Le blog de LES TOP5S DE VS-WEBZINE ! - 92020 affichages
Une nouvelle rubrique où la rédaction vous propose des TOP5 !
Le concept : un thème => un de nos rédacteurs vous propose son TOP5 qui est bien entendu entièrement subjectif et personnel !
D'accord/pas d'accord avec le Top5 ?
Proposez le votre dans le commentaire !
Spécial Jean-Pascal Fournier par forlorn publication le : 12/08/2015
Un Top n'engage que son auteur. Nos goûts étant conditionnés par nos connaissances, un Top est toujours susceptible d'évoluer. (traduction: je ne parle que de ce que je connais). L'objectif de ce Blog est de susciter le débat, d'encourager les échanges. Soyez curieux et n'hésitez pas à proposer le votre.
Dans le metal, l'iconographie a toujours été primordiale. Du premier vinyle de Black Sabbath à nos jours, nombre d'artistes se sont distingués, contribuant à façonner notre imaginaire. La liste est longue, très longue.
Après l'Américain Travis Smith, le Suédois Kristian 'Necrolord' Wåhlin, le Belge Kris Verwimp, les Britanniques Dan Seagrave et Dave McKean, ainsi que l'Allemand Andreas Marschall, c'est au tour du Français
JEAN-PASCAL FOURNIER
Né en 1972 près de Grenoble, Jean-Pascal Fournier se passionne très tôt pour la peinture classique (Giambatista Tiepolo) et la bande dessinée (Eric Larnoy). Ce solide montagnard s'oriente naturellement vers une école d'art (Emile Cohl à Lyon) dont il ressort diplomé en 1995. Il se consacre ensuite pendant 1 an a la constitution d'un dossier personnel regroupant ses oeuvres (couvertures de CD et de livres). Jean-Pascal Fournier décroche sa première commande en 1996 pour le visuel de Stormblade, le 2ème album de Demoniac (futur DragonForce). Il connait une ascension rapide grâce aux labels français: Osmose (Angelcorpse, Arkhon Infaustus, Bewitched, Impaled Nazarene, Impiety), Adipocere (Benighted, Diabolical Masquerade, Rain), Holy records (Garwall, Tristitia, Yearning)... En 1999, le succès rencontré par son visuel d'At the Heart of Winter d'Immortal lui permet de passer free lance et de multiplier les collaborations: Massacre, Metal Blade, Napalm, AFM, Cruz del Sur... Lassé de l'extrême, le Français privilégie aujourd'hui le metal traditionnel 80s, ses préférences allant de l'AOR au doom lyrique en passant par le hard et le power. Tobias Sammet (Edguy, Avantasia) et des groupes comme Gaia Epicus et Pharaoh ont souvent fait appel à ses services.
Pour les curieux, je recommande la visite de son site officiel, qui vous permettra de découvrir son travail d'illustrateur (hors cadre musical) et d'en apprendre plus sur le bonhomme grâce aux interviews accordées au fil des ans. Passons maintenant au Top 5.
5/ DIABOLICAL MASQUERADE - The Phantom Lodge (1997) (Avantgarde Black - Suède)
L'un des visuels les plus emblématiques de son début de parcours, illustrant un album remarquable.
La discographie de ce side-project de Blackheim (Katatonia, Bloodbath) est de toute façon incontournable.
Un album conçu dans la douleur (le line-up se disloquant pendant sa conception) et sorti prématurément (alternant merveilles et remplissage). Ce visuel, je l'ai toujours associé à une réalisation d'Andreas Marschall.
Frore Meadow dévoile un monde à l'agonie (présences végétale et humaine, luminosité), sur The End Complete d'Obituary tout est fini (caillasse et ténèbres).
L'oeuvre qui a véritablement lancé la carrière de Jean-Pascal Fournier.
Pour une frange non négligeable de fans, cet album reste le meilleur du groupe.
Les Français n'étant pas franchement portés sur le heavy metal, ce groupe américain passe inaperçu chez nous. Pourtant son vocaliste (actif depuis leurs débuts en 1997) vous le connaissez, c'est Tim Aymar, choisi par Chuck Schuldiner pour être le frontman de son fameux side-project Control Denied.
Quant au travail de Jean-Pascal Fournier, il est particulièrement riche et nuancé.
Une première place méritée, grâce au soin apporté aux détails et à son travail sur la lumière. Après leur split 2004, ces disciples de Samael ont su donner une suite plus personnelle à leur carrière avec Sybreed (split en 2013). Depuis le guitariste Thomas Betrisey a bouclé la boucle en devenant le bassiste de Samael.
A votre tour. Partagez vos préférences et anecdotes.
TOP 5 des meilleurs Ep et Démos de Black-Metal des 90's publication le : 06/06/2015
Les années 90 furent la période bénie et rêvée pour le black-metal car un très grand nombre d'albums cultes, fondateurs et immortels ont été produits à ce moment-là. Si on ne peut pas faire de liste exhaustive sur ces multiples chef-d'œuvre (car chacun a son point de vue et sa préférence) il faut aussi noter que nombre de classements concernant ces disques ont déjà été fait par le passé, du coup il paraissait plus normal de se pencher sur les EP et Démos produits durant cette époque.
Ces derniers n'ont pas forcément eu le même impact ni la même reconnaissance pourtant on y trouve des vrais pépites qui méritent le détour et d'être (re)découvertes, alors débattons de tout ça, échangeons, partageons et surtout écoutons !
5 – NECROPHOBIC – Unholy Prophecies (1991)
Troisième démo sortie par les suédois, elle est composée de trois titres qui figureront sur leur futur premier album « The Nocturnal Silence ». On sentait déjà un potentiel très intéressant (ce qui ne fera que se confirmer par la suite) grâce notamment au regretté David Parland qui était déjà de la partie. L'ambiance sombre et obscure du combo (avec un côté très primaire) faisait déjà mal à l'époque et cette dernière évoluera avec le temps de manière plus mature tout en étant aussi intéressante et réussie.
4 – ENTHRONED – Regie Sathanas – A Tribute to Cernunnos (1998)
Sorti en hommage à son créateur et batteur originel (Dan Vandeplas pour l'état civil) qui s'est pendu le 19 avril 1997 à l'âge de 25 ans, ce disque regroupe un titre de MORBID DEATH (premier groupe fondé par Cernunnos, dans lequel jouait aussi Namroth Blackthorn - et qui se retrouve derrière les fûts pour la première fois avec ENTHRONED) réenregistré par Nornagest et ses acolytes, qui en profiteront pour faire de même avec « Deny The Holy Book Of Lies » que l'on trouvait sur leur premier opus « Prophecies of Pagan Fire ». Deux inédits sont également présents (dont l'excellent « By Dark Glorious Thoughts »), et une reprise de SODOM survitaminée (« The Conqueror »). La voix de SABATHAN (qu'on l'aime ou la déteste) est particulièrement inspirée et maléfique, la production impeccable, le choix des chansons est nickel et le tout fera perdurer éternellement l'esprit d'un des pionniers de la scène black belge et de son groupe phare.
3 – ZAVORASH – In Odium Veritas (1998)
Actif de 1996 à 2007 le groupe de Stockholm n'a été que très peu prolifique, sortant une première démo dès l'année suivant sa création mais c'est surtout avec ce 4 titres imparable sorti un an plus tard qu'il va faire parler de lui. Sans être hyper brutal le combo arrivait à se faire un nom grâce à une ambiance froide et éthérée, couplée à une production à la fois très brute mais propre. Il faudra attendre 2006 pour que sorte enfin son seul et unique album « Nihilistic Ascension and Spiritual Death » tout aussi imparable que cet EP, avant de malheureusement arrêter totalement quelques mois plus tard. A noter que le batteur Tore Gunnar Stjerna est propriétaire du Necromorbus Studio où ont enregistré notamment NOMINON, FUNERAL MIST, WATAIN et beaucoup d'autres.
