Une nouvelle rubrique où la rédaction vous propose des TOP5 !
Le concept : un thème => un de nos rédacteurs vous propose son TOP5 qui est bien entendu entièrement subjectif et personnel !

D'accord/pas d'accord avec le Top5 ?
Proposez le votre dans le commentaire !

Un Top n'engage que son auteur. Nos goûts étant conditionnés par nos connaissances, un Top est toujours susceptible d'évoluer. (traduction: je ne parle que de ce que je connais). L'objectif de ce Blog est de susciter le débat, d'encourager les échanges. Soyez curieux et n'hésitez pas à proposer le votre.

Guitariste virtuose à la carrière hors-norme, aussi précoce que fulgurante. Mercenaire au spectre musical conséquent (thrash, death, prog). Hyperactif ambitieux toujours à l'affut de nouveaux défis et de responsabilités supplémentaires. Compositeur émérite stoppé en pleine maturité artistique et reconverti producteur par la force du destin... Il existe de nombreuses façons de décrire ce natif de Portsmouth, Virginie.
Aujourd'hui on va parler de James Murphy.



Voici les principales références de sa discographie (en tant que guitariste):

1989: Agent Steel - Mad Locust Rising (VHS)
1990: Death - Spiritual Healing
1990: Obituary - Cause of Death
1991: Cancer - Death Shall Rise
1993: Disincarnate - Dreams of the Carrion Kind
1994: Testament - Low
1995: Testament - Live at the Fillmore
1996: James Murphy - Convergence
1997: Konkhra - Weed out the Weak
1999: James Murphy - Feeding the Machine
1999: Konkhra - The Freakshow (EP)
1999: Testament - The Gathering
1999: Konkhra - Come Down Cold

______________________________

* Discographie: MON TOP 5 *

5/ DISINCARNATE - Dreams of the Carrion Kind (1993) (Death Metal - US)



En 1992 James Murphy prend son destin en mains et fonde SON groupe. Entouré de musiciens méconnus (dont le batteur Tomas Viator, futur Acid Bath et Shrum), notre soliste virtuose nous offre SON album de death metal. Sorti chez Roadrunner, il bénéficie d'une production de Colin Richardson, d'un visuel signé Dave McKean et de featurings des britanniques John Walker (Cancer) et Aaron Stainthorpe (My Dying Bride). Un album culte d'un groupe tué dans l'oeuf, la faute à son départ pour Testament. Maintes fois annoncé depuis 1999, son successeur reste l'une des plus grandes arlésiennes de notre époque (Chinese Democracy étant finalement sorti).
Album en écoute intégrale: voir ici

4/ OBITUARY - Cause of Death (1990) (Death Metal - US)



Allen West ayant pris la tangente, Obituary fait appel à James Murphy, dont la côte vient de monter en flèche suite à sa participation à Spiritual Healing de Death. Le résultat de cette collaboration, Cause of Death, est un classique du genre, produit par Scott Burns et doté du plus somptueux des artworks signé Michael R. Whelan. Une illustration au départ prévue pour Beneath the Remains de Sepultura... Album en écoute intégrale: voir ici

3/ DEATH - Spiritual Healing (1990) (Death Metal - US)



L'album de transition par excellence, produit par Scott Burns et au visuel signé Ed Repka. Fini le death primaire, les compositions de Chuck Schuldiner se font plus techniques et complexes. Associé à la section rythmique de Massacre (Terry Butler/Bill Andrews), James Murphy, alors âgé de 22 ans, participe à l'orgie. Il s'agit de son 1er album studio, après un live d'Agent Steel. On a vu pire comme débuts! Album en écoute intégrale: voir ici

2/ JAMES MURPHY - Feeding the Machine (1999) (Metal Prog - US)



Visuel signé Dave McKean et pluie de guests pour son 2ème album solo, avec des membres d'Artension, Dali's Dilemma, Geezer, Machine Head, Magellan, Sadus, Steve Vai, Testament... pour un résultat exceptionnel. A sa sortie, Zoltar le présentait comme le meilleur album d'un guitariste depuis Passion & Warfare (1990) de Steve Vai. Feeding the Machine est incontestablement l'enregistrement de James Murphy le plus mature et abouti.
Formidable vraiment. (la chronique arrive...)

- Feeding the Machine - feat. Clark Brown (Geezer) au chant: voir ici
- Race with Devil on Spanish Highway (Al Di Meola cover): voir ici

1/ TESTAMENT - Low (1994) (Thrash Metal - US)



Après un album expérimental incompris (The Ritual), le départ de 2 membres (Alex Skolnick et Louie Clemente) et des greffes rejetées (les ex-Forbidden Glen Alvelais et Paul Bostaph ne font que passer), Testament est au fond du trou. La suite personne n'aurait pu la prédire. Les Californiens engagent James Murphy et John Tempesta (ex-Exodus, futur White Zombie, Prong, Helmet, The Cult) puis défoncent tout sur leur passage. Incroyablement fougueux et créatif, balayant un large spectre musical (des plans quasi-death à la power-ballade en passant par un instrumental d'anthologie), Low délaisse les schémas passéistes des années 80s pour entrer de plein pied dans la modernité. De surcroit parfaitement produit (une première) et bénéficiant d'un visuel signé Dave McKean.
Le premier chapitre d'une trilogie remarquable. Album en écoute intégrale: voir ici

______________________________

* Un Musicien de Session particulièrement sollicité *

James Murphy ayant posé des soli sur des 10aines d'albums, voici une sélection de références par
ordre chronologique.
Au programme, 4 des groupes avec lesquels l'Américain s'est le plus investi, accompagné d'un bonus cocorico.
Pour ceux qui voudraient en apprendre plus sur ses participations (Gorguts, Malevolent Creation, Nevermore, Solstice...), consultez ses pages sur metal-archives / wikipedia / site officiel

