WOODS OF DESOLATION - Torn Beyond Reason (Northern Silence/Season of Mist) - 24/05/2011 @ 08h11
Venant du pays des wallabies et des wombats, Woods of Desolation officie depuis 2005. Depuis six ans, le groupe n’a pas chômé, et a enchaîné les démos, les splits (deux, avec Vorkuta et Drohtnung), un EP "Sohr", et surtout un album, "Toward the Depths", en 2008. Après un an de pause, D. la tête pensante, remit le « groupe » sur pied, mais en changeant de chanteur, en recrutant Tim (ex-Austere, Grey Waters). C’est sous cette nouvelle forme que le second album des Australiens, Torn Beyond Reason, sort cette année, sur le label allemand Northern Silence Productions.
La musique de Woods of Desolation se compose principalement de black metal, à tendance très mélancolique. Le groupe y ajoute une touche de shoegaze, pour y donner une dimension plus grand public, qui fait indubitablement penser à nos compatriotes d’Alcest. Mais plutôt à la période "Le Secret" qu’aux albums actuels. Soit un black metal mélodique, très mélodique, avec toujours un souci de mettre des émotions sucrées sur une musique plutôt désespérée. Le chant est clairement dépressif lorsqu’il est black metal. Par moments, Tim se lance dans des passages plus clairs, sans toutefois en abuser. Un clavier vient seconder les autres instruments, pour ajouter des ambiances supplémentaires. Il reste par contre très discret, se contentant de napper la musique, et n’apparaissant qu’à certains moments. Globalement, le tempo est assez rapide, avec beaucoup de double. Si Woods of Desolation se la joue pas joyeux-triste, ils le font avec énergie. D’ailleurs, les 37 minutes (6 morceaux) que durent l’album passent assez rapidement. Certains passages sont quand même très mielleux (la fin de "November", guimauve à souhait), que ce soit à cause des mélodies, des claviers, ou même du chant. Le début du dernier titre, avec son chant clair, attirera toutes les midinettes du coin.
Si "Torn Beyond Reason" utilise quelques éléments du black metal dépressif, comme le chant écorché ou des tempos assez rapides, il va également piocher dans la nouvelle vague du « grey metal », soft black metal, shoegaze black metal, ou tout autre nom que vous voudrez lui donner. En gros, du black metal qui ne fait peur qu’aux rockers et aux jeunes filles en fleurs. Du black metal avec plein de morceaux d’émotions tristes (sans être destructrices) dedans. Dans le genre, Woods of Desolation m’a surpris et propose un album abouti, crédible, voire même convaincant. Ce n’est pas ma came en général, mais pour une fois, les multiples écoutes pour la chronique ne m’ont pas été désagréables.
A réserver toutefois aux amateurs.
Euh y'a comme une erreur, le premier album c'est pas "Sorh" mais "Toward the Depths"...
Arnahud non connecté IP:88.125.80.43 Invité
Posté le: 24/05/2011 à 09h45 - (94121)
Album magnifique. J'ai été particulièrment triste du split d'Austère mais la relève est là!
Warloghe Membre enregistré
Posté le: 24/05/2011 à 20h03 - (94134)
acheté il y a quelques jours... et très bon opus !
Geb IP:109.130.45.111 Invité
Posté le: 24/05/2011 à 21h37 - (94137)
Superbe album, dans la pure lignée d'Austere. Bien mélancolique sans tomber dans le post-black-gaze sirupeux. 17/20 facile.
Monceau Membre enregistré
Posté le: 24/05/2011 à 23h50 - (94139)
Bonjour! Midinette du coin - enchanté !
ça me plait bien tout ça
Skay Membre enregistré
Posté le: 25/05/2011 à 07h04 - (94143)
@ Hexenwind : bien vu, je suis allé trop vite sur ce passage. Je fais la modif.
DARK RABBIT Membre enregistré
Posté le: 25/05/2011 à 14h00 - (94161)
En accord avec l'ami Skay, un bon album avec de beaux riffs. Extrêmement agréable. Plus Shoegaze qu'Austere quand même, je trouve (voix claires, riffs plus "lumineux" etc...)
14 ça roule ma poule voire plus pour les amateurs du style (comme moi :D)
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La musique de Woods of Desolation se compose principalement de black metal, à tendance très mélancolique. Le groupe y ajoute une touche de shoegaze, pour y donner une dimension plus grand public, qui fait indubitablement penser à nos compatriotes d’Alcest. Mais plutôt à la période "Le Secret" qu’aux albums actuels. Soit un black metal mélodique, très mélodique, avec toujours un souci de mettre des émotions sucrées sur une musique plutôt désespérée. Le chant est clairement dépressif lorsqu’il est black metal. Par moments, Tim se lance dans des passages plus clairs, sans toutefois en abuser. Un clavier vient seconder les autres instruments, pour ajouter des ambiances supplémentaires. Il reste par contre très discret, se contentant de napper la musique, et n’apparaissant qu’à certains moments. Globalement, le tempo est assez rapide, avec beaucoup de double. Si Woods of Desolation se la joue pas joyeux-triste, ils le font avec énergie. D’ailleurs, les 37 minutes (6 morceaux) que durent l’album passent assez rapidement. Certains passages sont quand même très mielleux (la fin de "November", guimauve à souhait), que ce soit à cause des mélodies, des claviers, ou même du chant. Le début du dernier titre, avec son chant clair, attirera toutes les midinettes du coin.
Si "Torn Beyond Reason" utilise quelques éléments du black metal dépressif, comme le chant écorché ou des tempos assez rapides, il va également piocher dans la nouvelle vague du « grey metal », soft black metal, shoegaze black metal, ou tout autre nom que vous voudrez lui donner. En gros, du black metal qui ne fait peur qu’aux rockers et aux jeunes filles en fleurs. Du black metal avec plein de morceaux d’émotions tristes (sans être destructrices) dedans. Dans le genre, Woods of Desolation m’a surpris et propose un album abouti, crédible, voire même convaincant. Ce n’est pas ma came en général, mais pour une fois, les multiples écoutes pour la chronique ne m’ont pas été désagréables.
A réserver toutefois aux amateurs.
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Rédigé par : Skay | 14/20 | Nb de lectures : 13503