2 – MARDUK – Fuck Me Jesus (1991)
Le symbole parfait de la provocation pour un disque qui est plus connu pour sa pochette que pour que sa musique, en effet qui ne connait pas ce dessin qui leur a valu les affres de la censure dans de nombreux endroits. Première sortie officielle du groupe de Norrköping (à peine un an après ses débuts) celle-ci est certes encore un peu immature, pas encore trop brutale mais on sent déjà un sens de l'agressivité très affirmé, en outre il contient les classiques « Departure from the mortals » et surtout « The Black … » (encore régulièrement joué sur scène) qui n'ont pas pris une ride près d'un quart de siècle après leur conception.
1 – MAYHEM – Wolf's Lair Abyss (1997)
Forcément les norvégiens ne pouvaient pas être absents de ce top avec ce 5 titres qui ne contient que des bombes et qui cartonnent encore sur scène aujourd'hui. Le quartet signait son grand retour et alignait le line-up « classique » de leur seconde période (avec Maniac et Blasphemer). Entre « I Am Thy Labyrinth », « Fall Of Seraphs », « Ancient Skin » et surtout « Symbols of Bloodswords » il n'y a absolument rien à jeter. A la fois culte, inspiré et brutal il commencait cependant à montrer une nouvelle facette du gang qui allait arriver à maturité sur « Grand Declaration Of War ».
TOP 5 des groupes de Death Suédois des 90's n'ayant fait qu'un seul album. publication le : 03/05/2015
Nombreux sont les groupes suédois de death des origines à avoir accédé à la notoriété et à avoir perduré dans la durée, si certains ont arrêté d'autres continuent encore leurs activités aujourd'hui. Pourtant un certain nombre ont disparu corps et bien après avoir sorti uniquement un album oublié depuis ou qui a atteint un statut culte.
Rendons donc hommage ces pionniers qui ont fait grandir la scène de leur pays pour atteindre la renommée qu'on lui connait aujourd'hui et qui perdure toujours.
5 - EXCRUCIATE - Passage of Life (1993)
L'exemple parfait du gâchis car après s'être formé en 1989 autour du guitariste Hempa Brynolfsson le quintet sort ce seul et unique opus en 1993 et de se séparer pratiquement dans la foulée (pour revenir en 2001 et de sortir une démo, avant de tout arrêter une nouvelle fois), même si depuis 2006 le groupe est encore revenu aux affaires il n'a rien encore sorti depuis. Le guitariste formera quelques années plus tard MYKORRHIZA, quand au bassiste Fredrik Isaksson il intègrera GRAVE de 2001 à 2010.
4 - GOREMENT - The Ending Quest (1994)
Suivre le parcours de la formation de Nyköping est un vrai jeu de piste, car lors de sa formation en 1989 celle-ci s'appelait TESTICLE PESPIRANT avant de devenir EXECUTIONER puis SANGUINARY, et enfin de prendre cette dénomination sous laquelle sortira ce petit bijou bien gras. Finalement en 1996 rebelote, le combo devient PIPERS DAWN avec un nouveau batteur et surtout une chanteuse, avec un changement de style pour le Doom mélodique et le Gothique qui ne sortira qu'une unique démo avant de se séparer définitivement.
3 - EPITAPH - Seeming Salvation (1992)
Quartet formé en 1989 dans la banlieue de Stockholm sa durée de vie fut extrêmement brève car dès l'année suivante à la sortie de cette galette il cessa son activité musicale, et ses membres semblent avoir aujourd'hui totalement disparus de la circulation, ce qui est franchement dommage tant ce disque est à (re)découvrir de par sa qualité.
2 - WOMBBATH - Internal Caustic Torments (1993)
Démarrant sous le nom de SEIZURE, le quintet débarque sous cette appellation de 1990 à 1995 en prenant le temps d'enregistrer cette petite bombe bien lourde et grasse. Le guitariste Hakan Stuvemark (présent désormais dans SKINEATER) a relancé la machine avec toute une nouvelle formation autour de lui qui a depuis sorti tout récemment un Split avec WARHOUND, et on espère bien qu'il y'aura une suite plus longue et complète après 20 ans de silence.
1 - GOD MACABRE - The Winterlong ... (1993)
Certainement le groupe le plus connu de ce classement et pour cause tant cet album est parfait de bout en bout, réédité l'an dernier la formation est également revenue dans la lumière grâce à un nouveau titre enregistré pour cette occasion (avec quasiment tous les membres d'origine) et avec une série de concerts qui ont été un succès.
TOP 5 des groupes français de Metal extrême n'existant plus et n'ayant qu'un seul album publication le : 19/04/2015
La scène extrême française recèle de nombreux trésors connus, méconnus voire oubliés. Si nombre d'entre eux continuent contre vents et marées, d'autres n'ont été que des étoiles filantes dans la galaxie métallique hexagonale en n'enregistrant qu'un seul album avant de disparaître et de sombrer dans l'oubli. Afin de leur rendre justice ce dossier leur est dédié et j'invite les Vseurs à se replonger dans leur trop courte discographie.
5 PSORIASIS – Lethal Treatment (2009)
Composé de membres de KAUSE 4 CONFLICT, VORKREIST ou encore OTARGOS, le quatuor mélangera le death et le grind d'inspiration gore et médicale avec habileté sur des titres brutaux, mais qui contenaient quand même un peu de mélodie sur les solos et surtout de la variété bienvenue.
4 MIND RIPPER – Khaos Humana (2005)*
Fondé en 1999 dans la Drôme, le combo sortira cet album de black-metal de facture classique et entièrement chanté en français. Sous airs basiques il est quand même totalement réussi et aura même eu droit aux honneurs du sampler Metallian avec le titre « Deny » qui les aura mis en lumière et permis à un certain nombre (moi le premier) d'en entendre parler.
3 INWARD – Ruins of Inland (2004)*
Là encore une formation découverte dans Metallian (avec le morceau « Past »), et qui s'avérait être un duo qui pratiquait un mélange de death et black glacial et atmosphérique qui sonnait de manière presque artificielle. Signés sur le regretté label « Aura Mystique » ce court disque qui comportait seulement 7 titres dont deux instrumentaux était néanmoins suffisamment accrocheur et différent de ce qui était habituellement proposé.
2 GOTHIC – Criminal Art Motivations (1999)
Le gang du 93 et son death/grind furieux avait marqué les esprits en cette fin de millénaire. Publié via leur label « Mafia Underground » cet album publié après l'énorme EP « Prelude To Killing » a eu droit lui aussi au sampler Metallian avec le surpuissant « Doctrin For Monkeys », et si son côté cru, crade et barré n'avait pas plu à tout le monde il a laissé une trace dans le paysage metal français.
1 DEVILIUM – Pagan At War (2001)
Créé sur la côte d'azur à la fin du siècle le quatuor composé notamment d'anciens membres d'IMPERIAL SODOMY sort cet unique album qui a marqué les esprits. Guerrier, brutal, haineux et direct, rarement un album de death hexagonal n'aura sonné avec autant de violence. Leur séparation est d'autant plus regrettable que ce disque est désormais introuvable et que trois des membres ont ensuite joué dans BELËF pour un résultat nettement plus dispensable.
* Pour ces deux groupes malgré une recherche approfondie je n'ai pas retrouvé de liens audio
Top 5 des producteurs de Heavy Metal/Hard Rock par Youpimatin publication le : 15/03/2015
Un Top n'engage que son auteur et comme l'objectif de ce Blog est de susciter le débat et d'encourager les échanges, vous allez pouvoir en profiter ! Alors, c'est sûr, tout le monde risque de ne pas être d'accord mais c'est aussi le but recherché.
N'hésitez donc pas à proposer le vôtre.
Le Metal, c'est avant tout de la musique (donc des musiciens/auteurs/compositeurs/interprètes) mais aussi un look (qui s'adapte en fonction du style écouté et/ou pratiqué), des codes, un art de vivre, etc... Bref, un truc complet !