- 1991: CANCER - Death Shall Rise (Death Metal - Angleterre)



Ayant pris leur tour au Morrisound studio de Scott Burns, les Anglais offrent à James Murphy tous les soli de leur 2ème album. S'il n'a jamais été considéré comme un membre à part entière, notre guitar hero apparait dans le livret (afin de booster les ventes) et les a accompagné en tournée. Un album potable à réserver aux inconditionnels du genre. Album en écoute intégrale: voir ici

- 1996-2000: ARTENSION (Metal Prog - US)



Après Convergence (1996), un 1er album solo dévoilant ses influences progressives, James Murphy se rapproche de cette scène, entamant une collaboration régulière avec le supergroupe Artension (comprenant John West, Vitalij Kuprij et Mike Terrana). Il apparait ainsi sur leurs 4 premiers albums [Into the Eye of the Storm (1996), Phoenix Rising (1997), Forces of Nature (1999) et Machine (2000)] en tant que soliste et producteur.

Extrait de l'album Forces of Nature (1999), le morceau Tall Ships en écoute.

- 1997-1999, 2009: KONKHRA (Death/Thrashcore - Danemark)



En vacances aux Etats-Unis, le Danois Anders Lundemark ne fait pas de complexes et tente sa chance auprès d'un James Murphy plus overbooké que jamais. A la surprise générale, ce dernier accepte son offre, impliquant même le batteur Chris Kontos (ex-Machine Head) dans l'affaire. A défaut d'être mémorable, la collaboration Lundemark/Murphy, sera plutôt productive: Weed Out the Weak (1997), The Freakshow (EP 1999), Come Down Cold (1999) et Nothing Is Sacred (2009). => Clip de Backstabber

- 1998: EXPLORERS CLUB - Age of Impact (Rock Prog - US)



Actif depuis 1985 au sein de MAGELLAN (rock progressif), le claviériste Trent Gardner lance son projet solo, faisant appel à une impressionnante brochette de guests, parmi lesquels: son frère Wayne (décédé cette année),
3 membres de Dream Theater (LaBrie, Petrucci, Sherinian), Terry Bozzio (ex-Frank Zappa, Jeff Beck et Steve Vai), Billy Sheehan (Mr. Big, ex-David Lee Roth), Steve Howe (Asia, Yes), D.C. Cooper (Royal Hunt), Matt Guillory (Dali's Dilemma, Zero Hour) et bien sûr James Murphy. Sorti en catimini chez Magna Carta, ce 1er album lénifiant ne trouvera pas son public. Album en écoute intégrale: voir ici

- 2001: AGRESSOR - The Spirit of Evil (EP) (Thrash/Death - France)



Un additif à l'apprécié Medieval Rites avec un featuring de James Murphy en guise de cerise sur le gâteau.
Agressor? Un groupe rare. => Medieval Rites (live 2002)

______________________________

* Producteur: une reconversion nécessaire *

Lorsqu'il fait ses premiers pas de producteur en 1996 (Convergence), il ne s'agit pour James Murphy que d'une corde supplémentaire à ajouter à son arc. Mais en 2001, quelques mois avant la disparition de son ami Chuck Schuldiner, on lui diagnostique une tumeur au cerveau. Diminué physiquement et financièrement, James Murphy vit depuis au rythme de ses interventions et traitements. Il n'a plus composé d'album complet depuis 1999 et n'est plus remonté sur scène. De nombreux concerts/évènements ont été organisés pour lui venir en aide. N'ayant d'autre choix que de s'installer derrière les manettes, James Murphy s'est spécialisé dans le mastering.

En dehors de "ses" groupes, il a sa part de responsabilité dans de nombreuses productions Necropolis (Arckanum, Deathwitch, Ophtalamia, Tartaros, Vondur), Season of Mist (...and Oceans, Abaddon Incarnate, Geasa) ou The End records (2 albums de Novembers Doom, 4 albums de Sigh). Un classement n'ayant que peu d'intérêt pour les non-initiés, je vous renvois aux liens suivants: metal-archives / site officiel

En guise de rab, voici une petite liste de références random:
1998: Exhumed - Gore Metal
1999: Avulsed - Stabwound Orgasm
2008: Abigail Williams - In the Shadow of a Thousand Suns
2009: Augury - Fragmentary Evidence
2010: Aborted - Coronary Reconstruction (EP)

On se quitte avec une interview très complète de James Murphy réalisée via skype et publiée en février 2013:


Prêtez également attention aux liens suivants:
Paypal / Facebook / SafeHouseProduction (bandcamp de ses productions récentes)

A votre tour. Partagez votre expérience et vos anecdotes.

Un Top n'engage que son auteur. Nos goûts étant conditionnés par nos connaissances, un Top est toujours susceptible d'évoluer. (traduction: je ne parle que de ce que je connais). L'objectif de ce Blog est de susciter le débat, d'encourager les échanges. Soyez curieux et n'hésitez pas à proposer le votre.

De manière générale, des groupes ont marqué ou contribué à un courant musical ou un sous-genre, à l'aide d'une carrière et discographie établies sur plusieurs années, avec en point d'orgue plusieurs 'longues' productions.

Cependant, ce n'est pas l'histoire vécue par tous les groupes, qui pour cause de conflits, tragédies, manque de reconnaissance, problèmes financiers, de label, etc. ont vu leur carrière se confiner à un seul véritable album studio. Ce top n'inclut donc pas des artistes ayant publiés uniquement des démos/eps (aussi cultes et excellents soient-ils).

[Certains des groupes présentés se sont reformés et existent encore, mais peu d'informations sur d'éventuels albums sont à l'ordre du jour, pour la plupart.]

Quelques réalisations aux portes du Top 5 :

Comme toujours, il me semble injuste de ne pas citer plus que 5 albums (même si c'est avant tout la base même de la rubrique), alors je tricherai un peu en citant les albums suivants, comme méritants que l'on pose une oreille dessus.

