IMMORTAL - At the Heart of Winter (Osmose) - 01/05/1999 @
Chroniquer le dernier Immortal n'a pas été une mince affaire. J'ai parcouru quelques milliers de kms avant de réussir à me procurer l'objet du délit (véridique ! Strasbourg - Clermont - Strasbourg - Montréal - Strasbourg). Une fois de plus la date de sortie n'a pas été respectée, ou alors à la fnac, ce sont des ultimates glands ! Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je posâsse (sic) la galette sur ma platine. En effet, après nous avoir dit qu'Immortal s'orientait vers des compos à la "Mountain of might", puis avoir démenti, on pouvait logiquement se demander si le groupe ne se cherchait pas. Craintes d'autant plus accentuées par le problème de tendinite aiguë de Demonaz. Il n'en est rien ! C'est un line-up stabilisé mais néanmoins amputé (2.5 - le 0.5 c'est Demonaz qui ne s'occupe plus que des paroles) qui nous revient en pleine forme (surtout Horgh ! Dans le livret on peut admirer sa plastique gracieuse et généreuse). Abbath s'est attelé à tous les instruments sauf la batterie qui revient, oh miracle, à Horgh (enfin finis les problèmes de batteur !?).
D'un point de vue purement musical, à quoi peut-on s'attendre. Pour une fois, Immortal bénéficie enfin d'une bonne production. On arrive à entendre chaque instrument distinctement (sauf la basse, j'ai cherché mais j'ai pas trouvé, pourtant elle doit exister). La batterie est lourde et puissante, finis les mixages en arrière-plan. On trouve enfin une vraie dynamique dans le son. La surprise par contre vient justement de cette section rythmique, qui ne bat plus à la cadence d'un M60 en pleine jungle vietnamienne. Les fans purs et durs des accélérations dantesques en seront pour leurs frais. On retrouve néanmoins quelques réminiscences de ces rythmes tout au long de l'album.
Du fait du mixage correct, on arrive enfin à mémoriser les riffs (nombreux !). Les guitares sont puissantes et omniprésentes, martelant la tête de l'auditeur tout au long de ces 48 minutes.
Ah oui l'autre surprise, c'est le nombre de chansons et leurs durées. Six au total, ni plus ni moins. Ah ça c'est sûr, on est loin des 3 minutes habituelles. Ceci est dû au ralentissement de tempo de compos. Attention, quand je dis ralentissement, cela ne veut pas dire que l'album est mou du genou. Bien au contraire, il est plus lourd, mais néanmoins rapide. L'album recèle de nombreux changements de rythmes, et à ce sujet, "Year of silent sorrow" est un petit modèle du genre (on n'arrive pas à battre du pied, ou de la tête, plus de 10 secondes au même rythme).
Mis à part la baisse de régime, on retrouve immédiatement la patte Immortal, et son souffle épique. Je sais pas pour vous mais moi, chaque fois que je m'écoute du Immortal, je sors mes bottes, ma fourrure et ma two-handed sword et je sens les vents du grand nord souffler sur mon visage. A ce sujet le morceau "At the heart of winter" est une pure merveille. Intro calme, atmosphérique, inquiétante, un passage de synthé histoire de faire encore baisser la température (c'est sûr que leur truc c'est le froid, l'hiver. La chaleur et les youkoulélé ça le fait moins !), puis the Riff hypra accrocheur qui te reste dans la tête dès la première écoute ! Après ça, ben, chant torturé à souhait, re-riff, refrain, puis un autre riff qui fait penser à une meute de loup courant dans le grand froid (koomme c'est bôô !!). Et c'est commme ça pendant au moins 5 minutes encore. Un seul reproche à cette compo (qui dure 8 minutes), elle est trop courte ! Ils aurait encore pu continuer, car la chanson est tellement riche qu'on ne la voit pas passer. Ils auraient pu en faire un truc à la "Rime of the ancient mariner" de Maiden.
Au risque de me redire, ce qui est fantastique c'est qu'on arrive à mémoriser les riffs de l'album tant il est bien produit (pour du black). C'est un enchaînement de sonorités qui nous emmène dans ce froid pays qui est le leur. Au lieu de la vitesse pure, Immortal a préféré jouer sur les ambiances et c'est tant mieux ! Il y gagne en maturité (ça c'est le truc à dire pour faire "in" et montrer qu'on est un bon analyste) et en clarté, ce qu'il perd en vitesse. Les fans purs et durs apprécieront, les autres attendrons... le prochain Marduk qui promet d'être la tuerie- du-siècle-de-la-mort-qui-marche !!! D'ailleurs, au moment où je taille ce bout de gras, il devrait déjà être sorti, et comme d'hab' il est en RETARD !! (Y'a qu'Emperor qui était en avance de 2 jours sur sa date de sortie).
En définitive, contrairement aux magazines, je ne dirais pas que cet album est l'album black de l'année, mais plutôt qu'il constitue une méga bonne surprise, et va peut-être faire évoluer le genre. Pour moi, un bon album de black serait un compromis entre du Immortal, du Dimmu Borgir et du Marduk, chacun pour ses spécificités propres.
Bon cette fois-ci j'ai fait une chronique sérieuse, comme c'est ma première mais promis, plus tard je me lâcherai, surtout si je dois parler de Manowar et du grand Bruce devant l'éternel. And all together... the other band play, MANOWAR KILLS !!
Même remarque que Kurglom sur la production : vraiment claire, puissante et ... glaciale !
Ceci dit, je trouve que par moment, on perçoit la basse (notamment sur SOLARFALL).
J'en viens à LA critique que je ferai : l'intro de SOLARALL (justement) me fait toujours penser à WHERE EAGLES DARE d'IRON MAIDEN....
