Bien connu en Allemagne (et beaucoup moins ailleurs), WHITE ROSE TRANSMISSION est une formation Rock/Folk/Gothic de longue date. Débutant en 1995, le combo a compté dans ses rangs Carlo Van Putten (ex-THE CONVENT et actuel chanteur DEAD GUITARS) et Adrian Borland (THE SOUND). Le binôme a collaboré au gré des albums avec des musiciens de renom, tels que Marty Wilson Piper (THE CHURCH), Mark Burgess (THE CHAMALEONS) ainsi que Amanda Palmer (DRESDEN DOLLS). Bien qu’ayant sorti deux albums remarquables que sont «White Rose Transmission» (1995) et «700 Miles of Desert» (1999), WHITE ROSE TRANSMISSION s’est malheureusement arrêté dans sa lancée suite à la mort tragique de Adrian Borland (http://www.brittleheaven.com est le site qui rend hommage au guitariste/chanteur).

Depuis le décès de Adrian Borland en 1999, Carlo Van Putten a quelque peu changé le propos, étant de plus passé par des phases de doutes, jusqu'à éventuellement imaginer stopper WHITE ROSE TRANSMISSION de façon irrévocable. Mais en 2006, après plus de sept années de break, la moitié du duo revient avec un album incroyablement personnel (et plus acoustique que précédemment) du nom de «Bewitched and Bewildered» aux douze titres presque Pop enregistrés avec l’aide du guitariste Rob Keijzer, c’est en 2008 que Frank Weyzig (membre originel de CLAN OF XYMOX et actuel chanteur de BORN FOR BLISS) rejoint le groupe (en tant que guitariste, claviériste, bassiste et même producteur), donnant naissance en 2010 au quatrième album intitulé «Spiders In The Mind Web».

« Spinning Webs At Night» est l’enregistrement live unplugged (ou presque, puisque claviers et samples font partie du propos) de la plupart des titres du dernier album en date. Une bien belle manière de redécouvrir «Spiders In The Mind Web», dont les titres ne demandaient qu’à être réinterprétés au travers d’une session live de ce type. Cet enregistrement au son excellent (pris directement via la table de mixage) permet de mettre en avant les intonations Pop et Folk du groupe. De ton parfois presque Cold-Wave, le chant cristallin de Carlo est toujours bien supporté par les instruments (guitares, samples, piano et claviers) et prend parfois une intonation presque Bowie-nne. Ici, pas de distorsions, par de growls, les 14 titres laissent la part belle aux mélodies nostalgiques (mais jamais morbides), aux refrains entêtants et parfois tristes, aux riffs simples et enivrants… «Love or Just Loveless» et sa reprise presque atmosphérique est un titre qu’aurait pu écrire Peter Murphy, tandis que «Lifeboat» est digne d’un certain Jeff Buckley. Cet album s’écoule/s’écoute paisiblement et chaque titre possède son lot de plaisirs auditifs.

Longue vie à WHITE ROSE TRANSMISSION et on espère un nouvel album pour bientôt.


Rédigé par : DeadStar | 15/20 | Nb de lectures : 11805