Maiden. C'était lors du lancement de la tournée, le 10 septembre 1986 à Belgrade. Dès la 2ème date, le groupe a estimé qu'elle s'intégrait mal à la setlist et décide d'avancer 'Sea of Madness', originellement joué en milieu de concert. Numériquement, c'est 'Where Eagles Dare' et surtout 'Phantom of the Opera' qui remplacèrent celle qui est restée le coup d'un soir.
Et vous, quels titres d'Iron Maiden jamais joués en live auriez vous souhaité entendre ?
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Spécial Metal Chilien par forlorn
publication le : 25/08/2015
publication le : 25/08/2015
Un Top n'engage que son auteur. Nos goûts étant conditionnés par nos connaissances, un Top est toujours susceptible d'évoluer. (traduction: je ne parle que de ce que je connais). L'objectif de ce Blog est de susciter le débat, d'encourager les échanges. Soyez curieux et n'hésitez pas à proposer le votre.
De longues années durant, la scène sud-américaine est restée confinée à l'underground (le Brésil étant l'exception à la règle). Si la situation s'est quelque peu arrangée depuis l'avènement du net, s'expatrier demeure encore aujourd'hui le meilleur moyen de se faire connaitre. Direction le Chili (cette longue bande de terre coincée entre l'océan Pacifique et la célèbre Cordillère des Andes) pour une séquence exploration.
Les Absents
Comme d'habitude, je rappelle qu'un Top n'a pas pour vocation d'archiver TOUS les groupes concernés (surtout sur un sujet aussi ouvert). Pour les curieux et autres adeptes du 'il manque untel', voici néanmoins une liste alphabétique additionnelle: AstorVoltaires, Atomicide, Bewitched, Capilla Ardiente, Criminal, Crisalida, Denun, Folkheim, Knell, Naioth, Pentagram Chile, Stigmatized, Torturer, Trimegisto, Undercroft...
Les Groupes
5/ NUCLEAR (Thrash Metal)
20 ans après sa fondation, ce groupe de thrash slayerien a fini par attirer l'attention d'un label européen.
Leur 4ème album Formula for Anarchy est sorti en juin dernier chez Candlelight (voir bandcamp).
Notez qu'une partie de leur disco (EP et live) se retrouve en téléchargement libre (voir ICI).
4/ PROCESSION (Epic Doom Trad.)
Débarquant sans crier gare, cette nouvelle génération bouscule l'ordre établi, enterrant presque la précédente.
Leur 2ème album To Reap Heavens Apart (2013) est une vraie merveille.
Notez que la moitié du groupe s'investit dans Capilla Ardiente, l'autre dans Vein.
3/ POEMA ARCANVS (Melodic Doom/Death)
Actifs depuis plus de 20 ans, ces tauliers de la scène Doom sud-américaine font preuve d'une belle longévité.
La qualité de leurs sorties est aussi une constante. Retrouvez 2 de leurs 6 albums chroniqués sur VS
et un concert entier filmé en 2012 se regarde ICI
2/ COPROFAGO (Techno-Death/Jazz)
Révélé par Sekhmet records (regretté label français), ce groupe a connu une impressionnante progression, délaissant le death metal de naguère pour un metal jazzy/expérimental capable de tenir la dragée haute aux maitres du genre. Vous aimez Cynic, Pestilence (époque Spheres) ou encore Meshuggah? C'est par ici.
Retrouvez les 2 derniers albums chroniqués sur VS. A noter des rumeurs récurrentes de reformation.
1/ MAR DE GRISES (Atmospheric Progressive Doom)
Pourvoyeur de mélodies exceptionnelles et d'atmosphères hypnotisantes, ce groupe disparu prématurément nous a légué une discographie quasi-parfaite. Retrouvez les chroniques des 3 albums (+ l'EP) ICI
Les Musiciens/Activistes
5/ Juan Escobar
Multipliant les projets undergrounds, cet activiste possède un CV des plus alléchants.
- 2006-2010: Révélé par MAR DE GRISES (Doom Prog Atmo) qu'il rejoint au poste de claviériste/vocaliste.
Bilan de cette collaboration? 2 albums: Draining the Waterheart (2008) et Streams Inwards (2010).
- Depuis 2010: Juan Escobar s'est lancé en solo avec ASTORVOLTAIRES (Melodic Doom) et a publié 2 albums, Katan Nagantü (2010) et BlackTombsForDeadSongs (2012), que je vous recommande de découvrir ICI
- Depuis 2014: Le Chilien a rejoint le collectif international APHONIC THRENODY (funeral doom) au poste de claviériste. A noter un autre projet international à l'état embryonnaire, Arrant Saudade, comprenant un Français.
