Sans vouloir jouer les machos de base, il faut avouer que les groupes de black metal féminin n'ont jamais vraiment été une grande réussite. On se souvient des Grecques de ASTARTE qui nous avaient bien fait rire avec leur premier album "Doomed dark years". WYKKED WYTCH qui nous intéresse aujourd'hui n'est pas un groupe 100% féminin mais il est dirigé d'une main de fer par Ipek, jeune Floridienne d'origine germano-turque (ça ne s'invente pas). La musique du groupe ne m'a pas vraiment fait rire et m'a même plutôt ennuyé: un black metal classique sans la moindre originalité et ce ne sont pas les quelques passages heavy ou vaguement gothiques qui m'ont empêché de bailler. Je n'ai échappé à l'endormissement que grâce (à cause ?) aux hurlements stridents d'Ipek qui se répètent tout au long de cet album et deviennent assez vite énervants (je sais pas pour vous mais moi les gonzesses qui gueulent...) Mais l'argument principal de cet album reste quand même le fabuleux concept qui se cache derrière "Angelic vengeance": cet album nous narre l'histoire de la version féminine du christ qui est crucifiée à cause de ses croyances et qui revient d'entre les morts pour se venger de ceux qui lui ont fait ça... voilà, voilà... à côté de ça SUP et leurs histoires futuristes de cube sont vraiment une bande de guignols qui peuvent aller se rhabiller. Et donc pendant tout l'album le messie en jupon se venge... et ça y va sec:
"Fuck your lord, fuck off, fuck off" ou encore "I will rape, I will mutilate" voire "Bastards, bastards, bastards".
Malraux a dit que le XXIème siècle serait spirituel ou ne serait pas... c'est pas encore pour aujourd'hui...




Rédigé par : sheb | 4/10 | Nb de lectures : 6844