Vinterland - Welcome My Last Chapter (1996)

Oui, le groupe s'est reformé en 2011 et il y a de cela quelques années, il était même question de nouvelles compositions.

Mais Vinterland est pour toujours associé à cet unique album, enregistré et mixé par le très prisé Dan Swanö, qui y joue également du clavier.
Du 'black mélodique' dans la veine des Dissection, Sacramentum, avec certes quelques longueurs, mais une ambiance si particulière, servie par des leads de guitares classieux, quelques nappes de claviers 'froides', des lignes vocales haineuses et écorchées qui se fondent parfaitement dans le propos instrumental.
Un petit bémol concernant la batterie, légèrement surmixée.

Miasma - Changes (1992)

Le groupe est officiellement encore actif, mais là aussi "Changes" reste le principal fait d'arme de la carrière des autrichiens.
Au programme, un death metal bien 'gras', porté par la voix caverneuse et démentielle de Gerhard "Gorehead".

Entre passages violents et implacables, et parties plus lentes voire doom (le monstrueux "Schizophrenia?" et ses 9 minutes riches en rebondissement), "Changes" est le genre d'album que l'on se plaît à faire tourner encore et encore, grâce à la qualité de ses riffs également.

Pour la petite anecdote, c'est un certain Martin Schirenc qui a mixé l'album.

Legend - Fröm the Fjörds (1979)

Alors là, je parle bien d'un groupe auteur d'un seul album, il y a de cela 35 ans, de la part d'un groupe qui n'aura duré que quelques mois...fondé en 1978, Legend, en provenance du Connecticut, délivrera un 'epic heavy metal' de grande classe sur son "Fröm the Fjörds"...comme quoi, Manilla Road avait avant lui d'autres précurseurs du genre.

Bien sûr, la production est un peu 'datée' mais pas pourrie, les lignes vocales sont elles particulières (*). Cela reste un album de heavy metal assez incroyable pour l'époque, avec des lignes de basse à savourer ("The Golden Bell"), des leads de guitares tout aussi délicieux et un jeu de batterie décapant ("The Iron Horse" par exemple).

A noter la présence de 2 titres instrumentaux à la fin de chaque face, dont 1 de plus de 6 minutes.

Un petit mot également sur l'auteur de la pochette, un certain Ioannis Vassilopoulos, illustrateur d'origine grec qui déménagea avec sa famille aux USA en 1967.

A son palmarès, citons les magnifiques pochettes des albums "The Spectre Within" et "Awaken the Guardian" de Fates Warning, celle de "Down to the Bone" de Quiet Riot, la compilation "Thy Kingdom Come" de Warlord, "Burn to My Touch" de Liege Lord, et d'autres pour des artistes de jazz, électro, rock, etc.

* : Malheureusement, le chanteur Kevin Nugent (qui tenait aussi toutes les guitares, dont une 12 cordes électrique et une autre acoustique) est décédé en 1983.

Repugnant - Epitome of Darkness (2006)

Là aussi, le groupe n'est pas officiellement 'fini', mais bon quand on sait qu'il a splitté en 2004, ne s'est reformé que le temps de 2 concerts en 2010, on peut dire que ce "Epitome of Darkness" reste et restera leur principal effort.
Il a d'ailleurs été enregistré durant les derniers mois de 2002...

Cet album reste un excellent condensé de death metal jouant sur les ambiances, bien prenant, avec une touche crado et des relents thrash et black metal.

A noter le mixage et le mastering réalisés par Tore Gunnar Stjerna (aka Necromorbus, dont le CV est long comme le bras) et le fait que l'album ait été quasiment entièrement composé par Tobias Forge (connu sous le pseudonyme Mary Goore), ancien Crashdïet mais surtout compositeur (musical et des paroles) pour Ghost, sous le nom A Ghoul Writer.
Au sein de Repugnant, il y est chanteur et guitariste.

LE TOP 5

5. CARNAGE - Dark Recollections (1990)



Du beau monde est passé au sein de Carnage et ce en seulement quelques mois, le groupe s'étant formé en 1989, pour splitter l'année suivante.

Citons notamment Johan Liiva (futur ex-Arch Enemy) chanteur sur les 2 démos de Carnage, Michael Nicklasson, futur ex-bassiste de Dark Tranquillity (de 1999 à 2008), Fred Estby, membre fondateur et principal batteur de Dismember (actuel The Dagger, son projet solo Necronaut, etc.), Johnny Dordevic qui a fait un court passage au sein d'Entombed et un peu de live pour Spiritual Beggars, David Blomqvist, LE guitariste de Dismember (et également actuel The Dagger), le chanteur Matti Kärki au cv également conséquent (il est le principal chanteur de Dismember, mais a aussi officié durant les débuts de Therion, au sein de General Surgery, et est actuellement au sein de Murder Squad, etc.) et enfin pour finir le tour de ce beau monde, Michael Amott (Arch Enemy, Spiritual Beggars, ex-Carcass, ex-Candlemass).

Bref, Carnage c'est du pré-Dismember mixé à du pré-Arch Enemy non ?

Bien évidemment, cette 'question'/affirmation est réductrice, même si Carnage donne bien dans le death metal 100% suédois.

Reconnaissable à la production et au fameux son "buzzsaw" des guitares, "Dark Recollections" a été enregistré au sein du Sunlight Studio en compagnie de Tomas Skogsberg (Dismember, Entombed, Grave et encore des tonnes de groupes), avec l'appui de Fred Estby et Michael Amott.
Carnage est le 3ème groupe (après Entombed et Tiamat) a y avoir enregistré un album.

Cet album bénéficie d'un visuel signé Dan Seagrave et son line-up comprend les 3 membres qui jouaient dans le même temps au sein de Dismember, ainsi que Michael Amott.

Du death metal ultra efficace, sans artifices et allant à l'essentiel, étalé sur une durée idéale (38 minutes pour 10 titres, dont une outro).