4/ Daniel Flores
Méconnu par chez nous, ce multi-instrumentiste roule pourtant sa bosse en Europe depuis plus de 20 ans.
- Cofondateur de MIND'S EYE (Metal Prog) avec un certain Johan Niemann (futur Therion, Evergrey, etc).
Bilan? 6 albums enregistrés en 10 ans. Groupe à (re)découvrir via ce clip.
- S'il est surtout connu pour ses talents de batteur (voir 7days, Evil Masquerade, Fatal Force, Hubi Meisel, Secret Sphere, Tears of Anger, XsavioR, Zool), Daniel Flores est à l'aise à tous les postes, notamment aux claviers.
- Sur l'unique album de CRASH THE SYSTEM (Metal Prog), The Crowning (2009), le Chilien se charge de la plus grande partie de l'instrumentation (batterie, claviers, basse, guitares, violon, choeurs).
- Depuis 2007, il concentre son attention sur THE MURDER OF MY SWEET (Cinematic Rock). Leur 3ème album Beth Out of Hell sort le 21 août chez Frontiers records. Voir ce clip.
3/ Luis B. Galvez
Loin d'être prolifique, ce guitariste n'en a pas moins profondément marqué son époque avec les débuts de TRISTITIA (Epic Dark Doom), à savoir les fabuleux One with Darkness (1995) et Crucidiction (1996).
Si le travail vocal de Thomas Karlsson (alternant ténor et gobelin) a sa part de responsabilité dans la forte identité du groupe, les sublimes parties de guitares du sieur Galvez ont permis à Tristitia d'accéder au panthéon du genre.
Après le départ de Karlsson, Luis B. Galvez a cherché sa voie l'espace de 2 albums The Last Grief (2000 - orienté doom trad) et Garden of Darkness (2002 - doom/death à la MDB) avant de perdre complètement pied. Depuis, le Chilien a réalisé quelques Demos sous divers patronymes, mais l'inspiration semble l'avoir quitté. Un vrai gâchis.
2/ Anton Reisenegger
S'il y a bien un incontournable, c'est ce guitariste/hurleur, pionnier de l'extrême sud-américain.
- 1985-1988, 1991-1992, 2001, depuis 2009: PENTAGRAM CHILE (Thrash/Death).
Cette légende locale a fini par sortir son 1er album The Malefice en 2013.
- Depuis 1991: Leader de CRIMINAL (Post-Thrash) dont il est l'unique membre d'origine.
Leur bilan? 7 albums enregistrés entre 1994 et 2011, plusieurs d'entre eux étant chroniqués sur VS.
- Depuis 2009: LOCK UP (Death/Grind) engage Reisenegger au poste de guitariste suite au décès du regretté Jesse Pintado (Napalm Death, Terrorizer). Le Chilien oeuvre donc sur le 3ème album Necropolis Transparent (2011).
Le line-up actuel comprend Shane Embury, Nick Barker et Kevin Sharp (Brutal Truth, Venomous Concept).
- Depuis 2010: Il rejoint le groupe uruguayen INNER SANCTVM (Death Metal) au poste de guitariste/hurleur.
Le résultat? l'album Christi Testamenta (2012) qui succède à un lointain Frozen Souls (1994).
- Depuis 2012: Reisenegger a été appelé pour tenir la guitare dans UNITED FORCES. Ce supergroupe comprend Nick Barker et 2 membres de S.O.D., Billy Milano (M.O.D.) et Dan Lilker (Anthrax, Brutal Truth, Nuclear Assault).
Si United Forces s'est déjà produit sur scène, ce projet semble aujourd'hui abandonné.
- Depuis 2013: Une fois de plus recommandé par Nick Barker, il dépanne TWILIGHT OF THE GODS en tant que guitariste live. Ce tribute à Bathory comprend des membres de Primordial, Mayhem, Einherjer et Thyrfing.
1/ Tom Araya
Y a t-il vraiment besoin de présenter le légendaire frontman de SLAYER? Je ne pense pas.
Allez pour le plaisir (et le coup de vieux), c'est cadeau:
A vous maintenant.
