groûpe plus qu'interessant ! la premiere fois que j'ai écouté je me suis dis que c'était surement un groupe suédois mais en allant matte la chronique, et en voyant qu'il provenait du 93, alors là... alooorrrsss lllààààà.... O_o

J aime de plus en plus l artwork, je dois avouer qu il colle vraiment bien a l ambiance de l album... :)

pa mal du tout

Yorblind ruleeeeeees !!

album vraiment magnifique ! La grande classe ya vraiment eu un putain de travail derriere cet album, c'est vraiment tres bon ! A quand une date sur paris ? bon courage a eux pour la suite.

Comme certains d’entre vous le savent déjà il m’arrive de temps à autre d’écrire une chronique sur certains groupes, lorsque l’envie et la passion de notre musique commune me prennent.
Et bien me revoici parmi vous pour critiquer le nouvel album de YORBLIND à la demande de quelques personnes bien intentionnées.
J’entends déjà des voix qui s’élèvent derrière moi : « Encore un groupe Français pas original pour un sou, etc, etc… »
Mais il me semble qu’il n’y ait que pour les Français que l’origine nationale d’un combo dérange. Donc je vais me contenter de comparer ce qui est comparable, soit la première démo éponyme du groupe avec son nouveau rejeton « Melancholy Souls ».
Nous retrouvons donc l’intégralité de la démo dans ce premier album. Ils ont eu beau avoir « changer » le titre d’un morceau pour égarer l’auditeur, et bien nous savons tous qu’il s’agit du même pavé. Il reste donc 5 nouveautés ½ (une instrumentale de 01:58’ c’est ½ plage de respiration) à se mettre dans les esgourdes. On appelle ça ne pas se foutre de la gueule de l’auditeur et lui en donner pour son argent.
Je me dois d’être complètement objectif et je vais donc commencer par ce qui me semble être les faiblesses de cet album :
- Lorsque l’on touche du bout du doigt une telle majesté musicale, et bien on pourrait attendre de certains textes plus de subtilités.
- Pour la suite il s’agit plus de quelques arrangements. Le groupe a du penser trouver le « Truc » qui tue une fois en studio. Mais de là à le répéter indéfiniment il y avait un pas à ne pas franchir, car cela a tendance à tuer le « Truc ».
Bon voilà qui est fait, je peux désormais passer à mon très cher comparatif.
On peut dire d’entrée qu’un fossé sépare les deux galettes en matière de production. Remarque c ‘était inscrit dessus, démo d’un côté et album de l’autre. Mais tout de même, quelle immense progression. Et tous les musiciens semblent en avoir profité pour franchir une marche supérieure. Tant d’un point de vue purement technique, que de celui du caractère musical. Je ne sais pas qui a eu l’excellente idée de ralentir les tempos, mais c’est le génie absolu. Les morceaux s’en trouvent catapulté dans une autre dimension. Plus aériens et à la fois plus brutaux, car n ‘en déplaise à certains, vitesse ne rime pas forcément avec efficacité. Mais en plus à la fois plus clairs et plus sombres. La clarté est là grâce à cette production dont je vous ai déjà parlé, et le côté obscur ne quitte pas une seconde l’album de par son caractère intrinsèque.
Il est vrai que la galette sonne plus nordique qu’autre chose, et on peut retrouver des éléments de Dark Tranquillity et consorts. Mais ce qui aurait pu n’être qu’un simple plagiat se transforme ici en inspiration digérée dans une musique qui a déjà trouvé sa propre voie. De plus il y avait longtemps que je n’avais pas jeté mes cages à miel sur une formation capable de pondre des refrains d’une telle trempe. Je restais persuadé que seules les têtes de proue du mouvement N.W.O.B.H.M. pouvaient nous fournir de tels hymnes. Encore une fois je me suis trompé, écoute donc les refrains de « Regret » et « Devil’s Garden » et imagine toi en train de brailler ça en live dans une énorme salle. Hé, redescends, car cela arrivera plus vite que tu ne crois !
Reste tout de même à savoir d’où vient ce titre : « Melancholy Souls » ?
A titre personnel je trouve qu’il y a réellement une âme mélancolique sur cet opus. Il s’agit bien sûr de Michaël, sinon comment expliquer cette capacité à nous transporter ailleurs à chacune de ses interventions. La grâce a touché chacune de ses phalanges qui sont intégralement au service de la musique et jamais dans un style démonstratif. Jette toi sur le solo de « New Life » et tu comprendras ce que je veux dire.
Je n’oublie en rien les autres membres :
- Yohann et ce timbre si particulier (t’iras loin bonhomme)
- Seb dont il ne faudra jamais sous estimer le rôle (t’as vraiment apporté beaucoup, merci)
- Djé qui est dans son jeu comme dans sa vie, tout en rondeur et en puissance.
- Et Steph sur lequel je ne ferai aucun commentaire (bon vent et le meilleur pour toi)
Je pourrai continuer pendant encore des pages et des pages, mais il faut bien terminer un moment ou un autre.
Alors voici ma conclusion. Malgré quelques erreurs de jeunesse ce groupe est la valeur montante du Death Mélodique, et rien ne pourra les arrêter. Ils iront loin, très loin, à vous de savoir les y accompagner.

Je leur attribue donc la note de : 17/20