Il faut par ailleurs souligner que plusieurs titres de cet album étaient à l'origine des compositions de Dismember, figurant sur leurs premières démos.
Le titre 'Torn Apart' a même été 'repris' par Dismember sur leur EP "Pieces" (1992).

2 petites anecdotes pour en terminer avec Carnage, "Dark Recollections" est paru dans sa version cd originale au format split, avec l'album "Hallucinating Anxiety" de Cadaver.

Enfin, c'est le label anglais Necrosis Records qui a publié cet album : label fondé par 2 inconnus répondant aux noms de Jeff Walker et Bill Steer, et qui a publié une autre production, figurant dans ce top 5 !

4. MOURN - Mourn (1995)



J'avais déjà présenté ce groupe à l'occasion de mon top 5 consacré aux groupes de stoner/doom à chanteuse.

Histoire d'aller au plus vite, voilà ce que je disais sur ce groupe :
"Formé en 1991 du côté de Londres, ce groupe aura une courte carrière, ponctuée par la sortie d'un album, "Mourn" en 1995 via Rise Above. Pour l'anecdote, c'est leur démo 4 titres "For Evermore" (1993) qui attira rapidement l'attention d'un certain Lee Dorrian (Cathedral, fondateur du label Rise Above Records).
MOURN pratiquait un doom assez traditionnel, typiquement anglais, avec beaucoup de mélancolie et de noirceur. Cependant la voix de la chanteuse Caroline Wilson apparaît plus lyrique et chaleureuse, et contraste légèrement avec la musique proposée, d'autant qu'elle est franchement mise en avant. Pour la petite histoire, après le split de Mourn, Caroline poursuivra une carrière comme chanteuse pop."

3. SLAUGHTER - Strappado (1987)



23 minutes et 34 secondes. C'est la durée durant laquelle Slaughter a ravagé tout sur son passage en 1987 (l'album aurait dû sortir quelques mois plus tôt, dès mi-86).

Une influence importante pour le courant death metal, "Strappado" est une véritable tornade sonore, principalement thrash mais avec un degré de violence supplémentaire. L'ensemble a assez bien vieillit, et ce trio canadien a signé une des œuvres les plus influentes du metal extrême.

A noter que Chuck Schuldiner a fait un petit passage dans Slaughter, en 1986.

2. REPULSION - Horrified (1989)



Voilà un album culte, dont Tonton en parle dans déjà pas mal dans sa kro remember.

Au sein de Repulsion, du beau monde est aussi passé, notamment plusieurs actuels et membres qui ont fait un tour au sein de DEATH, principalement en 1985.

Un must du Grindcore, un album précurseur et aussi extrêmement influent pour tout ce qui allait naître dans la décennie suivante.

Il faut noter qu'à l'origine cet album est sorti au format 'démo' en 1986, sous le nom "Slaughter of the Innocent", le premier enregistrement d'Horrified remontait donc déjà à quelques années.

1. CONTROL DENIED - The Fragile Art of Existence (1999)



Formé par le grand Chuck Schuldiner, Control Denied est un groupe qui aura eu le temps de publier qu'un seul album, cet excellent "The Fragile Art of Existence".

Certaines compositions remontent au moins à 1996, et le line-up qui exécute cet album est assez exceptionnel :

Chuck bien sûr, mais également Steve DiGiorgio à la basse, Richard Christy à la batterie, Shannon Hamm à la 2ème guitare et le mésestimé Tim Aymar au chant, que j'apprécie bien, à défaut de le trouver fabuleux, sur certaines lignes il est ahurissant et sur d'autres un peu moins agréable.

Musicalement, c'est le pied total, les riffs, la section rythmique, les multiples breaks, les soli, un véritable récital à tendance 'progressif', avec quelques touches mélodiques. Mais avec Chuck à la composition et les musiciens présents pour l'interprétation, rien de tout ça n'est surprenant. Je note qu'il y a même quelques refrains mémorables...

15 ans après, cet album a bien vieilli et reste une oeuvre assez unique, pas celle la plus appréciée de la carrière de Chuck, mais une réalisation qui mérite que l'on s'y intéresse, si cela n'a pas encore été fait.

En pleine coupe du monde, il était inévitable d'évoquer le lien étroit que peut avoir le football et le metal. Et oui, aux yeux des non-initiés le metalleux est un peu un footeux à savoir un mec qui boit de la bière avec ses potes en gueulant comme un porc avec un comportement proche de celui d'un animal.

En vérité, vous le savez bien, les metalleux et les footeux sont des esthètes qui jouissent de bonheur en regardant une passe lumineuse de Pirlo, en analysant un solo somptueux d'Emmure, en disséquant les gestes techniques de Neymar ou en s'extasiant devant le coffre vocal de Maria Brink !


5 - Andréas et Nicolas - Super champions



Une chanson comme un cri d'amour courageux au club de Waldemar Kita à savoir le FC Nantes !


4 - TANKARD - Forza SGE



Un titre méconnu de TANKARD qui est à la gloire de l'Eintracht Frankfurt et que l'on retrouve sur une compilation dédiée au club !


3 - DISCIPLINE - Hooligans Heaven



Hardcore, punk, skinheads et football font bon ménage comme le démontre ce petit titre bien simple de fans du PSV Eindhoven.


2 - IRON MAIDEN - Weekend Warrior



Un titre de MAIDEN écrit par Steve Harris & Janick Gers extrait de Fear of the Dark (1992) qui sonne comme du AC/DC.
La chanson écrite par le grand supporter de West Ham - qu'est Steve Harris - ne parle pas des exploits d'Andy Carroll... mais du hooliganisme !


1 - SOULFLY - Umbabarauma



Coupe du monde au Brésil oblige, il fallait un brésilien à la première place.