De longues années durant, la scène sud-américaine est restée confinée à l'underground (le Brésil étant l'exception à la règle). Si la situation s'est quelque peu arrangée depuis l'avènement du net, s'expatrier demeure encore aujourd'hui le meilleur moyen de se faire connaitre. Direction le Chili (cette longue bande de terre coincée entre l'océan Pacifique et la célèbre Cordillère des Andes) pour une séquence exploration.
Les Absents
Comme d'habitude, je rappelle qu'un Top n'a pas pour vocation d'archiver TOUS les groupes concernés (surtout sur un sujet aussi ouvert). Pour les curieux et autres adeptes du 'il manque untel', voici néanmoins une liste alphabétique additionnelle: AstorVoltaires, Atomicide, Bewitched, Capilla Ardiente, Criminal, Crisalida, Denun, Folkheim, Knell, Naioth, Pentagram Chile, Stigmatized, Torturer, Trimegisto, Undercroft...
Les Groupes
5/ NUCLEAR (Thrash Metal)
20 ans après sa fondation, ce groupe de thrash slayerien a fini par attirer l'attention d'un label européen.
Leur 4ème album Formula for Anarchy est sorti en juin dernier chez Candlelight (voir bandcamp).
Notez qu'une partie de leur disco (EP et live) se retrouve en téléchargement libre (voir ICI).
4/ PROCESSION (Epic Doom Trad.)
Débarquant sans crier gare, cette nouvelle génération bouscule l'ordre établi, enterrant presque la précédente.
Leur 2ème album To Reap Heavens Apart (2013) est une vraie merveille.
Notez que la moitié du groupe s'investit dans Capilla Ardiente, l'autre dans Vein.
3/ POEMA ARCANVS (Melodic Doom/Death)
Actifs depuis plus de 20 ans, ces tauliers de la scène Doom sud-américaine font preuve d'une belle longévité.
La qualité de leurs sorties est aussi une constante. Retrouvez 2 de leurs 6 albums chroniqués sur VS
et un concert entier filmé en 2012 se regarde ICI
2/ COPROFAGO (Techno-Death/Jazz)
Révélé par Sekhmet records (regretté label français), ce groupe a connu une impressionnante progression, délaissant le death metal de naguère pour un metal jazzy/expérimental capable de tenir la dragée haute aux maitres du genre. Vous aimez Cynic, Pestilence (époque Spheres) ou encore Meshuggah? C'est par ici.
Retrouvez les 2 derniers albums chroniqués sur VS. A noter des rumeurs récurrentes de reformation.
1/ MAR DE GRISES (Atmospheric Progressive Doom)
Pourvoyeur de mélodies exceptionnelles et d'atmosphères hypnotisantes, ce groupe disparu prématurément nous a légué une discographie quasi-parfaite. Retrouvez les chroniques des 3 albums (+ l'EP) ICI
Les Musiciens/Activistes
5/ Juan Escobar
Multipliant les projets undergrounds, cet activiste possède un CV des plus alléchants.
- 2006-2010: Révélé par MAR DE GRISES (Doom Prog Atmo) qu'il rejoint au poste de claviériste/vocaliste.
Bilan de cette collaboration? 2 albums: Draining the Waterheart (2008) et Streams Inwards (2010).
- Depuis 2010: Juan Escobar s'est lancé en solo avec ASTORVOLTAIRES (Melodic Doom) et a publié 2 albums, Katan Nagantü (2010) et BlackTombsForDeadSongs (2012), que je vous recommande de découvrir ICI
- Depuis 2014: Le Chilien a rejoint le collectif international APHONIC THRENODY (funeral doom) au poste de claviériste. A noter un autre projet international à l'état embryonnaire, Arrant Saudade, comprenant un Français.
4/ Daniel Flores
Méconnu par chez nous, ce multi-instrumentiste roule pourtant sa bosse en Europe depuis plus de 20 ans.
- Cofondateur de MIND'S EYE (Metal Prog) avec un certain Johan Niemann (futur Therion, Evergrey, etc).
Bilan? 6 albums enregistrés en 10 ans. Groupe à (re)découvrir via ce clip.
- S'il est surtout connu pour ses talents de batteur (voir 7days, Evil Masquerade, Fatal Force, Hubi Meisel, Secret Sphere, Tears of Anger, XsavioR, Zool), Daniel Flores est à l'aise à tous les postes, notamment aux claviers.
- Sur l'unique album de CRASH THE SYSTEM (Metal Prog), The Crowning (2009), le Chilien se charge de la plus grande partie de l'instrumentation (batterie, claviers, basse, guitares, violon, choeurs).