Mais, et on l'oublie bien souvent alors que c'est une donnée plus qu'essentielle, c'est aussi un son. Un son qui marque une époque et qui n'est pas le même en fonction du genre ou du pays dans lequel le groupe évolue.
Après le Top consacré aux producteurs du Metal Extrême, voici une petite plongée dans le monde des hommes de l'ombre qui ont façonné le son du Heavy Metal ou du Hard Rock de manière générale, et sans qui notre musique favorite ne serait pas la même.
Auraient pu figurer dans ce Top (mais il faut bien faire un choix) :
- Michael WAGENER (bien plus mixeur et arrangeur que réalisateur artistique même si il a déjà occupé ce poste sur des albums de DOKKEN, ACCEPT et SKID ROW par exemple)
- Flemming RASMUSSEN (plus ingénieur du son que producteur à proprement parler même si son rôle sur les albums de METALLICA reste déterminant)
- Bob EZRIN (même si il a pas mal frayé avec le Hard Rock - Alice COOPER, KISS, DEEP PURPLE, AEROSMITH - il est quand même plus connu pour ses travaux avec PINK FLOYD, Peter GABRIEL et Lou REED par exemple)
- Rick RUBIN (il est certes un réalisateur artistique touche-à-tout mais il ne s'implique pas du tout dans l'aspect technique lié à la conception d'un disque - prise de son, mixage, etc... - )
- Beau HILL (pour son travail sur les albums de RATT, EUROPE, WARRANT, KIX, WINGER, TWISTED SISTER et Alice COOPER)
05- Chris TSANGARIDES
L'anglo-chypriote n'est certes pas le plus connus des producteurs de Heavy Metal mais quand on voit son tableau de chasse, on se dit que ça se passe de tout commentaire ! Il a ainsi produit ANVIL, ANGRA, THIN LIZZY, OVERKILL, EXODUS, BLACK SABBATH, HELLOWEEN, JUDAS PRIEST, Bruce DICKINSON lors de ses escapades en solo, KING DIAMOND, TYGERS OF PAN TANG, Yngwie MALMSTEEN.
Il a en plus travaillé avec DEPECHE MODE, SISTERS OF MERCY, KILLING JOKE et Tom JONES. Bref, un gars qui connait son métier.
Il en d'ailleurs profité pour créer une technique connue sous le nom de "The Vortex", technique qui consiste à donner un gros son aux guitares quelque soit le matériel disponible et la taille de la pièce, et ce juste à l'aide d'un placement judicieux de micros pour la prise de son. Pour illustrer mon propos, je mets ici le lien de l'album "Painkiller" de JUDAS PRIEST. Les guitares ont été enregistrées à l'aide de cette technique qui donne ce rendu si particulier (oui il n'y a qu'une guitare et un ampli sur la piste de droite comme celle de gauche et non un empilement de strates noyées dans une révérb - autre technique utilisée pour grossir le son -).
04 - Bruce FAIRBAIRN
Poursuivons ce Top avec le regretté canadien décédé il y a 16 ans à l'âge de 49 ans. Trompettiste à la base, il est surtout connu pour son travail sur des albums d'AC/DC ("The Razors Edge"), AEROSMITH ("Permanent Vacation", "Pump" et "Get a Grip"), BLUE ÖYSTER CULT ("The Revölution by Night"), KISS ("Psycho Circus"), VAN HALEN ("Balance"), SCORPIONS ("Face the Heat"), BON JOVI ("Slippery When Wet", "New Jersey"), POISON ("Flesh and Blood"). Comme on peut le constater, le monsieur a travaillé avec du lourd, du très lourd même et certains de ces albums ont été classés plusieurs fois "disque de Platine" (Un million de ventes aux USA à l'époque de leurs sorties respectives), on peut légitimement penser que le gros son bien connoté "US Rock Stadium" et les conseils du sieur FAIRBAIRN sont plus qu'en partie responsables du succès de ces albums devenus aujourd'hui, pour la plupart, des classiques.
Il s'occupait également d'arrangements de cuivres et aimait participer aux albums qu'il produisait tant à la trompette qu'aux choeurs.
03 - Mutt LANGE
Né en Zambie de parents sud africain et allemand, Robert John Lange est plus connu des rubriques people pour avoir été le mari de Shania TWAIN (le veinard !!). Mais ce qui nous intéresse ici, c'est le parcours du monsieur avec les monstres sacrés que sont AC/DC, DEF LEPPARD, et FOREIGNER. En effet, il n'a produit une fois encore que des best seller : "Back in Black" et "For Those About to Rock We Salute You" pour les australiens, "Pyromania" et "Hysteria" pour les anglais et enfin "4" pour les américains.
Le producteur est surtout connu pour son travail sur les arrangements et les choeurs en particulier (les deux albums de DEF LEPPARD sont à ce sujet des chefs-d'oeuvre d'orfévrerie même si la production a pris un sérieux coup de vieux, n'ayons pas peur des mots) en plus de faire du gros son.
Il est actuellement en train de produire le prochain album de MUSE qui devrait sortir d'ici quelques mois. Son CV compte également des artistes comme Tina TURNER, Brian ADAMS, Billy OCEAN, Britney SPEARS, Lady GAGA, Céline DION, Maroon 5, Nickelback, etc... Un homme éclectique comme on peut le constater.
02 - Bob ROCK
Découvert pour la plupart avec les vidéos "A Year and a Half in the Life of METALLICA" narrant la conception de ce qui allait devenir le "Black Album", Bob ROCK - avant d'être le producteur génial que l'on connaît - est surtout le guitariste du groupe canadien Payola$ (fondé avec des amis de collège) qui a connu le succès dans les années 80.
Parallèlement à sa carrière musicale, ROCK devient l'assistant de Bruce FAIRBAIRN et y apprend son futur métier aux côtés de son mentor sur des albums de BON JOVI avant de voler de ses propres ailes et de connaître un bien plus grand succès encore en produisant des albums de METALLICA (du "Black Album" à "St Anger" où il y figure également en tant que bassiste), MÖTLEY CRÜE ("Dr. Feelgood", l'album éponyme), BON JOVI ("Keep the Faith"), SKID ROW ("Subhuman Race"), David LEE ROTH (" A Little Ain't Enough" avec Jason BECKER à la guitare), THE CULT ("Sonic Temple", "The Cult" et "Beyond Good and Evil").
Il est connu pour fournir un très gros son aux groupes avec qui il collabore, son fréquemment appris en école d'ingénieur du son comme celui de la batterie ou des guitares du "Black Album" par exemple. C'est lui qui a crée la technique de prise de son popularisée par Fredrick NORDSTRÖM (connue sous le nom abusif de "Fredman technique").
01 - Martin BIRCH
Le Roi, le Patron, le Vétéran, appelez-le comme vous le voulez mais si le Heavy Metal sonne aujourd'hui de cette manière, c'est bien grâce au travail de ce grand Monsieur. En effet, après avoir commencé sa carrière avec des groupes comme FLEETWOOD MAC, WISHBONE ASH ou encore Jeff BECK, le monsieur va se pencher sur les débuts de carrière de groupes comme DEEP PURPLE (du "Concerto for Group and Orchestra" au "Come Taste the Band" en passant par la triplette infernale "In Rock"/"Fireball"/"Machine Head"), RAINBOW, WHITESNAKE et IRON MAIDEN (de leurs débuts jusqu'à " Fear of the Dark"). Il va aussi produire des groupes comme MSG, BLUE ÖYSTER CLUB et les deux premiers albums du BLACK SABBATH avec DIO au chant.
Si il a produit les plus grands, des albums devenus plus que des classiques, on se rend compte que ce producteur était fidèle aux groupes avec qui il travaillait (11 collaborations avec le Pourpre Profond, 9 avec la Vierge de Fer, 9 également avec le Serpent Blanc, 5 avec l'Arc en Ciel) et qu'il leur apportait un son naturel et respectueux des musiciens.
