ZATOKREV - Bury the Ashes (Firebox/Season Of Mist) - 25/05/2007 @ 01h41
Dès la première écoute, Bury the ashes m’est apparu comme un ravissement. La raison en est simple : j’avais l’impression d’avoir entre les oreilles le digne successeur de l’album « The beyond » de Cult of Luna. Car oui, pour moi, COL a trop prématurément arrêté son introspection doom pour partir flirter avec un post rock peut-être plus dans le vent. Mais, et j’en finirai avec la comparaison, là où COL l’a laissé, Zatokrev a repris le flambeau. Flambeau indispensable pour éclairer les abîmes dans lesquels nous plongeons avec la formation suisse. En terme de « darkitude », ça va très loin et très profond. Pour paraphraser un groupe de Hip Hop de Marseille, chaque titre nous fait reprendre une « gorgée d’ombre ».
Synthèse est faite par un seul mot pouvant qualifier ce second album: spleen. Spleen au sens baudelairien du terme, bien entendu. Aucune prise au puits dans lequel vous êtes tombés dès la première minute de « bury the ashes ». Rien de salvateur. La tristesse est envahissante, l’issue se devine tragique. « Godless », le quatrième titre porte bien son nom, aucune aide ne viendra d’en-haut. D’ailleurs on sent dans les paroles une aversion assez prononcée pour ce qui relève de la déité, Frederyk Rotter plaçant l’homme seul au centre de ses textes.
La masse sonore que représente l’ensemble des titres articulés les uns avec les autres est submergeante à plusieurs titres : la production est très bien calibrée au style, ce qui ne va pas de soi. Les instruments servent la composition en ce sens que pour parler du cas précis du jeu de batterie, extrêmement simple et beau, il agit comme un véritable révélateur du reste des compositions. C’est une évidence sur le « single » de l’album, « void ». C’est assez incroyable d’avoir un album aussi abouti quand on pense qu’il s’agit seulement du second !
Plus on avance dans le disque et plus les morceaux se font écarteler jusqu’à s’achever sur un final de 18 minutes de pure repentance dans l’incandescence du titre « the fire ».
Décidément très riche, la scène suisse confirme avec Zatokrev et ce nouvel album qu’elle détient un des très sérieux représentants du style doom-core .
Album décevant et qui s'essouffle très très vite... Une véritable déception pour moi alors que leur premier m'avait vraiment enchanté !!!
vatican666 IP:195.146.231 Invité
Posté le: 25/05/2007 à 15h11 - (42522)
vue une fois je me suis fais chier comme un rat mort, encore une pal copie de neurosis
... IP:87.244.141.220 Invité
Posté le: 25/05/2007 à 21h11 - (42530)
doom core = sludge
spluuk Membre enregistré
Posté le: 26/05/2007 à 17h09 - (42547)
très très bonne surprise en live en 1ère partie de Kill The Thrill et en tant que fan de Neurosis, la filiation est évidente mais pas du tout handicapante d'après mes souvenirs...
concernant leur show, je me rappelle d'un jeu de larsen pendant plusieurs minutes complètement effarant
pas encore écouté sur cd, mais ce ne saurait tardé
tommy IP:83.176.56.45 Invité
Posté le: 26/05/2007 à 17h58 - (42548)
Doom-core? Sludge? Du HARD ROCK c'est tout.
stench Membre enregistré
Posté le: 26/05/2007 à 19h20 - (42552)
Rappel : la version double lp compte un titre en plus que le cd ;)
FUrIous Membre enregistré
Posté le: 26/05/2007 à 23h36 - (42558)
Les morceaux de cet album , sont moins lourds et opressant que sur le précedent "Codebreaker"
mais sinon on ressent un changement dans les compositions ( plus raîde, et moins frénétique), ce qui enlève la lourdeur.
Cependant j'adore le morceau Starlight Leader
FUrIous Membre enregistré
Posté le: 26/05/2007 à 23h36 - (42559)
plus rapide je voulais dire
... IP:87.244.141.220 Invité
Posté le: 28/05/2007 à 12h01 - (42589)
C'est moi qui suis raîde devant ta photo
heddy Membre enregistré
Posté le: 28/05/2007 à 12h44 - (42593)
oué sympa mais dans le genre je prefere amenra
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Synthèse est faite par un seul mot pouvant qualifier ce second album: spleen. Spleen au sens baudelairien du terme, bien entendu. Aucune prise au puits dans lequel vous êtes tombés dès la première minute de « bury the ashes ». Rien de salvateur. La tristesse est envahissante, l’issue se devine tragique. « Godless », le quatrième titre porte bien son nom, aucune aide ne viendra d’en-haut. D’ailleurs on sent dans les paroles une aversion assez prononcée pour ce qui relève de la déité, Frederyk Rotter plaçant l’homme seul au centre de ses textes.
La masse sonore que représente l’ensemble des titres articulés les uns avec les autres est submergeante à plusieurs titres : la production est très bien calibrée au style, ce qui ne va pas de soi. Les instruments servent la composition en ce sens que pour parler du cas précis du jeu de batterie, extrêmement simple et beau, il agit comme un véritable révélateur du reste des compositions. C’est une évidence sur le « single » de l’album, « void ». C’est assez incroyable d’avoir un album aussi abouti quand on pense qu’il s’agit seulement du second !
Plus on avance dans le disque et plus les morceaux se font écarteler jusqu’à s’achever sur un final de 18 minutes de pure repentance dans l’incandescence du titre « the fire ».
Décidément très riche, la scène suisse confirme avec Zatokrev et ce nouvel album qu’elle détient un des très sérieux représentants du style doom-core .
Rédigé par : Be-oN | 15.5/20 | Nb de lectures : 11926