- Depuis 2007, il concentre son attention sur THE MURDER OF MY SWEET (Cinematic Rock). Leur 3ème album Beth Out of Hell sort le 21 août chez Frontiers records. Voir ce clip.
3/ Luis B. Galvez
Loin d'être prolifique, ce guitariste n'en a pas moins profondément marqué son époque avec les débuts de TRISTITIA (Epic Dark Doom), à savoir les fabuleux One with Darkness (1995) et Crucidiction (1996).
Si le travail vocal de Thomas Karlsson (alternant ténor et gobelin) a sa part de responsabilité dans la forte identité du groupe, les sublimes parties de guitares du sieur Galvez ont permis à Tristitia d'accéder au panthéon du genre.
Après le départ de Karlsson, Luis B. Galvez a cherché sa voie l'espace de 2 albums The Last Grief (2000 - orienté doom trad) et Garden of Darkness (2002 - doom/death à la MDB) avant de perdre complètement pied. Depuis, le Chilien a réalisé quelques Demos sous divers patronymes, mais l'inspiration semble l'avoir quitté. Un vrai gâchis.
2/ Anton Reisenegger
S'il y a bien un incontournable, c'est ce guitariste/hurleur, pionnier de l'extrême sud-américain.
- 1985-1988, 1991-1992, 2001, depuis 2009: PENTAGRAM CHILE (Thrash/Death).
Cette légende locale a fini par sortir son 1er album The Malefice en 2013.
- Depuis 1991: Leader de CRIMINAL (Post-Thrash) dont il est l'unique membre d'origine.
Leur bilan? 7 albums enregistrés entre 1994 et 2011, plusieurs d'entre eux étant chroniqués sur VS.
- Depuis 2009: LOCK UP (Death/Grind) engage Reisenegger au poste de guitariste suite au décès du regretté Jesse Pintado (Napalm Death, Terrorizer). Le Chilien oeuvre donc sur le 3ème album Necropolis Transparent (2011).
Le line-up actuel comprend Shane Embury, Nick Barker et Kevin Sharp (Brutal Truth, Venomous Concept).
- Depuis 2010: Il rejoint le groupe uruguayen INNER SANCTVM (Death Metal) au poste de guitariste/hurleur.
Le résultat? l'album Christi Testamenta (2012) qui succède à un lointain Frozen Souls (1994).
- Depuis 2012: Reisenegger a été appelé pour tenir la guitare dans UNITED FORCES. Ce supergroupe comprend Nick Barker et 2 membres de S.O.D., Billy Milano (M.O.D.) et Dan Lilker (Anthrax, Brutal Truth, Nuclear Assault).
Si United Forces s'est déjà produit sur scène, ce projet semble aujourd'hui abandonné.
- Depuis 2013: Une fois de plus recommandé par Nick Barker, il dépanne TWILIGHT OF THE GODS en tant que guitariste live. Ce tribute à Bathory comprend des membres de Primordial, Mayhem, Einherjer et Thyrfing.
1/ Tom Araya
Y a t-il vraiment besoin de présenter le légendaire frontman de SLAYER? Je ne pense pas.
Allez pour le plaisir (et le coup de vieux), c'est cadeau:
A vous maintenant.
Nb affichages: 4580
Spécial Michael Whelan par forlorn
publication le : 12/08/2015
publication le : 12/08/2015
Un Top n'engage que son auteur. Nos goûts étant conditionnés par nos connaissances, un Top est toujours susceptible d'évoluer. (traduction: je ne parle que de ce que je connais). L'objectif de ce Blog est de susciter le débat, d'encourager les échanges. Soyez curieux et n'hésitez pas à proposer le votre.
Dans le metal, l'iconographie a toujours été primordiale. Du premier vinyle de Black Sabbath à nos jours, nombre d'artistes se sont distingués, contribuant à façonner notre imaginaire. La liste est longue, très longue.
Après Travis Smith (Etats-Unis), Kristian 'Necrolord' Wåhlin (Suède), Kris Verwimp (Belgique), Dan Seagrave et Dave McKean (Angleterre), Andreas Marschall (Allemagne), Jean-Pascal Fournier (France), c'est au tour de l'Américain MICHAEL WHELAN.
