Avant de parler en détails de «Wall Street», le 5ème album de ce groupe norvégien, je tiens à préciser que je ne connaissais pas une note de Wig Wam avant d'avoir entre les oreilles leur nouvelle galette. Je ne pourrai donc pas dire si cet album est meilleur ou pire que les précédents. En tout cas j'espère que c'est plutôt la 2ème option parce que... «Wall Street», est assez moisi comme album. Pas ce genre d'album totalement pourri, mais pas loin quand même. Outre la pochette pas très réussie, c'est surtout la faiblesse, la mollesse et le côté cul-cul la praline des morceaux qui plombe cet opus. En fait, le groupe pourrait nous avoir, parce que la production de l'album est excellente, puissante et bien équilibrée. Malheureusement elle ne suffit pas à masquer une qualité de compositions très faible.
Les choses démarraient pas trop mal avec le titre éponyme, gros refrain bordé de chœurs, bonne mélodie, riff sympatoche, et puis morceau après morceau, c'est la débandade, le groupe s'enfonce dans les méandres du cliché, du kitsch et du mauvais... Qui plus est, les quelques retours à la surface sont extrêmement rares et pratiquement jamais sur toute la durée d'un titre. Parmi ces moments de 'déchéance', j'y mettrais «The Bigger the Better» -heureusement expédié en 2min30-, titre rock FM tel un Def Leppard du pauvre, juste sans intérêt, «One Million Enemies», aux claviers absolument horripilants et ridicules (ils ont pas honte on dirait), et ce n'est pas son pauvre riff heavy qui va sauver les meubles, ou les très moyens «Victory is Sweet», (morceau trop mou et au refrain bien trop répété et usé) et «Natural High», qui donne juste envie d'appuyer sur 'next'.
Tout est très propre, bien arrangé et très accessible, comme on peut le noter sur «Bleeding Daylight», «Wrong Can Feel so Right» et même la ballade «Tides Will Turn» pas trop niaise, même si ça ne va pas chercher très loin. L'ensemble manque quand même de guitares, d'énergie, de rock'n'roll tout simplement (si ce n'est peut être «OMG : Wish I had a Gun» et «Try my Body On», un peu plus pêchus), et l'un des meilleurs moments de cet opus reste finalement «Things Money Can't Buy», clôture instrumentale de ce «Wall Street». Les guitares sont vraiment lâchées, d'abord sous forme de leads mélodieux, puis petit à petit en soli de grande qualité, qui montrent qu'avec des grattes plus exploitées, cet album aurait eu plus d'impact et de temps forts. Le groupe nous gratifie en bonus d'une reprise du «School's Out» de qui vous savez. Très fidèle à l'originale, sauf que le chanteur n'arrive pas à la cheville de Mr. Furnier et l'ensemble manque encore une fois cruellement de saveur. «Wall Street» est donc en conclusion, un album bien présenté, peaufiné et... bah... c'est tout en fait.
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Les choses démarraient pas trop mal avec le titre éponyme, gros refrain bordé de chœurs, bonne mélodie, riff sympatoche, et puis morceau après morceau, c'est la débandade, le groupe s'enfonce dans les méandres du cliché, du kitsch et du mauvais... Qui plus est, les quelques retours à la surface sont extrêmement rares et pratiquement jamais sur toute la durée d'un titre. Parmi ces moments de 'déchéance', j'y mettrais «The Bigger the Better» -heureusement expédié en 2min30-, titre rock FM tel un Def Leppard du pauvre, juste sans intérêt, «One Million Enemies», aux claviers absolument horripilants et ridicules (ils ont pas honte on dirait), et ce n'est pas son pauvre riff heavy qui va sauver les meubles, ou les très moyens «Victory is Sweet», (morceau trop mou et au refrain bien trop répété et usé) et «Natural High», qui donne juste envie d'appuyer sur 'next'.
Tout est très propre, bien arrangé et très accessible, comme on peut le noter sur «Bleeding Daylight», «Wrong Can Feel so Right» et même la ballade «Tides Will Turn» pas trop niaise, même si ça ne va pas chercher très loin. L'ensemble manque quand même de guitares, d'énergie, de rock'n'roll tout simplement (si ce n'est peut être «OMG : Wish I had a Gun» et «Try my Body On», un peu plus pêchus), et l'un des meilleurs moments de cet opus reste finalement «Things Money Can't Buy», clôture instrumentale de ce «Wall Street». Les guitares sont vraiment lâchées, d'abord sous forme de leads mélodieux, puis petit à petit en soli de grande qualité, qui montrent qu'avec des grattes plus exploitées, cet album aurait eu plus d'impact et de temps forts. Le groupe nous gratifie en bonus d'une reprise du «School's Out» de qui vous savez. Très fidèle à l'originale, sauf que le chanteur n'arrive pas à la cheville de Mr. Furnier et l'ensemble manque encore une fois cruellement de saveur. «Wall Street» est donc en conclusion, un album bien présenté, peaufiné et... bah... c'est tout en fait.
Rédigé par : gardian666 | 09/20 | Nb de lectures : 11861