Il a pris une retraite amplement méritée en 1992, juste après avoir produit le "Fear of the Dark" d'IRON MAIDEN.
TOP5 Hellfest : les groupes à la popularité croissante par gardian666 publication le : 01/03/2015
VS, partenaire officiel du Hellfest depuis 2007, vous propose une série de top5 musicaux qui serviront de rétrospective sur toutes les éditions passées du festival (depuis 2006).
Après le premier article consacré aux reformations, le 2ème évoquant les groupes disparus ou en pause s'étant produits au Hellfest, le 3ème les têtes d'affiches rares venues au festival, voici le 4ème article portant sur ces groupes qui ont vu leur popularité croître entre 2 ou 3 passages au Hellfest et leur position sur l'affiche s'améliorer.
Il y a eu par exemple Airbourne, programmé à 13h en 2008 pour l'une de leur toute première prestation sur notre sol, qui joua ensuite à 17h en 2010, toujours sur la Mainstage 01 et devrait jouer à peu près au même créneau en 2015. Leur 2ème venue connut un gros succès en terme d'affluence, avec un Joel O'Keefe particulièrement remuant, faisant le show à lui seul. Les australiens bénéficient assurément d'une bonne cote de popularité en France et sont régulièrement invités sur des festivals généralistes.
Difficile cependant de parler de l'exemple de la progression de Lamb of God entre 2007 et 2012 ; la première année, le groupe devait jouer à l'heure du goûter, le concert fut annulé et on a cru que 2012 ne verrait pas non plus la prestation de LOG, suite à une météo de plus en plus compliquée, qui menaçait la bonne tenue du concert. Toutefois, les américains clôturèrent comme il le fallait le festival et font à nouveau parti des têtes d'affiches du Hellfest, programmées le premier soir (aux côtés de Slipknot, Judas Priest et Alice Cooper).
Du côté français, à noter la belle progression de Dagoba, placé en début d'après-midi en 2009 (Mainstage 01) et qui s'est produit l'année dernière sur le coup des 18h, avec la manière.
TOP 5 des groupes à la popularité croissante :
5. RED FANG & SOLSTAFIR (ex-aequo)
Alors oui ces 2 groupes évoluent pas vraiment dans le même genre, pourtant on peut dire que leur trajectoire et (surtout) succès en France connaissent de grosses similitudes. D'un côté les Red Fang nous rendent visites chaque année à au moins 3-4 reprises depuis 2012, et les islandais conquièrent un peu plus le public français à chacune de leur venue, depuis 2013.
Au Hellfest, les Red Fang donnent ce qui semble être le premier concert en France, sous la feu-Terrorizer Tent en 2011, sur la plage 12h30-13h00, autant dire pas la plus avantageuse. Et pourtant, l'engouement est déjà conséquent et la tente blindée pour voir ces sympathiques « portlander » et leur stoner/rock enthousiasmant. La fièvre Red Fang n'en est qu'à ses débuts, 2013 voit le groupe jouer à 20h (bénéficiant notamment de l'annulation de Masters of Reality pour occuper un créneau un peu plus élevé) et 2015 devrait être du même tonneau. Autant dire que la Valley sera difficilement accessible avant même le début de leur concert.
Pour Sólstafir, le succès grandissant est apparu aussi vite que les américains, suite également à une prestation en début d'après-midi en 2012 (sur le coup des 13h30) ; ils investissent à nouveau la Temple Stage en 2014, cette fois-ci vers 20h (et en même temps que Emperor). Depuis ce 2ème passage clissonais, ils sont déjà revenus à 6 reprises nous voir et c'est peu dire que leurs concerts sont appréciés !
Notez toutefois que si Red Fang a vu le jour en 2005, Sólstafir roule sa bosse depuis maintenant 20 ans et compte 5 albums et 3 Eps.
4. AVENGED SEVENFOLD
Régulièrement critiqué par de nombreux metalheads depuis des années (au moins 2008 et leur place en première partie de la tournée best-of d'Iron Maiden, voire 2006 en ouverture des Guns), Avenged Sevenfold s'est imposé sans sourciller comme l'un des poids lourds du metal 'moderne' mondial. C'est finalement sans surprise que nous avons pu les voir gravir les échelons en France, avec le Hellfest comme témoin direct ; en 2006, M. Shadows & co investissent la Mainstage01 à 18h pour 40 minutes et sont à l'époque encore dans une veine 'metalcore'. 2014 et les voilà propulser en clôture de la 2ème Mainstage, à 1h du matin -pour un set d'une heure et quinze minutes- avec évidemment un show visuel conséquent et un public massivement présent. Le metalcore est troqué pour un heavy/hard rock aux influences clairement distinctes, mais il faut bien avouer que le groupe a aussi sa touche personnelle et sait tenir une scène.
Et quand Avenged se produit en salle, c'est au minimum dans un Zénith.
Modestement mais avec efficacité, Sabaton pris d'assaut la scène principale du Hellfest en 2010, peu avant 12h. Avec un temps de jeu réduit à 30 minutes et un chanteur qui rappelait grandement Dickinson dans ses gestuelles et arpentions incessantes de l'espace, le combo suédois a commencé à se faire un nom par chez nous. 4 ans plus tard, la sauce a réellement prise pour les Sabaton, chez eux mais aussi largement en Allemagne, Espagne ou encore en France. Si originellement, le groupe devait se produire à 19h le vendredi 20 juin dernier, un changement de running-order le plaça en fermeture de la Mainstage01, après les passages d'Iron Maiden et Slayer (sur le 02). 1h05 de set leur était cette fois accordée et il y avait encore largement foule au moment de leur prestation.
Sabaton fait clairement parti actuellement des plus gros groupes de power metal, qui se sont lancés au début des années 2000 et leur progression sur la programmation du Hellfest le souligne très bien.
2. GHOST
Le phénomène suédois avait connu un premier passage clissonais par un petit concours de circonstance. Pour cela, il faut remonter à 2011 : le groupe culte de sludge Buzzoven initialement programmé le dimanche 19 juin sous la Terrorizer Tent annule sa venue. Le Hellfest lui trouve un remplaçant, en l'occurrence Ghost à ce moment en tournée des festivals européens et dont l'« Opus Eponymous » a déjà conquis bien du monde. Si troquer Buzzoven pour Ghost a certainement dû en décevoir (voire dégoûter) plus d'un, les suédois investissent bien en pleine après-midi pour la première fois de leur carrière, une scène française, après avoir connu plusieurs annulations alors qu'ils devaient jouer des dates dans la capitale.
Un concert qui fût globalement bien accueilli malgré des conditions sonores loin d'être irréprochables et permit d'un peu plus faire circuler le nom Ghost. 2 ans plus tard et un nouvel album entre temps publié, Ghost est devenu l'un des nouveaux groupes les plus en vogue du début des années 2010.
Et c'est un nouveau concours de circonstances favorable qui donne une bien plus grande exposition au groupe, censé être sous la Valley le dimanche 23 juin 2013 aux alentours de 22h. Finalement Danzig souhaitant semble-t-il, jouer plus tôt, échange son créneau avec Ghost. Voici ce dernier propulser tout simplement en clôture du festival sur la Mainstage 01, à 1h du matin. Si sur place la communication n'est pas dès plus explicite vis à vis de ce changement, il y a foule pour voir les musiciens masqués et encapuchonnés. Voici Ghost de nuit, en 'tête d'affiche' d'une des 2 scènes principales du Hellfest, un soir de pleine lune...difficile de bénéficier de meilleurs dispositions pour les fans et même les spectateurs plus curieux.
Qui plus est, c'est pas moins d'1h15 de set qui est servi, marqué par une petite coupure de son empêchant l'interprétation de l'instrumental « Genesis ». Un couac pas très dérangeant car malgré sa courte carrière, Ghost en a régalé plus d'un ce soir là. On attend maintenant enfin une véritable tournée française en TA parce que je pense que depuis ces 2 passages au Hellfest et une sacrée évolution en terme de place sur l'affiche (avec un peu de 'chance' il est vrai), les suédois sont très attendus par chez nous.