"Ponta de Lança Africano (Umbabarauma)" !
C'est une reprise de Jorge Ben qui est un hymne à la gloire d'un joueur de football, l'homme-but, l'homme-goal. Umbabarauma était son nom, il était ce "fer de lance africain" et portait le n°10.

Juste avant le Hellfest, Skay vous donne des petits conseils pour la programmation de la tente TEMPLE, dédiée au black metal et au pagan/folk metal.

NECROBLOOD - vendredi 10h30 - 11H00
NECROBLOOD a la lourde tâche d'ouvrir le festival le vendredi. Les plus courageux qui se précipiteront devant les franciliens ne seront pas déçus. Au programme, un black/death bestial sans concession. NECROBLOOD se fout des modes et joue sa musique le plus simplement du monde. Les titres sont efficaces et puissants. De quoi commencer le festival dans la fureur et le sang.


IMPIETY - vendredi 12h50 - 13h30
La horde IMPIETY établi un camp de base à Clisson le vendredi. De quoi repaitre les assoiffés de black metal bestial en manque de subtilité. La bande à Sheihtan devrait donc dégainer ses armes les plus aiguiser pour nous repaitre de leur sauvagerie asiatique. Une valeur sûre de la scène black metal, à ne pas louper !


MGLA - samedi 12h50 - 13h30
Après s'être forgé une réputation solide sur disque, les polonais ont débuté la scène depuis seulement deux ans. Grâce à d'excellents morceaux et à un mystère touffu entourant le groupe, ils arrivent à développer des atmosphères glaciales en live. Perfectos, cagoules et fumées, voilà le programme d'un set qui s'annonce mystique et mystérieux.


TEMPLE OF BAAL - samedi 11h40 - 12h10
Armé de leur black/death dévastateur, les franciliens ouvrent le samedi. L'occasion de défendre leur excellent dernier album, Verses of Fire. Emmenés par Amduscias, guitariste/chanteur rageur, le groupe pourra compter sur la hargne d'Arkdaemon et de Saroth pour secouer le Hellfest à coups de riffs dévastateurs et impies. Nul doute que pendant quelques morceaux, le Hellfest portera bien son nom.


SOLSTAFIR - dimanche 21h50 - 22h50
Un peu de douceur dans cette tente de brute. Les islandais viennent partager leur rock/metal désertique, image musicale de cette île désolée mais vivante. Sur scène, le groupe vit sa musique, et l'intensité qui s'en dégage captive le public. Leur look décalé tranche complètement avec leur musique éthérée. Un des ovnis de la scène Temple, mais clairement une des curiosités à voir pour se reposer les tympans entre deux assauts furieux.



Autres groupes à voir :
- Enslaved : pour voyager
- Watain : pour (ex)communier
- Deströyer 666 : pour se battre
- Gehenna : pour l'Histoire
- Tsjuder : pour la Norvège
- Dordeduh : pour les instruments bizarres
- Aluk Todolo : pour l'intensité dégagée

A éviter :
- Eluveitie : le celtic en pastique, c'est pas fantastique
- Shining : trop c'est trop
- 1349 : parce que le risque que le son soit moisi est trop grand

Un Top n'engage que son auteur et comme l'objectif de ce Blog est de susciter le débat et d'encourager les échanges, vous allez pouvoir en profiter !
Alors, c'est sûr, tout le monde risque de ne pas être d'accord mais c'est aussi le but recherché.
N'hésitez donc pas à proposer le vôtre.


Le Metal, c'est avant tout de la musique (donc des musiciens/auteurs/compositeurs/interprètes) mais aussi un look (qui s'adapte en fonction du style écouté et/ou pratiqué), des codes, un art de vivre, etc... Bref, un truc complet !
Mais, et on l'oublie bien souvent alors que c'est une donnée plus qu'essentielle, c'est aussi un son. Un son qui marque une époque et qui n'est pas le même en fonction du genre ou du pays dans lequel le groupe évolue.
Aujourd'hui, voici une petite plongée dans le monde des hommes de l'ombre qui ont façonné le son du Metal Extrême et sans qui notre musique favorite ne serait pas la même.


05 - Bill METOYER

De SLAYER à FLOTSAM AND JETSAM en passant par SACRED REICH, SADUS ou bien encore DARK ANGEL, il est LE producteur emblématique du Thrash américain. Il a également défini le son du Crossover en travaillant avec D.R.I, CRYPTIC SLAUGHTER et CORROSION OF CONFORMITY. Bill METOYER a aussi donné dans le Death en travaillant avec SIX FEET UNDER, MORBID ANGEL et CATTLE DECAPITATION. A son tableau de chasse, on peut trouver plusieurs albums de FATES WARNING, TROUBLE, W.A.S.P., ARMORED SAINT et TOURNIQUET. Toujours actif aujourd'hui, on lui doit la production du tout premier album de WARBRINGER et du dernier HIRAX, "Immortal Legacy". Sa patte ? Un son naturel, presque brut mais qui reste direct et efficace.





04 - Fredrick NORDSTRÖM

Aujourd'hui dépositaire d'une formule standard qu'il applique à n'importe quel groupe qui passe entre ses mains (DIMMU BORGIR, SEPTICFLESH, FIREWIND, POWERWOLF), le Fredman fût aux début des années 90 l'homme clé de la scène Melodeath de Göteborg en enregistrant les premiers essais - devenus des classique depuis - de ceux qui sont des incontournables aujourd'hui (DARK TRANQUILLITY, AT THE GATES, SOILWORK, IN FLAMES, ARCH ENEMY entre autres). Il a aussi produit du Stoner avec SPIRITUAL BEGGARS, du Heavy avec son groupe DREAM EVIL et HAMMERFALL, du Metal sympho à chanteuse avec DELAIN, du Pagan/Folk avec ELVENKING, du Grind avec LENG'TCHE et CRIPPLE BASTARDS.
Son identité sonore ? Un énorme son de guitare allié à une batterie reverbérée et ultra compressée pour un résultat se rapprochant d'un parpaing en pleine face.





