YELLOWTOOTH - Disgust (Orchestrated Misery) - 01/07/2013 @ 08h40
Lorsque l'image, la musique, les paroles, l'attitude et le nom du groupe lui même apparaissent dans un ensemble cohérent comme chez YELLOWTOOTH, ça donne un album de Sludge bariolé de multiples taches d'origines plus ou moins connues. "Disgust" (vous notez le titre bien raccord avec le nom du combo !) renferme en son sein dix chansons lourdes et plombées, qui si elles ne quittent jamais vraiment leurs boues originelles n'ont pas peur de s'aventurer dans le Doom, le rock classique, le Southern, voire le power metal des 90's.
Un bon mélange bien Badass et aviné pour ce trio de Rednecks aux gueules d'otoctones peu engageantes venus de l'Indiana et visiblement élevés à la Bud lights et au nuggets de poulets rancis. Vous voulez du roots ? Vous allez en avoir...

Musicalement, et bien que le groupe s'autorise quelques "étonnantes" excursions musicales, YELLOWTOOTH est à mi chemin entre le Sludge, le Southern Metal et le Doom.
Les riffs sont lourds et gras, la voix uniquement death et gutturale et les tempos médium et parchydermiques.
Si la première chanson "Wizard Dust" montre un groupe primitif et belliqueux, dés "Soulstalker" on découvre un groupe toujours bourrin mais plus rock n'roll et plus groovy dans son approche. A partir de là, YELLOWTOOTH ne cessera de pilonner son Sludge des marais tout en s'aventurant aux hasards des riffs jusqu’à des frontières mélodiques étonnantes parfois très lumineuses (le titre "75' Black Pontiac" commence par un arpège que n'aurait pas renié les RAMONES).

Histoire de mieux comprendre ce que je raconte, je vous conseille d'aller écouter "The 11th Hour" dernier morceau de l'album réussissant la performance de faire le tour tout ce que sait faire le groupe en terme de palm mutting fracassants, de grooves des sables et de mélodies de psychopathes enfermés dans des cages. La limite du groupe est une certaine linéarité qui se dégage de la formule.
Les aventures dans d'autres contrées musicales cachent mal par moments un manque de changements dans la "formule" développée par le groupe. Ajoutez à cela un manque d'originalité par moments ,et "Disgust perd quelques points d’intérêts. Mais bon, l'album reste cool et le groupe à un "je ne sais quoi" d'attachant...allez savoir pourquoi.

Pas besoin de dizaines de lignes de description, c'est gras, ça déborde de partout et ça sonne bien "gusty". Si vous aimez le style, vous devriez pas être déçu.


Rédigé par : Pamalach | 14,5/20 | Nb de lectures : 11484




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