1. VOLBEAT
Contrairement aux suédois, la carrière des danois comporte déjà 3 albums lorsque Volbeat se produit pour la première fois au Hellfest. Nous sommes en 2009, Myspace était alors encore en vogue pour découvrir des groupes. Aux alentours de 14h00 le dimanche 21 juin, il y a un peu de foule massée devant la Mainstage02, cependant l'affluence est loin d'être exceptionnelle. La prestation de 40 minutes de Volbeat n'en est pas moins enthousiasmante où les tubes des 2 premiers albums ne font pas trop d'ombre aux extraits alors plus récents de « Guitar Gangsters & Cadillac Blood » (2008). Ajouté à cela un son à la hauteur et un Poulsen tout en humour à l'occasion du plus gros concert français du groupe jusque là, et la côté de popularité de Volbeat ne fera qu'accroître.
Jusqu'à ce qu'en 2013 le Hellfest propose un créneau de tête d'affiche au groupe, pour le dernier soir, à nouveau un dimanche mais non plus à 14h mais bien 23h ! Un sacré 'pari' qui ne s'est pas vraiment révélé perdant puisque le festival a eu quasiment la même affluence ce jour là que le premier soir (Def Leppard, Twisted Sister, Avantasia, etc). Alors certes moins de monde que lors du samedi ultra complet, mais tout de même avec 1h30 de temps de jeu et une scène utilisée de tout son long et large, Volbeat était armé pour occuper cette position enviable. Certains ont estimé que le groupe n'avait rien à faire en TA, d'un côté cela prête à débat mais d'un autre quand on sait que le groupe était headliner du Wacken 2012, ce fut un tant soit peu logique de les voir tout en haut d'un festival français pour ce qui est jusqu'à présent, leur plus grosse performance sur notre sol. Et pour une fois qu'un groupe est considéré comme une grosse TA aussi bien chez nous qu'à l'étranger...
Bref, fosse bouillante, son clair et puissant, lightshow assez imposant, un groupe qui fait preuve d'une énergie communicative, Volbeat n'est peut être pas la meilleure ou plus impressionnante TA a avoir joué à Clisson, il s'avère qu'au final, ce slot n'était pas volé.
Les albums de death les plus originaux sortis au début des années 90 par TarGhost publication le : 20/02/2015
Poivre Blanc ou Waïkiki ? Creeks ou Chevignon ? Starter ou Teddy ? Pump ou Air Jordan ? Megadrive ou Super NES ? Metallica ou Guns'n'Roses ?
Quand je me remémore certains des choix cornéliens auxquels j'ai du me soumettre au début des années 90 et à ces ruses, viles et éhontées, à l'égard de mes pauvres parents pour décrocher le Graal, je ressens une (légère) poussée de honte mêlée à un poil de culpabilité. Tout cela pour faire le beau dans la cour devant ces demoiselles en pamoison ("Ouah t'as vu Jennifer, il est trop beauuuuu son t-shirt Poivre Blaaaaaanc ! C'est un surfeur j'suis sûr !")...mais aussi pour me sentir bien au chaud au sein du groupe. Et gare à la faute de goût, au fatal faux-pas (Eh mec, c'est quoi ce logo là sur ton t-shirt ? Great White ? Allez dégaaaaaage !) synonyme d'exclusion du troupeau. Beeeeeh, beeeeeh !
Et bien figurez-vous qu'en matière de death metal, le parallèle existe : Sunlight studios ou Morrisound ? Lyrics tripaille-gore ou satanisme bon marché ? Mélodies nordiques ou trépanations ricaines ? Logo rouge sur fond noir ou noir sur fond rouge ? Demo pochette xerox ou glossy cover classieuse ? Le nombre d'options pour nos apprentis-bouchers qui s'escriment dans leur garage aux quatre coins du globe s'apparente à un vrai Rubiks cube aux multiples combinaisons. Mais l'écrasante majorité se contente de prendre le train en marche. Une demo vite fait bien fait, un air contrit sur la photo de groupe, quelques gimmicks (croix renversée et/ou pentagramme) sur le logo et zou...on balance la purée ! (Mal)heureusement, la concurrence est féroce et la durée de vie de tous ces groupes éclos au son des grands anciens varie de quelques mois à deux ou trois ans, pour les plus obstinés. Rassurez-vous, je ne vais pas me lancer dans l'inventaire bestial en y débitant les 'nièmes anecdotes sur les pourvoyeurs d'underground qu'étaient Wild Rags, Obscure Plasma ou Molon Lave, vous trouverez tout cela dans un paquet de fanzines de l'époque. Non, je vous propose aujourd'hui de braquer les spots sur cinq albums qui n'ont pas reçu l'accueil chaleureux qu'ils méritaient à leur sortie, la faute peut-être à un(e) attaché(e) de presse feignant(e) et/ou un style trop décalé pour intéresser les masses avides de tripes fumantes et autres blasts à gogo.
Concernant les critères, j'ai choisi de borner ma recherche entre 1990, année où le style a vraiment pris ses marques aux quatre coins du globe, appuyé par la sortie de chefs d'oeuvre indiscutables, et 1993, où il a amorcé sa lente descente aux enfers (quoi de plus logique après tout pour du death metal), battant en retraite sous les assauts de chemises bûcheron, casquettes siglées et autres jeans mystérieusement troués au niveau des genoux. Triste mais vrai, on ne réécrira pas l'histoire. Pour sûr, les albums que je vous propose dans ce Top 5 partagent cette même volonté de sortir des sentiers battus pour défier les lois du blast au kilomètre, du growl à la chaîne et autres déstockage de double pédale. Ils font partie de cette grande et belle famille qu'est le death metal puisqu'il faut bien les caser quelque part, mais ils proposent une relecture viscéralement différente de celle régurgitée par les cohortes de suiveurs en vogue à l'époque. Voici donc des frondeurs, vénérables avant-gardistes qui ont osé dire "non" au moment où l'unique salut résidait dans l'uniformisation galopante. Que justice leur soit rendue en cet auguste dimanche. Amen.
5 - MEATHOOK SEED "Embedded" (1993)
Un power-trio au pedigree impressionant, jugez plutôt : Trevor Peres (vocalises) et Donald tardy (batterie) temporairement échappés d'OBITUARY ainsi que Mitch Harris de NAPALM DEATH (préposé aux guitares, basse et bidouilles électronique) s'acoquinant au sein d'une formation qui leur permet de libérer un surplus d'énergie créatrice. Et les gaillards ne se font pas prier ! Trevor alterne grunts déshumanisés, hurlements de goupil et phrasés vindicatifs, loin de ses raclements de gorge habituels pendant que son compère s'aventure sur des terrains rythmiques atypiques, bien éloignés du méchant groove Obituarien. Quant à Mitch, notre Remy Bricka grand-briton chapeaute le tout consciencieusement, balançant sans sourciller ses riffs tordus et torturés, complètement hors du cadre imposé par les grandes pontes du style. Car c'est bien de cela dont il s'agit à l'écoute de cet album viscéralement death, foncièrement indus, flirtant avec le hardcore : une rupture avec les codes et conventions alors en vogue. Les trois mercenaires se plaisent à brouiller les pistes pour mieux surprendre l'auditeur en livrant leur conception du death metal, perverse et névrosée, à ne pas à mettre entre toutes les oreilles. D'autant que le sentiment de malaise est renforcé par cette production froide et clinique, des textes énigmatiques à souhait et un salmigondis de bidouillages électro qui atteint des sommets éthérés sur "Sea of tranquility", outro de presque 13 minutes navigant entre dub, electro et ambiant.
Un disque inquiétant, dérangeant, sinistre.