A part ce léger bémol, grand album de part les ambiance, les mélodies et la puissance dégagée
thereaperchild IP:82.67.4.13 Invité
Posté le: 02/09/2008 à 19h05 - (61088)
Un album énormissime , après le rageux et très court ( mais intense cependant ) Blizzard Beasts qui a valu à Demnoaz sa tendinite a force de vouloir jouer vite , Immortal nous montre une face plus heavy mais toujours excellente de son groupe , et les compos de Abbath nous le prouvent !
Blomkvist Membre enregistré
Posté le: 06/12/2012 à 19h54 - (104994)
7/10 est assez sévère vu le must que c'est.
Je viens de me le réécouter et nom de Dieu que c'est bon !
De black metal bien heavy de chez heavy. Une personnalité unique pour un groupe génial jusqu'à "All Shall Fall" NON inclus.
GabinEastwood Membre enregistré
Posté le: 18/09/2013 à 14h53 - (109112)
Encore aujourd'hui le meilleur album d'Immortal.
Celui-ci marquait le début d'une nouvelle ère pour le groupe avec ces morceaux longs et épiques.
Rien à jeter, indispensable
Niveau de modération : Commentaires non modérés par l'administration du site
Ce commentaire est soumis à la lecture et à l'approbation des modérateurs.
S'il ne suit pas les règles suivantes : Pas de pub, pas de lien web, pas d'annonces de concerts, il ne sera pas retenu. Plus d'infos
D'un point de vue purement musical, à quoi peut-on s'attendre. Pour une fois, Immortal bénéficie enfin d'une bonne production. On arrive à entendre chaque instrument distinctement (sauf la basse, j'ai cherché mais j'ai pas trouvé, pourtant elle doit exister). La batterie est lourde et puissante, finis les mixages en arrière-plan. On trouve enfin une vraie dynamique dans le son. La surprise par contre vient justement de cette section rythmique, qui ne bat plus à la cadence d'un M60 en pleine jungle vietnamienne. Les fans purs et durs des accélérations dantesques en seront pour leurs frais. On retrouve néanmoins quelques réminiscences de ces rythmes tout au long de l'album.
Du fait du mixage correct, on arrive enfin à mémoriser les riffs (nombreux !). Les guitares sont puissantes et omniprésentes, martelant la tête de l'auditeur tout au long de ces 48 minutes.
Ah oui l'autre surprise, c'est le nombre de chansons et leurs durées. Six au total, ni plus ni moins. Ah ça c'est sûr, on est loin des 3 minutes habituelles. Ceci est dû au ralentissement de tempo de compos. Attention, quand je dis ralentissement, cela ne veut pas dire que l'album est mou du genou. Bien au contraire, il est plus lourd, mais néanmoins rapide. L'album recèle de nombreux changements de rythmes, et à ce sujet, "Year of silent sorrow" est un petit modèle du genre (on n'arrive pas à battre du pied, ou de la tête, plus de 10 secondes au même rythme).
Mis à part la baisse de régime, on retrouve immédiatement la patte Immortal, et son souffle épique. Je sais pas pour vous mais moi, chaque fois que je m'écoute du Immortal, je sors mes bottes, ma fourrure et ma two-handed sword et je sens les vents du grand nord souffler sur mon visage. A ce sujet le morceau "At the heart of winter" est une pure merveille. Intro calme, atmosphérique, inquiétante, un passage de synthé histoire de faire encore baisser la température (c'est sûr que leur truc c'est le froid, l'hiver. La chaleur et les youkoulélé ça le fait moins !), puis the Riff hypra accrocheur qui te reste dans la tête dès la première écoute ! Après ça, ben, chant torturé à souhait, re-riff, refrain, puis un autre riff qui fait penser à une meute de loup courant dans le grand froid (koomme c'est bôô !!). Et c'est commme ça pendant au moins 5 minutes encore. Un seul reproche à cette compo (qui dure 8 minutes), elle est trop courte ! Ils aurait encore pu continuer, car la chanson est tellement riche qu'on ne la voit pas passer. Ils auraient pu en faire un truc à la "Rime of the ancient mariner" de Maiden.
Au risque de me redire, ce qui est fantastique c'est qu'on arrive à mémoriser les riffs de l'album tant il est bien produit (pour du black). C'est un enchaînement de sonorités qui nous emmène dans ce froid pays qui est le leur. Au lieu de la vitesse pure, Immortal a préféré jouer sur les ambiances et c'est tant mieux ! Il y gagne en maturité (ça c'est le truc à dire pour faire "in" et montrer qu'on est un bon analyste) et en clarté, ce qu'il perd en vitesse. Les fans purs et durs apprécieront, les autres attendrons... le prochain Marduk qui promet d'être la tuerie- du-siècle-de-la-mort-qui-marche !!! D'ailleurs, au moment où je taille ce bout de gras, il devrait déjà être sorti, et comme d'hab' il est en RETARD !! (Y'a qu'Emperor qui était en avance de 2 jours sur sa date de sortie).
En définitive, contrairement aux magazines, je ne dirais pas que cet album est l'album black de l'année, mais plutôt qu'il constitue une méga bonne surprise, et va peut-être faire évoluer le genre. Pour moi, un bon album de black serait un compromis entre du Immortal, du Dimmu Borgir et du Marduk, chacun pour ses spécificités propres.
Bon cette fois-ci j'ai fait une chronique sérieuse, comme c'est ma première mais promis, plus tard je me lâcherai, surtout si je dois parler de Manowar et du grand Bruce devant l'éternel. And all together... the other band play, MANOWAR KILLS !!
Rédigé par : Kurglom | 7/10 | Nb de lectures : 5483