Il y a certains disques qui ne tombent pas toujours dans les mains du bon chroniqueur. C’est un peu le cas avec ce premier album des Français de Xianosys, qui officie dans un heavy-prog sympho. Car j’avoue avoir décroché de tous ces groupes depuis que je trouve personnellement que Dream Theater a perdu de sa superbe… Mais bon je vais faire avec les moyens du bord.
Xianosys est donc un groupe Parisien formé en 2004, mais dont le nom actuel sera officialisé en 2006. Après une démo, un clip et quelques concerts, « Chronicles… » sort enfin. Commençons par les points positifs : le son est massif, les riffs de guitare puissants, le côté symphonique bien mis en avant et les synthés très présents et assez variés (la preuve sur « Divisions of hatred » avec une belle envolée au piano), bref l’adage classique du métal sympho. Les ambiances sont diversifiées, passant d’une atmosphère orientale sur « Schizophrenia », à une bande originale de film sur « Behind the mirror », un des meilleurs titres qui pourrait figurer sur la bande originale de « Prince of Persia » par exemple, tout en rappelant le film « Gladiator » sur le bonus track « Strength and honor » dont le titre parle de lui-même. Les rythmiques sont assez lourdes mais donnent du coffre aux compositions et les chœurs sont de bonnes facture notamment sur le premier titre « The seventh gate » ainsi que sur le heavy-dark « For these words » qui met en avant le chant féminin de Sarah Layssac.
Parlons maintenant du point faible de cet album : le chant… Loin de moi de considérer Phil comme un mauvais vocaliste mais sa voix est trop souvent répétitive et surtout irritante, ce dernier essayant de trop pousser, notamment sur « Divisions of hatred ». Et on sait tous que le niveau de chant pour tout groupe de heavy-prog est assez exigeant. Mais bon tout le monde ne peut pas s’appeler Nils K. Rue de Pagan’s Mind. Du coup on se retrouve parfois à espérer que l’album se termine plus rapidement, dommage. Et on regrette également qu’un morceau épique comme « Strengh and honor », proche des orchestrations d’Epica par exemple ne soit pas entièrement instrumental.
Bref je suis assez partagé avec ce « Chronicles… » qui tient plus que la route musicalement et dont les orchestrations n’ont rien à envier à bons nombres de formations connues, mais dont il m’est difficile d’aller au bout à chaque écoute à cause du chant. Peut-être ce sentiment est dû au fait que j’ai lâché ce style de musique. Un album que je ne ressortirai pas souvent malheureusement.
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Xianosys est donc un groupe Parisien formé en 2004, mais dont le nom actuel sera officialisé en 2006. Après une démo, un clip et quelques concerts, « Chronicles… » sort enfin. Commençons par les points positifs : le son est massif, les riffs de guitare puissants, le côté symphonique bien mis en avant et les synthés très présents et assez variés (la preuve sur « Divisions of hatred » avec une belle envolée au piano), bref l’adage classique du métal sympho. Les ambiances sont diversifiées, passant d’une atmosphère orientale sur « Schizophrenia », à une bande originale de film sur « Behind the mirror », un des meilleurs titres qui pourrait figurer sur la bande originale de « Prince of Persia » par exemple, tout en rappelant le film « Gladiator » sur le bonus track « Strength and honor » dont le titre parle de lui-même. Les rythmiques sont assez lourdes mais donnent du coffre aux compositions et les chœurs sont de bonnes facture notamment sur le premier titre « The seventh gate » ainsi que sur le heavy-dark « For these words » qui met en avant le chant féminin de Sarah Layssac.
Parlons maintenant du point faible de cet album : le chant… Loin de moi de considérer Phil comme un mauvais vocaliste mais sa voix est trop souvent répétitive et surtout irritante, ce dernier essayant de trop pousser, notamment sur « Divisions of hatred ». Et on sait tous que le niveau de chant pour tout groupe de heavy-prog est assez exigeant. Mais bon tout le monde ne peut pas s’appeler Nils K. Rue de Pagan’s Mind. Du coup on se retrouve parfois à espérer que l’album se termine plus rapidement, dommage. Et on regrette également qu’un morceau épique comme « Strengh and honor », proche des orchestrations d’Epica par exemple ne soit pas entièrement instrumental.
Bref je suis assez partagé avec ce « Chronicles… » qui tient plus que la route musicalement et dont les orchestrations n’ont rien à envier à bons nombres de formations connues, mais dont il m’est difficile d’aller au bout à chaque écoute à cause du chant. Peut-être ce sentiment est dû au fait que j’ai lâché ce style de musique. Un album que je ne ressortirai pas souvent malheureusement.
Rédigé par : Dimmu 77 | 11/20 | Nb de lectures : 12222