4 - AFFLICTED "Prodigal Sun" (1992)
Et oui, quelques temps avant le déferlement de la conscience vegan et d'une vie sans artifices ou d'autres préoccupations environnementales chères à certains groupes HxC ou post-black, le death pouvait lui aussi se prévaloir d'une conscience écolo ! Fripes colorées, chemises délavées, pommes bio et vieux pulls à mémé : bienvenue dans le monde rétro-psychédélique d'AFFLICTED !
Sorti en 1992, l'année du plein boom death metallique, ce "Prodigal Sun" tient une place à part dans la grande famille du death suédois. S'inspirant en bonne partie des enseignements du duo ENTOMBED/DISMEMBER, il opte pour une réintérpétation très personnelle qui se caractérise par une utilisation plus raisonnée des mid-tempo typiques du grand nord couplés à des parties speedées si prisées par ses homologues américains. Ajoutez à cela des parties dissonantes, une aura quasi psychédélique, l'utilisation d'instruments exotiques, des breaks complètement hallucinés et vous obtenez un grand huit frondeur et avant-gardiste qui se démarque du reste de la concurrence. Vous voulez en savoir plus ? La chronique remember de l'album "Prodigal Sun" est disponible ici pour étancher votre soif de connaissance !
3 - DISHARMONIC ORCHESTRA "Not to be undimensional conscious" (1992)
Pas facile de choisir entre les deux premières oeuvres de ce combo autrichien qui défie sans ménagement les lois du genre. J'ai cependant une légère préférence pour le second que je trouve plus abouti et barré que son prédécesseur "Expositionprophyllaxe", sorti en 1990 sur Nuclear Blast. Les plus téméraires qui oseront aventurer leurs esgourdes par ici pourront se délecter de rythmiques assez classiques en apparence mais qui prennent une dimension unique lorsque l'on s'attarde sur ces éléments dissonants qui peuvent rappeler VOIVOD, de nombreux breaks improbables qui lorgnent sur les petits copains d'ATHEIST ou cette basse incontrôlable. Le plus bluffant est de constater que cela forme une ligne artistique cohérente mais constamment chahutée sur neuf titres illuminés qui vous transporteront aux confins de la schizophrénie. Seule la production gourmande et grassouillette empruntée aux Sunlight Studios peut servir de repère rassurant tant le trio s'amuse à balader l'auditeur dans son univers dérangé et avantgardiste. Hermétique ? Vous avez dit hermétique ?
2 - CARBONIZED "For the security..." (1991)
Illustre production du mythique label Havrais Thrash Records (WOMBBATH, CONVULSE, ECXRUCIATE...), ce premier album du trio suédois CARBONIZED, composé d'1/3 d'ENTOMBED (Lars Rosenberg) et de 2/3 de THERION (Christofer Johnsson et Piotr Wavrzeniuk), constitue un monument de death/grind bizarroïde. Résolument expérimental, cet enchevêtrement de riffs a quelque chose d'aliénant, de fascinant, comme si les parties de guitares s'affranchissaient du reste de la troupe pour avancer sans se soucier du reste. La basse n'est pas en reste et ses interventions ponctuent intelligemment les structures uniques de chacun de ces dix morceaux, encore et toujours produits par le pape du gras double, Monseigneur Skogsberg, dans sa divine chapelle.
Ces vingt-huit minutes trop rapides s'apparentent donc à des montagnes russes dans lesquelles les hauts-le-coeur rythmiques titillent les cochlées en permanence, zéro stabilité, ça glisse où que l'on mette les pieds...voilà qui fait le charme de cette oeuvre sortie à contre-courant de la concurrence besogneuse. Quant à cet artwork original et inhabituel pour un groupe de death, avec son lowrider englouti par la froide grisaille banlieusarde, il met en garde l'auditeur avec précaution. Il se passe quelque chose de vraiment spécial par ici.
1-PAN.THY.MONIUM "Dawn of dreams" (1992)
Entre nous, là, comme ça, introduire son album par un morceau à tiroirs d'une durée de 22 minutes, ce qui correspond grosso modo à la durée totale des six morceaux suivants, c'est plutôt couillu non ? Si je vous dis également qu'aucun des sept morceaux n'a de titre, confirmant par la même que chacun d'entre eux constitue une pièce essentielle de ce puzzle géant, vous voilà convaincu ? Non ? Il ne vous reste alors plus qu'à faire abstraction de ce que vous avez déjà entendu en matière de death metal et de vous immerger corps et âme dans ce voyage sans retour quelques lignes plus bas. Car peu de mots peuvent décrire ce qu'il est possible de ressentir à l'écoute de ce "Dawn of dreams", je dois d'ailleurs vous avouer que je suis sec. Quoique. Tic-tac, saxophone, lead, ambiance, claviers, growls, progressif, Crimson², Swäno. Dan Swano, ce génie, ici principal instigateur d'un PAN.THY.MONIUM hors-normes. Franchement, trouver le moyen de caser du saxo donc, du violon, des nappes de claviers illuminées sur une base death metal ambitieuse qui à elle seule résume en quelques trois-quarts d'heure plusieurs années de labeur chez n'importe lequel de ses compatriotes, voilà qui a de quoi laisser rêveur. Voilà qui fait aussi, entre autres, de "Dawn of dreams" un album incontournable. Intemporel également. Indicible aussi. Qui ne vous livrera ses troublants secrets qu'au terme de dizaine ou de centaine d'écoutes acharnées...vous voilà averti.
TOP 5 des meilleurs groupes de death-metal des années 2000 n'ayant fait qu'un seul album. publication le : 15/02/2015
Il y'a certains groupes qui font des carrières de plusieurs décennies, sortant des dizaines et dizaines de disques et qui restent dans un anonymat quasi-permanent, d'autres en revanche qui publient uniquement un seul opus, et qui plus est totalement réussi avant de se séparer pratiquement dans la foulée. Dans tous les styles on trouve de nombreux cas de ces étoiles filantes, rien qu'en France on peut citer les noms de PSORIASIS, INWARD ou encore MINDRIPPER ou à l'étranger on peut immédiatement penser au mythique disque des suédois de SILENCER.
Si de très nombreux combos mythiques ont frappé très fort avec leur premier album avant de continuer une brillante carrière, ceux qui nous intéressent là sont ceux qui ont réussi l'exploit de marquer les esprits avec finalement peu de titres et une durée effective de musique finalement réduite. Leur carrière se résumera donc aux alentours d'une demi-heure à jamais gravée pour l'éternité.
Pour être plus lisible j'ai décidé de me cantonner au death-metal, par facilité car c'est ce style que je maîtrise et connais le mieux, et puis parce qu'il y'a eu pléthore de cas similaires. Pour plus de lisibilité je me suis limité à la période des années 2000, mais celle des 90's arrivera bientôt.
N'hésitez pas à en discuter et à amener vos points de vue afin d'échanger et d'évoquer vos coups de coeur et/ou les groupes qui ont été passés sous silence.
5 – ABRAXAS – Damnation (2011)
En activité de 2009 à 2012 le trio new-yorkais avait été révélé par l'énorme EP « Wretched Existence ». Composé du batteur Lance Wright, du guitariste (et bassiste studio) Makoto Mizoguchi (qui a joué aussi pour PYREXIA ou HATE ETERNAL) et surtout du chanteur Mike Hrubovcak (VILE, DIVINE RAPTURE ou encore MONSTROSITY) ils confirment avec ce disque surpuissant avant de se séparer peu de temps après. Un pur album death américain, rapide et agressif et vraiment à (re)découvrir.
4 – PESHMERGA – Murderous Acts of Cruelty (2010)
Suite au split de GORGASM en 2008, trois de ses membres (Russ Powell à la basse, Derek Hoffmann à la batterie et Tom Tangalos à la guitare) décident de continuer l'aventure avec nouveau projet. Là encore musicalement rien à attendre de bien nouveau car on sent l'influence flagrante de la formation de Damian Leski, mais avec aussi un soupçon de DYING FETUS et quelques passages plus aérés et bien sentis. Là encore l'aventure tournera court et même s'il n'a pas l'aura des formations précités, ça reste un disque de très bonne facture.