Michael Whelan est né en Californie en 1950. La carrière de son père dans l'industrie aérospatiale conduit sa famille à déménager très fréquemment (littoral pacifique, Colorado et Nouveau-Mexique). Vivre à proximité de bases militaires (comme White Sands et Vandenberg) ne manque pas d'alimenter la passion de Michael Whelan pour la Science-Fiction, au même titre que la culture UFOlogique alors en plein boom dans les médias. L'influence de son père ne s'arrête pas là. Ce dernier étant également lecteur boulimique et dessinateur amateur, il ne manque pas de transmettre le virus à son fils. De retour en Californie et diplômé en 1968, Michael Whelan entame dans un premier temps un cursus au département d'anatomie et de physiologie de l'Université de San José. Il ne tarde pas à changer de voie. En 1973 Michael Whelan s'inscrit à l'Art Center College of Design de Pasadena, qu'il ne fréquente que brièvement, le monde de l'édition lui offrant ses premières commandes.
Repéré à la World Science Fiction Convention de Washington D.C., il est révélé par DAW Books, contribuant à la fameuse saga Elric de Melniboné de Michael Moorcock. Entre temps, Michael Whelan a déménagé dans le Connecticut (sur la côte est) pour se rapprocher du milieu de l'édition. Suite à son passage à la Lunacon de New-York (plus ancienne convention dédiée au genre) il entame une collaboration avec Ace Books. Le tournant de sa carrière? Sa couverture de The White Dragon, le best-seller d'Anne McCaffrey paru en 1978. Parmi les oeuvres références bénéficiant de son travail, on peut citer la Tour Sombre de Stephen King et La Roue du Temps de Robert Jordan (saga achevée par Brandon Sanderson). A noter qu'à partir des années 1990 Michael Whelan privilégie ses propres visions et figure régulièrement dans les pages de la fameuse revue Spectrum. Habitué des distinctions, il a notamment reçu une 15aine de Hugo Awards (l'équivalent des Oscars pour la SciFi/Fantasy) et même en 1992 le titre de l'artiste le plus influent de ces 50 dernières années. Michael Whelan est aussi le premier artiste à être intronisé de son vivant au Science Fiction Hall of Fame en 2009.
Pour en apprendre plus sur l'homme, découvrir son travail et son actualité, la visite de son site officiel est recommandée.
S'il est assez restreint, son apport à notre univers musical est aussi remarquable qu'inoubliable.
5/ EVILE - Infected Nations (2009)
L'une des contributions les plus récentes de Michael Whelan, offerte aux rookies de ce classement.
4/ MEAT LOAF - Bat Out of Hell II: Back into Hell (1993)
Difficile de succéder au 1er Volume (5ème album le plus vendu de tous les temps, tous styles confondus), surtout quand le principal compositeur (Jim Steinman) et l'interprète (Meat Loaf) sont à couteaux tirés. Malgré tout le succès est au rendez-vous. La ballade I'd Do Anything for Love (But I Won't Do That) a été un énorme carton en France. Quant à ce visuel, il a donné l'envie à plus d'un ado d'acheter l'album sans en avoir entendu une note.
3/ CIRITH UNGOL - les 4 albums (1981-1991)
Oscillant entre power metal et doom épique, ce groupe culte a eu le privilège rare d'avoir ses 4 albums illustrés par Michael Whelan. Voici à mon sens la plus aboutie (King of the Dead - 1984), que n'auront pas manqué d'apprécier les fans de Frazetta et Rosinski.
2/ SEPULTURA - l'âge d'or (1989-1996)
Beneath the Remains (1989). Arise (1991). Chaos A.D. (1993). Roots (1996). Vous avez bien lu, l'Américain est responsable de ces 4 visuels, ainsi que de divers singles, vidéos et compilations. Certains auraient privilégié Arise (et sa bestiole façon The Thing de John Carpenter), d'autres la simplicité iconique de Roots, pour moi c'est celle-ci.
1/ OBITUARY - Cause of Death (1990)
L'un des plus beaux visuels de la planète metal, une vraie merveille. D'abord attribuée à Beneath the Remains, cette illustration profite à l'album que beaucoup considèrent comme le meilleur des frères Tardy, l'unique avec James Murphy (ex-Death, ex-Testament, etc) au poste de soliste.
A votre tour. Partagez vos préférences et anecdotes.
Dans le metal, l'iconographie a toujours été primordiale. Du premier vinyle de Black Sabbath à nos jours, nombre d'artistes se sont distingués, contribuant à façonner notre imaginaire. La liste est longue, très longue.