03 - Colin RICHARDSON

Celui par qui le gros son dans le Metal Extrême arriva ! Si Colin RICHARDSON débute en 1980 dans le métier en produisant de la New Wave, du Punk, de l'Electro, c'est à la fin des années 80 qu'il déboule dans notre genre préféré en s'occupant de CARCASS et BOLT THROWER. Sont passés entre ses mains et ses oreilles FEAR FACTORY, MACHINE HEAD, BRUTAL TRUTH, GOREFEST, LOUDBLAST, MASSACRE, MERCYLESS, CRUSHER, NAPALM DEATH, DISINCARNATE, OVERKILL, CRADLE OF FILTH, TRIVIUM, BEHEMOTH, etc...
Aujourd'hui, et après avoir abandonné des mixages en cours de route pour cause de surcharge de travail et de délais à tenir (les derniers TRIVIUM et CARCASS par exemple), il travaille surtout avec des groupes de Metalcore comme BULLET FOR MY VALENTINE, AS I LAY DYING, HEAVEN SHALL BURN.
Ses atouts ? Un mixage clair et puissant mettant en avant un gros son de guitare et de batterie pour un résultat propre mais surtout "vrai" et vivant.





02 - Scott BURNS

Un producteur mythique dont l'activité s'est concentrée au tout début des années 90 et dont le parcours peut être résumé à l'aide de ces quelques mots : Death Metal, Floride, Morrisound. Il a oeuvré sur tous les classiques du genre définissant ainsi le son de toute une époque. Son palmarès est plus qu'impressionant puisqu'il a travaillé avec OBITUARY, CANNIBAL CORPSE, DEATH, ATHEIST, PESTILENCE, CYNIC, LOUDBLAST, TERRORIZER, DEICIDE, SEPULTURA, MALEVOLENT CREATION, NAPALM DEATH, SUFFOCATION. Il a quitté le business en 1998 pour devenir programmateur informatique avant de revenir derrière la console en 2002 pour le "Emergent" de GORDIAN KNOT (avec des membres de CYNIC) puis en 2005 pour le "Frozen In Time" d'OBITUARY. La boucle est ainsi bouclée car c'est le premier groupe qu'il avait produit en travaillant sur le fabuleux "Slowly We Rot".
Sa marque de fabrique ? Un son aride, sec comme un coup de trique, cru que l'on reconnaît tout de suite où les guitares bourdonnent mais qui, aujourd'hui, sonne un brin daté (ça a aussi son charme).





01 - Tomas SKOGSBERG

Le Maître du Death Suédois !! Il est l'instigateur d'un son légendaire qu'il a travaillé quasiment seul dans un tout petit studio de Stockholm : le fameux Sunlight. Il a commencé à travaillé en 1990 sur les albums de petits groupes comme NIHILIST, ENTOMBED, DISMEMBER, GRAVE, TREBLINKA, TIAMAT, THERION, NECROPHOBIC, KATATONIA, EVOCATION, GOD MACABRE, DESULTORY, COMECON, CENTINEX, CARNAGE, AT THE GATES, AMORPHIS. Si il a quitté le Metal qui tache pour se concentrer sur des groupes comme BACKYARD BABIES, THE HELLACOPTERS ou bien encore DIAMOND DOGS, il y revient petit à petit en travaillant depuis 2009 sur les albums de MR. DEATH (avec des ex-TREBLINKA/TIAMAT), THE GENERALS et dernièrement "Sacrilegious Fornication" d'HORRID.
Avec la recrudescence actuelle de la scène dite Death Old-School, son travail a été plus que copié et Kurt BALLOU (CONVERGE) en a même profité pour le transcender sur les albums de BLACK BREATH et VALLENFYRE. Son truc ? BOSS HM-2 à fond les ballons, batterie mate, voix noyée dans 15 tonnes de réverb, le tout enrobé de saindoux.

Top 5 légèrement décalé aujourd'hui pour coller à l'actualité, nous vous présentons une petite sélection de titres que vous pourrez ou non, partager avec votre maman

5. DANZIG - Mother (1988)


Pas grand chose à dire sur ce titre, si ce n'est que son clip a été banni de MTV, à cause de quelques passages jugés offensant.
Du point de vue des paroles, le morceau évoque une forme de challenge rhétorique à l'égard des parents.

4. ARK - Mother Love (1999)



Les paroles ont été écrites par une personne extérieure au groupe (Paul Gelsomine), mais Jørn Lande en est un magnifique interprète.

3. RAMMSTEIN - Mutter (2001)



Je trouve le clip somptueux, et le titre très fort émotionnellement. Till exprime ses regrets d'avoir été abandonné par sa mère.

2. DYING FETUS - Kill Your Mother, Rape Your Dog (1998)



Bien sûr, nous ne vous incitons pas à faire de même.

1. NUCLEAR ASSAULT - Mother's Day (Live - 1989)



Le titre le plus court de la sélection et le plus approprié pour la journée.

Bonus :

QUEEN - Tie your mother down



Un petit classique de Queen ne fait pas tâche dans ce billet.

CARNIVAL IN COAL - Mama (Genesis)



Une excellente reprise qui colle très bien au sujet. Avec Ludovic Loez de (Sup)uration en guest.

MOTHER LOVE BONE - Chloe Dancer / Crown of Thorns



Un groupe éphémère à l'influence déterminante sur le mouvement grunge.
Avec 2 futurs Pearl Jam: Stone Gossard et Jeff Ament.

Et un dernier bonus, spécialement pour Skay :

Mortuary Drape - Mother + Crepuscolar whisper

Certains pays ne sont pas des terres de Metal, avec une culture musicale trop peu orientée vers notre univers métallisé. Le manque de qualité des combos et d'intérêt des labels peuvent être des éléments de réponse à cette sous-exposition, qui rendent leurs productions difficiles d'accès et peu en vue. Il y a surement quelques pépites à y dénicher, mais finalement ces scènes semblent trop confidentielles.