3 – PYAEMIA – Cerebral Cereal (2001)
Direction les Pays-Bas avec un des plus beaux gâchis des années 2000, le quatuor qui s'était formé en 1995 était passé par le chemin classique de la démo puis de l'EP, quand en plein été 2001 sort cette petite bombe qui n'aurait pas fait tâche chez SUFFOCATION. Car le quintet américain est l'influence majeur des néerlandais et cela s'entend avec des riffs très influencés par la paire Hobbs/Cerrito, et un Robbert Vrijenhoek derrière ses fûts qui martèle comme un damné avec un jeu proche de celui de Mike Smith. Malheureusement des soucis de poignet récurrent chez ce dernier retarderont la préparation d'un nouvel album qui finalement ne sortira jamais, le combo annonçant officiellement l'arrêt de ses activités fin 2005.
2 – FLESHTIZED – Here Among Thorns (2001)
Là encore en 2001 sortait une petite pépite, celle-ci nous venait de l'Alabama et formée d'un trio de vieux briscards de la scène underground américaine. Malheureusement l'instabilité chronique du line-up aura raison de cet énorme potentiel tant cet album est une merveille de riffs acérés, de chant caverneux et de batterie mitraillette compilés à de la double d'une précision diabolique. Il faudra attendre 2006 pour que sorte une nouvelle démo de trois titres avant que tout s'arrête définitivement. Depuis le batteur Gary White et le guitariste Matt Barnes ont fondé CHAOS INCEPTION, certes moins bon que pouvait l'être FLESHTIZED, mais tout aussi puissant et efficace.
1 – INSAIN – Spiritual Rebirth (2010)
Je l'avais déjà dit dans mon bilan de 2014, mais pour moi le quintet francilien est certainement le plus gros gâchis français en matière de brutal depuis de très nombreuses années. Dès leur démo sortie dans la foulée de leur formation, les parisiens laissaient entrevoir un immense potentiel, que l'on découvrira trois ans plus tard sur ce disque monumental. Technique, puissant, groovy et totalement addictif il prouvait également que la France pouvait enfin rivaliser avec les groupes d'Outre-Atlantique et d'Amérique du sud. Mais en 2011 le grave accident dont fût victime le batteur Sangli mît le quintet au repos forcé une première fois. Finalement il a fallu attendre l'an dernier pour réentendre du nouveau son qui nous rassurait sur leur capacités et leur efficacité, malheureusement dans la foulée de l'annonce de la sortie de cet EP on apprenait la séparation des franciliens pour des motifs divers et variés. Sans les aléas de la vie nul doute que le futur de la formation aurait été différent, il faudra l'accepter et réécouter en boucle cette pépite magistrale.
Top 5 des meilleurs héritiers de NASUM publication le : 08/02/2015
Il y a un mois environ étaient "célébrés" les 10 ans de l'une des plus grandes catastrophes naturelles... Le 26 décembre 2004, en Indonésie, un Tsunami terrible a causé la mort de près de 220000 personnes.
Ce funeste coup du destin a eu, entre autre bien entendu, un impact sur certains metalleux, puisque Mieszko Talarczy, chanteur/guitariste du groupe de GrindCore NASUM, a péri durant cette tragédie... Signant par la même façon la fin du groupe (je ne considère pas la re-formation récente, pour le live, comme une réelle re-formation mais plutôt comme un hommage.
Amplifiant également, par la même occasion, le statut culte de ce groupe (qui était auparavant particulièrement populaire) ...
NASUM est un groupe qui, en l'espace de quelques années, a considérablement marqué les esprits, apportant sa pierre à l'édifice GrindCore.
NASUM est un groupe qui est aujourd'hui, bien souvent, cité parmi le trio de tête des influences musicales de centaines de groupes, aux côtés de NAPALM DEATH et BRUTAL TRUTH. C'est dire, tout de même, l'impact qu'a pu avoir la bande à Mieszko.
Totalement habité par une véritable furie, NASUM, à ses débuts, fait parler de lui avec sa rage immédiate et son impulsivité. Aux concerts énergiques succèdent des Ep et des Splits qui affirment peu à peu le style et l'identité du groupe.
Inspiré de Napalm Death et de Brutal Truth à ses débuts, le trio/quartet (selon les périodes) va rapidement se faire un nom sur la scène Grindcore, tant de part son incroyable énergie en live, que de part son style.
Car NASUM a du talent a revendre. Et après quelques Eps qui impressionnent déjà par leur agressivité et leur maîtrise, NASUM va sortir deux premiers albums qui vont faire date dans l'histoire du GrindCore, alliant maîtrise violence et talent.
Mais NASUM est inarrêtable, et ne se contentera pas de cette renommée Undeground. Le groupe va rapidement affiner son style et le faire évoluer, dans une approche musicale moins extrême et plus mélodieuse (toutes proportions gardées bien entendu), pour sortir deux autres opus qui poseront les bases de ce qu'on appelle aujourd'hui le Grind 2.0. Un GrindCore à la fois furieux et mélodieux, avec un son à la fois puissant et rugueux.
NASUM a réussit en espace de 4 albums et d'une quinzaine de splits et Ep, à créer l'appellation "GrindCore "à la Suédoise". Un label qui identifie autant la qualité que le style. Le "Choosing Death part.2" qui sera écrit dans quelques années fera immanquablement mention de l'apport de NASUM sur la scène Metal Extrême.
Alors plutôt que de se repasser les vidéos amateurs de ces hectolitres de flotte qui ont déferlées le 26 décembre 2004, à l'heure de commémorer les 10 ans delà disparition de Mieszko, on peut peut être aussi se concentrer sur l'aspect mûrement musical, et se demander, finalement : Qui est aujourd'hui le meilleur Héritier de NASUM ..?
Voici ce que j'en pense ...
5- KILL THE CLIENT
Souvent qualifié de digne représentant du Grind 2.0, KILL THE CLIENT est totalement ancré dans le style des derniers albums de NASUM, et propose un mix à la fois agressif et "mélodieux" de "Human 2.0" et "Helvete", le tout rehaussé d'une facette Death plus présente.
La rage et la lourdeur des breaks, les hurlements déchirés et le son ronronnant et puissant : KILL THE CLIENT avec son intensité bien américaine se pose en bon successeur de Nasum ; il ne leur manque véritablement qu'une personnalité un peu plus affirmée pour se démarquer un peu plus...
4- AFGRÜND
Formé en 2006, AFGRUND joue un Grindcore puissant, violent et avec une pointe de mélodies dans les riffs. Une sorte de Nasum colérique et hystérique, à la fois classique et très percutant.
Les deux premiers albums du groupe, les meilleurs à mon gout, en font un très bon représentant de la scène Grind suédoise, avec ce son de gratte rugueux et ronronnant qu'affectionnait tant Miezsko, et un équilibre judicieux de Violence impulsive et de lourdeur ambiancée.
3- SPLITTER
Ce super groupe suédois, dont le patronyme s'est malheureusement révélé prémonitoire, peut se targuer de figurer en bonne place dans ce top 5 des meilleurs héritiers de NASUM.
Résolument Grind, mais beaucoup plus porté sur les ambiances et la subtilité que les autres groupes de ce top, ces suédois jouaient du Tragedy Grind, non en référence au groupe de Portland (quoique ..?), mais plutôt en rapport avec l'atmosphère poissante et malsaine de leur incontournable album "Avskräckande Exemplar".
Héritier de Nasum, essentiellement de "Shift" (et un peu d' "Helvete"), car SPLITTER s'est emparé de cette facette mélodieuse et poignante, pour créer un Grind bien personnel. Un Grindcore teinté de Crust, à la fois extrêmement violent et furieux, et mélodique, couplé a la rage du Crust, et à un aspect mélancolique dans les breaks pesants. SPLITTER va pousser encore plus loin les "affronts" que Nasum osa en son temps, en utilisant quelques mélodies jouées au piano. Avec une efficacité réelle
Un tour de force, mine de rien, car en l'espace d'un Ep et d'un album, Splitter va se faire un véritable nom sur la scène Grind européenne...
