Yogi Lang est le « L » du nom de la formation allemande RPWL dont il est le frontman et qui s’est fait une petite réputation en produisant un rock prog atmo largement inspiré du Floyd. (cf les kros de RPWL sur V.S)

Après 10 ans au sein de son groupe, il se lâche en solo pour un premier album qui ne décevra pas ceux qui suivent de près la carrière des Allemands. Et c’est peut-être ce manque d’audace qui pourra désappointer l’auditeur non averti.

En toute honnêteté, je préfère et de loin les albums solo de ses compères de RPWL, le guitariste Kalle Wallner qui s’est distingué sur 2 albums avec Blind Ego en 2007 et 2009. Moins impressionnant fut celui de Chris Postl, le bassiste, avec Parzivals Eyes en 2009.

Avec Lang, les amoureux de Floyd seront comblés car ce dernier poursuit son hommage récurent (redondant ?) au géant des seventies. A tel point que l’on retrouve en guest Guy Pratt, le bassiste qui accompagnait David Gilmour après le départ de son meilleur ennemi Waters.

Rien d’étonnant donc à retrouver une majorité de compositions articulées autour de sonorités de claviers imposantes comme Wright savait le faire et de soli éthérés que Gilmour aurait pu signer.

En résumé, ce "No Decoder" se situe dans la droite veine de ce que RPWL a sorti ces dernières années. Mais pas le meilleur. Plaisant certes, mais loin d’être transcendant. En tout cas pas suffisant pour s’inscrire durablement dans le paysage musical actuel.


Rédigé par : Karadok | 13/20 | Nb de lectures : 12397