WHISPER OF DEATH - Epilepsy (Demo) - 12/02/2013 @ 07h52
Chaque chroniqueur doit avoir son petit rituel quand arrive l'heure mettre en mots ce qu'il a ressenti après avoir maintes fois écouté l'album dont il doit pondre la critique. Le mien, c'est d'ouvrir le fichier qui contient la trame de mes kros et, pendant que les enceintes balancent les premières notes, de remplir les cases « Nom du Groupe », « Titre de l'album », etc. correspondant aux champs que je devrais par la suite compléter pour mettre la kronik en base. C'est la mise en route, l'apéro qui ouvre l'appétit, en quelque sorte. Si tout se passe bien, deux rotations du disque plus tard, la kro est en base.
Mais voilà, nos Ablisiens, irréductibles pécores du sud des Yvelines comme ils se surnomment, ont décidé que je n'aurais pas d'apéro aujourd'hui : trois titres, à peine neuf minutes de musique et la démo est terminée. Jsuis un sensible, ça me stresse. J'ai essayé de taper plus vite, mais ça marche pas, le résultat n'est pas vraiment exploitable. Alors quoi faire ?
Et bien tout simplement faire tourner « Epilepsy » en boucle, en pestant contre ces feignasses vicieuses qui avec cette deuxième démo dévoilent un potentiel certain pour la destruction tout en prenant un malin plaisir à ne pas trop en donner. Frustrant. Frustrant, mais également jouissif parce que les trois morceaux sont de petites tueries Thrash Death qui exposent sans complexe l'influence de SLAYER, mais qui surtout usent de pratiquement tout l'arsenal extrême. On a donc une base Thrash solide et très énervée, des blasts utilisés avec précision, quand ça fait le plus mal, des breaks propres à casser quelques nuques en concert, un chant et un phrasé Death qui renforcent le côté brutasse et une batterie qui sait se faire discrète quand il le faut pour laisser parler les guitares avant de balancer quelques rafales de double qui déboîtent.
WHISPER OF DEATH, s'il n'a pas tout dit avec « Epilepsy », et on a du mal à y croire au vu de la qualité des trois titres, pourrait bien faire parler de lui très bientôt. Comme d'habitude avec le format proposé, on restera (juste) un poil réservé en attendant d'en entendre plus, mais ce qui est proposé là est des plus encourageant : brutal sans être linéaire, agressif, inspiré, un vrai régal pour les amateurs !
Un dernier mot sur la production, qui ne rend pas justice aux morceaux en étant trop brouillonne (à la limite de la saturation) pour ce qui est des guitares et du chant et trop synthétique pour ce qui est de la batterie, la grosse caisse principalement. Elle a certainement été voulue telle par le groupe, mais elle ne convient pas à des compos qui mériteraient plus de clarté compte tenu de leur variété.
Chouette découverte !Ca tabasse bien, c'est sympa !
Merci Pat !
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Mais voilà, nos Ablisiens, irréductibles pécores du sud des Yvelines comme ils se surnomment, ont décidé que je n'aurais pas d'apéro aujourd'hui : trois titres, à peine neuf minutes de musique et la démo est terminée. Jsuis un sensible, ça me stresse. J'ai essayé de taper plus vite, mais ça marche pas, le résultat n'est pas vraiment exploitable. Alors quoi faire ?
Et bien tout simplement faire tourner « Epilepsy » en boucle, en pestant contre ces feignasses vicieuses qui avec cette deuxième démo dévoilent un potentiel certain pour la destruction tout en prenant un malin plaisir à ne pas trop en donner. Frustrant. Frustrant, mais également jouissif parce que les trois morceaux sont de petites tueries Thrash Death qui exposent sans complexe l'influence de SLAYER, mais qui surtout usent de pratiquement tout l'arsenal extrême. On a donc une base Thrash solide et très énervée, des blasts utilisés avec précision, quand ça fait le plus mal, des breaks propres à casser quelques nuques en concert, un chant et un phrasé Death qui renforcent le côté brutasse et une batterie qui sait se faire discrète quand il le faut pour laisser parler les guitares avant de balancer quelques rafales de double qui déboîtent.
WHISPER OF DEATH, s'il n'a pas tout dit avec « Epilepsy », et on a du mal à y croire au vu de la qualité des trois titres, pourrait bien faire parler de lui très bientôt. Comme d'habitude avec le format proposé, on restera (juste) un poil réservé en attendant d'en entendre plus, mais ce qui est proposé là est des plus encourageant : brutal sans être linéaire, agressif, inspiré, un vrai régal pour les amateurs !
Un dernier mot sur la production, qui ne rend pas justice aux morceaux en étant trop brouillonne (à la limite de la saturation) pour ce qui est des guitares et du chant et trop synthétique pour ce qui est de la batterie, la grosse caisse principalement. Elle a certainement été voulue telle par le groupe, mais elle ne convient pas à des compos qui mériteraient plus de clarté compte tenu de leur variété.
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Rédigé par : Dungorpat | 04/05 | Nb de lectures : 12766