Après Travis Smith (Etats-Unis), Kristian 'Necrolord' Wåhlin (Suède), Kris Verwimp (Belgique), Dan Seagrave et Dave McKean (Angleterre), Andreas Marschall (Allemagne), Jean-Pascal Fournier (France), c'est au tour de l'Américain MICHAEL WHELAN.
Michael Whelan est né en Californie en 1950. La carrière de son père dans l'industrie aérospatiale conduit sa famille à déménager très fréquemment (littoral pacifique, Colorado et Nouveau-Mexique). Vivre à proximité de bases militaires (comme White Sands et Vandenberg) ne manque pas d'alimenter la passion de Michael Whelan pour la Science-Fiction, au même titre que la culture UFOlogique alors en plein boom dans les médias. L'influence de son père ne s'arrête pas là. Ce dernier étant également lecteur boulimique et dessinateur amateur, il ne manque pas de transmettre le virus à son fils. De retour en Californie et diplômé en 1968, Michael Whelan entame dans un premier temps un cursus au département d'anatomie et de physiologie de l'Université de San José. Il ne tarde pas à changer de voie. En 1973 Michael Whelan s'inscrit à l'Art Center College of Design de Pasadena, qu'il ne fréquente que brièvement, le monde de l'édition lui offrant ses premières commandes.
Repéré à la World Science Fiction Convention de Washington D.C., il est révélé par DAW Books, contribuant à la fameuse saga Elric de Melniboné de Michael Moorcock. Entre temps, Michael Whelan a déménagé dans le Connecticut (sur la côte est) pour se rapprocher du milieu de l'édition. Suite à son passage à la Lunacon de New-York (plus ancienne convention dédiée au genre) il entame une collaboration avec Ace Books. Le tournant de sa carrière? Sa couverture de The White Dragon, le best-seller d'Anne McCaffrey paru en 1978. Parmi les oeuvres références bénéficiant de son travail, on peut citer la Tour Sombre de Stephen King et La Roue du Temps de Robert Jordan (saga achevée par Brandon Sanderson). A noter qu'à partir des années 1990 Michael Whelan privilégie ses propres visions et figure régulièrement dans les pages de la fameuse revue Spectrum. Habitué des distinctions, il a notamment reçu une 15aine de Hugo Awards (l'équivalent des Oscars pour la SciFi/Fantasy) et même en 1992 le titre de l'artiste le plus influent de ces 50 dernières années. Michael Whelan est aussi le premier artiste à être intronisé de son vivant au Science Fiction Hall of Fame en 2009.
Pour en apprendre plus sur l'homme, découvrir son travail et son actualité, la visite de son site officiel est recommandée.
S'il est assez restreint, son apport à notre univers musical est aussi remarquable qu'inoubliable.
5/ EVILE - Infected Nations (2009)
L'une des contributions les plus récentes de Michael Whelan, offerte aux rookies de ce classement.
4/ MEAT LOAF - Bat Out of Hell II: Back into Hell (1993)
Difficile de succéder au 1er Volume (5ème album le plus vendu de tous les temps, tous styles confondus), surtout quand le principal compositeur (Jim Steinman) et l'interprète (Meat Loaf) sont à couteaux tirés. Malgré tout le succès est au rendez-vous. La ballade I'd Do Anything for Love (But I Won't Do That) a été un énorme carton en France. Quant à ce visuel, il a donné l'envie à plus d'un ado d'acheter l'album sans en avoir entendu une note.
3/ CIRITH UNGOL - les 4 albums (1981-1991)
Oscillant entre power metal et doom épique, ce groupe culte a eu le privilège rare d'avoir ses 4 albums illustrés par Michael Whelan. Voici à mon sens la plus aboutie (King of the Dead - 1984), que n'auront pas manqué d'apprécier les fans de Frazetta et Rosinski.
2/ SEPULTURA - l'âge d'or (1989-1996)
Beneath the Remains (1989). Arise (1991). Chaos A.D. (1993). Roots (1996). Vous avez bien lu, l'Américain est responsable de ces 4 visuels, ainsi que de divers singles, vidéos et compilations. Certains auraient privilégié Arise (et sa bestiole façon The Thing de John Carpenter), d'autres la simplicité iconique de Roots, pour moi c'est celle-ci.
1/ OBITUARY - Cause of Death (1990)
L'un des plus beaux visuels de la planète metal, une vraie merveille. D'abord attribuée à Beneath the Remains, cette illustration profite à l'album que beaucoup considèrent comme le meilleur des frères Tardy, l'unique avec James Murphy (ex-Death, ex-Testament, etc) au poste de soliste.
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