Elles leur arrivent cependant à nous surprendre en plaçant parfois un combo de leur scène nationale dans toutes les bonnes discothèques. Ne voyez rien de péjoratif au terme « petit pays », que chacun définira à sa manière. Ce Top 5 est donc consacré à ces pays qui n'abondent ni par la quantité, ni par la qualité de leurs productions, mais qui savent, de temps à autre, nous offrir quelques merveilles.


5- NEGLECTED FIELDS / Lettonie
Des gratteux qui tricotent pour un rendu très death technique, dans sa version polie et peu agressive, pour un groupe qui sait incorporer des claviers à sa musique, font de Neglected Fields un groupe de très bonne facture. Certes, les gouts évoluent et ce n'est plus vraiment d'actualité, voire même un poil dépassé, mais franchement, s'enfiler Mephisto Lettonica à sa sortie en 2000 alors que je n'avais que 19 ans et une culture metal à parfaire, fut un vrai déclencheur et l'un de mes très bons souvenirs.





4- SEAR BLISS / Hongrie
J'aurai pu choisir Thy Catafalque aussi, mais Sear Bliss a toujours retenu mon attention grâce à ces cuivres et claviers de très bon gout qui invitent au voyage. Ce black metal mid tempo est différent des autres et réellement slave dans son approche de la musique.




3- LOITS / Estonie
Les sonorités sont délicates, voguant entre rock et black sous fond de fascination pour l'histoire de leur pays. Ces estoniens proposent une musique singulière, riche en groove mid tempo, surprenant et nostalgique. Délicieux !




2- NEGURA BUNGET / Roumanie
Le groupe roumain par excellence ! Le reste de la scène Metal proposée par ce pays est –sans objectivité, et sans méchanceté aucune- de piètre qualité, mais Negura Bunget a composé et imposé quelques classiques tels 'N crugu bradului puis OM qu'ils ont placé en tête de gondole de la scène black tirant vers le folk/pagan voire prog'. Plusieurs albums indispensables, subtiles, raffinés et enivrant placent leur pays sur l'échiquier mondial.




1- PERSEFONE / Andorre
Leur premier album Truth Inside the Shades sorti en 2004 m'a bouleversé, et ses mélodies restées en tête pour une longue durée, au point qu'il fut la sortie qui m'a le plus marqué de cette année-là. Ce mélange de metal mélodique, black et death à la sauce progressive m'a tout de suite enchanté. Véritable vitrine de la minuscule scène andorrane, ce groupe au songwritting prodigieux est mon coup de cœur de ce classement.



Et vous, quels sont vos meilleurs groupes provenant de tout petit pays ?

VS et les poissons d'avril est une histoire qui dure depuis plus d'une décennie.
Drôle ou pas, VS s'amuse tout les ans à imaginer l'actualité metal le plus surprenante pour vous amuser .. ou pas.

Voici un petit classement des meilleurs poissons, découvrez chaque news et les commentaires de l'époque en cliquant sur les visuels !


5 - 01/04/2011

Une newz tout simple en pleine attente de la sortie du tant attendu MORBID ANGEL "Illud Divinum Insanus" ... pour un résultat détonnant !




4 - 01/04/2005

En 2005 VS était LE média web dont tout le monde parlait, son arrivée dans les kiosque était une possibilité ...




3 - 01/04/2006

Petite poisson réalisé avec la complicité du chanteur qui postera un topic sur le forum officiel de VS pour rendre le tout plus crédible... et dire qu'il quittera le groupe quelques semaines plus tard !




2 - 01/04/2013

Un poisson qui n'a pas très bien fonctionné auprès de la communauté metal, mais dont on reste particulièrement fier car .... il a été repris sur le site Internet de LaVIE.FR




1 - 01/04/2010

HELLFEST + OUEST FRANCE + BOUTIN + CORDONNNIER + HORTEFEUX + BARBAUD = BINGO
Un poisson qui a si bien marché que le Hellfest a du poster un démenti !

Avec ce TOP5 qui est exceptionnellement un TOP 10, Vs vous propose de vous mettre dans la peau du leader d'ARCH ENEMY - Mike Amott - quand il a pris la décision de se séparer de sa compagne chanteuse Angela Gossow.

Certains diront que c'est Angela Gossow qui a décidé de partir ... on ne nous dira jamais la vérité. Profitons de l'instant pour lui rendre hommage avec une petite photo



Mike Amott a du élaborer une liste de chanteuses potentielles d'ARCH ENEMY, on peut imaginer que les critères de sélection étaient les suivants :
1. Être plutôt canon
2. Être bien foutue
3. Être sexy et ne pas hésiter à l'afficher
4. Savoir tenir un micro
5. Avoir une expérience technique.
6. Coucher avec le leader du groupe

VS vous propose une petite liste de prétendantes. On écartera d'office celle qui a gagné le concours - à savoir Alissa White-Gluz en photo ci-dessous - comme elle a dû figurer dans le shortlist de Mike Amott ... on ne saura jamais si elle était en tête de liste.






10. Elyze de AMARANTHE



Incontournable, mais trop sage et sachant surement trop bien chanter.


9. Cristina Scabbia de LACUNA COIL



Encore une valeur sûre qui tient bien le micro, mais en train de devenir has-been.


8. Doris de CHTHONIC



Intéressante mais ... bassiste, donc ne sait pas tenir un micro.


7. Ashley Jurgemeyer ex-ABIGAIL WILLIAMS et Cradle of Filth



Même soucis que la précédente, Ashley est pianiste/claviériste ... donc l'apprentissage du micro sera difficile !