2- GADGET
Souvent qualifiés de clones de NASUM, les suédois de GADGET possèdent tout de même un cachet bien personnel.
Leur style, fortement inspiré de Nasum, mais également de NAPALM DEATH pour le côté plus complexe, est agressif et rageur. Les riffs sont plus directs et proche des débuts de Napalm Death que ceux de NASUM, mais l'intensité et l'urgence qui se dégage de leurs albums et prestations est proche de ce que faisait Nasum dans les années 2000.
Sans oublier le son de gratte, et la puissance de la prod, qui évoque forcément et fortement la scène Suédoise GADGET : un très bon groupe, dont on attend avec impatience leur nouvel album depuis 2006... (c'est pour cette année, nous dit le groupe, on y croit !!)
1- ROTTEN SOUND
Une énergie incroyable, une agressivité impulsive, un talent réel : sans contexte, ROTTEN SOUND est le meilleur Héritier de NASUM, et est aujourd'hui quasiment se qui se fait de mieux en matière de Grindcore. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si Keijo Niinimaa, le très bon chanteur des finlandais, a été appelé par Nasum en 2012 pour assumer la lourde tache de remplacer Mieszko au chant sur la tournée hommage en 2012.
Keijo et ROTTEN SOUND furent proches de Mieszko, et ce fut ce dernier qui enregistra leurs albums "Murderworks" et "Exit" dans son réputé Soundlab Studio.
Formé en 1993, le quartet finlandais a pris son temps pour éclore et mûrir son style. Et au contact de NASUM, ROTTEN SOUND s'est bonifié, pour réussir à se démarquer et créer un Grindcore personnel, tant dans le style que dans le son (et l'incroyable son de gratte, tributaire du Grind à la suédoise).
Furieux, addictif et intense, le Grindcode de ROTTEN SOUND est à la fois une continuité de l'oeuvre de Nasum, et l'un des meilleurs représentant du Grind "nordique".
Sans conteste, le meilleur Héritier de NASUM aujourd'hui !
BONUS Hors Concours : SAYYADINA
Hors concours, car musicalement pas forcément super proche de NASUM. Les influences des suédois se sont bien évidemment sentir, surtout dans certains riffs, mais SAYYADINA s'inspire également beaucoup du Crust/Punk pour façonner son Grind personnel et ultra intéressant.
Hors concours également, car les influence et le style vont de Nasum à NAPALM, en passant par VICTIMS et TERRORRIZER ou BRUTAL TRUTH.
Mais présent tout de même dans ce top, en raison de sa qualité musicale exceptionnelle, et en raison du line-up, qui compte entre autre Jon Lindqvist, ex-bassiste de NASUM et reconverti à la guitare dans VICTIMS.
C'est d'ailleurs à un concert de NASUM que SAYYADINA verra le jour, en 2000. Le reste du groupe est tout aussi séduisant, puisqu'il comporte Andreas Eriksson (bassiste de GENERAL SURGERY), le batteur-chanteur, Ove Wiksten, et durant les tournées Adde Mitroulis (JIGSORE TERROR, GENERAL SURGERY, BIRDFLESH).
Bref, du lourd, du bon.
SAYYADINA est une sorte d'ovni sur la scène Grind, à la fois terriblement talentueux et affreusement confidentiel.
Et "Mourning The Unknown" est un album tellement génial, addictif et intéressant, qu'il ne pouvait qu'apparaître dans ce top ..
TOP 5 des meilleures prestations live à Nulle Part Ailleurs publication le : 01/02/2015
Tout le monde ou presque se souvient de la mythique émission « Nulle Part Ailleurs » diffusée sur Canal + de 1987 à 2001, qui a vu défiler sur son plateau les plus grandes stars toutes disciplines confondues, et on se rappelle des mythiques sketchs de José Garcia et Antoine de Caunes, des Nuls, des Deschiens, des Guignols de l'Info, des interventions décalées de Jackie Berroyer, du Message à Caractère Informatif ou bien encore des Robin des Bois.
Il y'a aussi une autre raison qui a fait aussi son succès ce sont ses prestations live d'artistes connus ou reconnus puisque sont passés en direct NIRVANA (avec un « Drain You » dantesque), David Bowie (et une version limite hard-rock de son « Scary Monsters »), Bruce Springsteen intime et acoustique et tant d'autres … et puis surtout c'était le seul endroit où l'on pouvait voir en live tous les groupes de metal connus ou méconnus.
Pour cela il faut citer Stéphane Saunier, le programmateur de l'émission (et aussi à l'origine de la branche française de Roadrunner), fan de rock et de metal devant l'éternel et qui n'a pas hésité à rameuter les groupes les plus extrêmes dans tous les styles sur la scène du studio, puisqu'on eut droit aux honneurs du show en direct (et certains à plusieurs reprises) : DEFTONES, MACHINE HEAD, METALLICA, AC/DC, FAITH NO MORE, FEAR FACTORY, SLAYER, BODY COUNT, ANTHRAX, AEROSMITH, PAGE & PLANT …
Du coup faire un Top 5 fut un exercice délicat, puisqu'il a fallu se replonger dans les archives de vhs et finalement à titre personnel voilà le bilan, n'hésitez pas à apporter votre point de vue, vos souvenirs et vos anecdotes.
5 - MOTÖRHEAD - Overnight Sensation
Pour la sortie de l'album du même nom la bande à Lemmy (d'ailleurs très classe avec son costard et sans sa barbe) nous gratifiait d'une version dantesque de cet excellent morceau, avec en prime un son monumental.
4 - DIMMU BORGIR - Behind the Curtains of Night (Phantasmagoria)
Incroyable du black-metal en prime-time, les téléspectateurs non-avertis ont dû se demander ce qui se passait. Les norvégiens ont débarqué avec ce titre tiré du mythique "Spiritual Black Dimensions" et joué à 100 à l'heure, avec en prime l'une des premières prestations de Nick Barker avec le groupe. Le choix d'un autre morceau aurait sûrement été plus judicieusement mais celui-ci avait été demandé par Stéphane Saunier, dommage en revanche que la réalisation (pourtant d'habitude très bonne) ne rende pas justice au combo scandinave.
3 - SEPULTURA - Roots Bloody Roots / Ratamahatta
Les brésiliens étaient déjà passés quelques années auparavant pour jouer un "Refuse/Resist" qui avait marqué Philippe Gildas, là c'est la pauvre Valérie Payet qui ne s'est pas remise de la prestation dantesque de Max Cavalera et ses acolytes (quand on voit ce qu'il est devenu c'est vraiment triste). A noter que Carlinhos Brown viendra comme sur le disque jouer les percussions avec le quartet, et que le standard sera saturé d'appels de téléspectateurs "choqués" ... la suite de ce classement va pourtant aller crescendo.
2 - SLIPKNOT - Sic
La formation de l'Iowa avait déjà de la notoriété, et un premier passage dans l'émission avec "Wait and Bleed", quand ils reviennent avec ce titre survitaminé et à la puissance impressionnante, là encore le standard explosera sous les appels et Stéphane Saunier sera inondé de mails. Sans être forcément fan du combo on ne peut qu'être bluffé par l'énergie et hargne dégagée ce soir là.
1 - TREPONEM PAL - Renegade
Si musicalement ça n'est pas la meilleure prestation de l'histoire de l'émission en revanche tout le monde se souvient de la fameuse histoire de la "stouquette" (popularisée par la marionnette d'Alain de Greef dans les Guignols de l'Info) et qui poursuivra longtemps les parisiens. What else ?
Le concept : un thème => un de nos rédacteurs vous propose son TOP5 qui est bien entendu entièrement subjectif et personnel !
D'accord/pas d'accord avec le Top5 ?
Proposez le votre dans le commentaire !