WRECK OF THE HESPERUS - Light Rotting Out (Aesthetic Death) - 13/12/2011 @ 08h03
Allez, on abandonne tout espoir avant d’écouter ce deuxième album des Irlandais. Dans le genre œuvre sombre, ce "Light Rotting Out" se pose plutôt bien. Pendant 40 minutes et seulement trois morceaux, les bouffeurs de Guinness s’échinent pour mettre en musique le titre de l’album. Véritable mélange de doom et de sludge, WRECK OF HESPERUS accouche dans la douleur d’un pavé saignant et pourri qui risque d’attirer les amateurs de musiques désespérées et sombres comme une grosse merde flasque attire les mouches.
"Light Rotting Out" mélange donc doom et sludge. Doom pour le tempo ralenti, les morceaux longs, l’ambiance dépressive du disque, la présence d’Albert Witchfinder (celui qui demande qui c’est n’a qu’à aller se faire voir !). Sludge pour le côté bordélique de la musique, agressif et rauque du chant, pour l’ambiance de haine du disque, pour la noirceur digne d’une plaie infectée. "Light Rotting Out" est une œuvre du Mal, une représentation de la Maladie, d’un malaise profond. C’est pas beau quoi. Est-ce que c’est bien ? Difficile à dire. L’ensemble est assez bordélique comme je le disais, voire bruitiste même (début de "The Holy Rheum"). De plus, les deux premiers morceaux sont assez hachés, la tension retombant assez rapidement après un passage bien flippant. Le chant n’est pas forcément très original, contrairement à la musique. Le dernier morceau est assez bizarre, parce qu’après une première partie bruitiste et chaotique, la seconde partie mériterait d’être un morceau à part. OK, la maltraitance du saxo est également chaotique, mais la structure même du reste du morceau est plus traditionnelle. L’intervention d’Albert Witchfinder, reconnaissable entre mille, vient seconder le chanteur, ce qui donne un résultat un peu surprenant, mais qui donne une bouffée d’air (vicié) à cette partie du morceau.
Au final, c’est une impression mitigée qui reste à l’écoute de ce second album. Alors oui, le postulat de départ est vérifié. "Light Rotting Out" est une œuvre putride et infâme, sentant mauvais du cul. Mais les nombreux temps morts, le chant quelconque et le côté bordélique de certains passages desservent le résultat global, et perturbe la déchéance. Ça ne rend pas l’album mauvais, mais en atténue la virulence, et donc la note. Dommage.
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"Light Rotting Out" mélange donc doom et sludge. Doom pour le tempo ralenti, les morceaux longs, l’ambiance dépressive du disque, la présence d’Albert Witchfinder (celui qui demande qui c’est n’a qu’à aller se faire voir !). Sludge pour le côté bordélique de la musique, agressif et rauque du chant, pour l’ambiance de haine du disque, pour la noirceur digne d’une plaie infectée. "Light Rotting Out" est une œuvre du Mal, une représentation de la Maladie, d’un malaise profond. C’est pas beau quoi. Est-ce que c’est bien ? Difficile à dire. L’ensemble est assez bordélique comme je le disais, voire bruitiste même (début de "The Holy Rheum"). De plus, les deux premiers morceaux sont assez hachés, la tension retombant assez rapidement après un passage bien flippant. Le chant n’est pas forcément très original, contrairement à la musique. Le dernier morceau est assez bizarre, parce qu’après une première partie bruitiste et chaotique, la seconde partie mériterait d’être un morceau à part. OK, la maltraitance du saxo est également chaotique, mais la structure même du reste du morceau est plus traditionnelle. L’intervention d’Albert Witchfinder, reconnaissable entre mille, vient seconder le chanteur, ce qui donne un résultat un peu surprenant, mais qui donne une bouffée d’air (vicié) à cette partie du morceau.
Au final, c’est une impression mitigée qui reste à l’écoute de ce second album. Alors oui, le postulat de départ est vérifié. "Light Rotting Out" est une œuvre putride et infâme, sentant mauvais du cul. Mais les nombreux temps morts, le chant quelconque et le côté bordélique de certains passages desservent le résultat global, et perturbe la déchéance. Ça ne rend pas l’album mauvais, mais en atténue la virulence, et donc la note. Dommage.
Rédigé par : Skay | 12/20 | Nb de lectures : 11836