6. Lisa Jablonski de LORDS OF THE DRUNKEN PIRATE CREW



Lisa sait chanter et jouer de la guitare ... mais ce dernier point risque de rentrer en opposition vis à vis de l'ego de Mike. Il veut un pot de fleur une chanteuse, pas une musicienne.


5. Elizabeth Mae "Lzzy" Hale de HALESTORM



Sympa, mais elle ne voudra jamais quitter son frangin dans HALESTORM.


4. Liv de SISTER SIN



Des arguments intéressants ....


3. Taylor Momsen de THE PRETTY RECKLESS



Encore une fille qui chante et croit savoir jouer de la guitare ... Dans Arch Enemy, c'est Mike le guitariste !


2. Heidi Sheperd & Carla Harvey de BUTCHER BABIES



Alors la ... 2 chanteuses pour le prix d'une ! Merde si c'est pas une riche idée !!!
Le soucis c'est que 2 filles entre elles ... ça finit souvent mal !


1. Maria Brink de IN THIS MOMENT



La c'est du lourd !
Mike a du tenter le coup, mais ... visiblement il s'est pris un râteau !

Un Top n'engage que son auteur et comme l'objectif de ce Blog est de susciter le débat et d'encourager les échanges, vous allez pouvoir en profiter !
Alors, c'est sûr, tout le monde risque de ne pas être d'accord mais c'est aussi le but recherché. N'hésitez donc pas à proposer le vôtre.


Après les Top 5 de Forlorn consacrés à Travis SMITH, Necrolord et Kris VERWIMP, voici venir le tour de celui qui restera attaché à jamais à l'âge d'or du Death Metal (fin des années 80/début des années 90), j'ai nommé le grand Dan SEAGRAVE.

Né en Angleterre en 1970, Mister SEAGRAVE est connu pour son travail très détaillé réalisé à la gouache. Il est essentiellement basé sur des compositions riches et colorées mais surtout caractérisé par un désaxage (bien souvent une contre plongée).
Aujourd'hui basé au Canada et un peu moins actif qu'il y a une vingtaine d'années, il nous offre encore de bien belles compositions dont il a le secret (cf. certaines pochettes pour WARBRINGER, DECREPIT BIRTH et THE DEVIL WEARS PRADA).

Attaquons nous sans plus attendre aux chefs d'oeuvres de ce Maître avec des pochettes qui ont participé à l'aura culte qui entoure ces albums. Inutile de rajouter que le format CD ne rend pas vraiment justice au travail de ce roi des pinceaux qui juge que son meilleur travail est la pochette du "Testimony of the Ancients" de PESTILENCE.



05 - BENEDICTION "Transcend the Rubicon"

La pochette du troisième album des anglais représente à merveille le travail de Dan SEAGRAVE. Tout y est : les détails que l'on ne voit pas du premier coup d'oeil (ni du deuxième d'ailleurs), la composition graphique, la vue du dessus, des couleurs froides et surtout la terrible impression que l'artwork et la musique sont liés. En effet, cette pochette ne peut qu'illustrer cet album et inversement.
Si cet album reste le plus connu et le plus apprécié du groupe anglais, gageons que la pochette y est pour beaucoup !
A moins que ce ne soit la présence des choristes de luxe sur la reprise de THE ACCÜSED : Karl de BOLT THROWER et Jan Chris de GOREFEST...





04 - EDGE OF SANITY "The Spectral Sorrows"

Une pochette majoritairement bleue d'où émergent des sortes de tentacules tout droit venues de l'univers lovecraftien (Chtulhu ?) illustre le troisième album des jeunes suédois. Et une fois de plus, la pochette colle parfaitement au son : à pochette riche mais froide, un album riche mais au son clinique.
Et si elle paraît simple (mais pas simpliste) au premier abord, le livret intérieur finit de parachever l'oeuvre picturale. Et que dire de la photo du line-up à l'arrière de l'album (le groupe dans une carrière de pierre sur un tas de cailloux) si ce n'est qu'elle colle finalement bien à l'ensemble ?





03 - CARNAGE "Dark Recollections"

L'unique album de ce groupe particulier (DISMEMBER + ARCH ENEMY en gros) mais culte se voit orné d'un magnifique travail de Dan SEAGRAVE. Même si la couleur dominante est l'orange (pas très Death ça !), on l'oublie bien vite pour se concentrer sur la signification de l'ensemble : que veulent bien dire ces veines, ces os et ces machoires ? L'appareil digestif d'un Alien ? On ne le saura jamais (à moins de le demander directement à l'intéressé) mais ce qui compte, c'est que l'imagination carbure à fond et qu'une fois de plus, le son colle parfaitement à l'image.





02 - MORBID ANGEL " Altars of Madness"

La toute première pochette de Dan pour un groupe de Death Metal. Quel groupe et quelle pochette !!!!
Qui ne s'est pas amusé à compter le nombre de visages dans le cercle ? Qui n'a pas essayé de la refaire sur un cahier avec ou sans papier calque ?
Certes, son travail n'est pas encore abouti mais c'est oublier bien vite que le jeune artiste n'est âgée que de 19 ans à l'époque.
Bref, tout son talent est déjà présent et ne demandera qu'à exploser les années suivantes.
Le tout premier chef d'oeuvre de l'illustrateur comme du groupe, sacré doublé !





01 - ENTOMBED "Clandestine"

Celui qui n'a jamais vu la pochette en relief du vinyl n'a jamais vu la pochette de "Clandestine". C'est dit !
Il suffit de laisser glisser sa main sur la pochette pour y sentir tous les détails (la main qui ressort, les branches, les rochers, le logo) mais aussi les couleurs oranges (lave, ciel, les quelques branchages à gauche) qui explosent, c'est définitivement le travail le plus riche, le mieux composé et structuré qui synthétise l'Art et le talent de Dan SEAGRAVE.
Et comme presque à chaque fois, la production, les compos et l'image sont intimements liés pour un résultat détonnant mais surtout parfait.