WE CAME AS ROMANS - We Came As Romans (Spinefarm) - 05/11/2015 @ 07h34
WE CAME AS ROMANS symbolise un peu tous les clichés inhérents au « Nouveau Metalcore », ce « Metalcore » qui n’a plus rien ni de Metal ni de Core mais qu’on appelle malgré tout « Metalcore ». Des gros riffs, des gros breaks deathcore gentillets, des sonorités électroniques pour habiller tout ça, ou cacher la misère, c’est selon et des refrains mielleux et gnan-gnans qui feraient gerber ma petite nièce de sept ans shootée à la Reine des Neiges. Pourtant le premier morceau n’est pas dégueulasse et assez velu malgré ces ajouts électroniques totalement factices et gratuits. La voix est bonne, les riffs basiques mais puissants et le refrain, ma foi, assez corrects. « Regenerate » ouvre le bal de belle manière, pas étonnant que ce soit le premier single du groupe. Un bon choix. Surtout quand on entend la suite qui flirte allègrement avec Linkin Park, Papa Roach et autres anciennes gloires du neo-metal reconverties dans le heavy rock de stade ricain.
Ce qui choque c’est que, dès les premières mesures de chant clair, on se rend vite compte que tout cela n’est pas très naturel. On sent bien les effets derrière la voix et ça gâche pas mal. Bon, certes, on n’est pas dans l’utilisation massive d’auto-tune et autres logiciel de cancer vocal comme le fait PNL mais tout de même, ça s’entend et ce n’est pas formidable. On doit aussi se fader la traditionnelle ballade qui permettra aux jeunes méchus de choper de la jeune méchue avant de s’échanger des snapchat coquins. C’est beau le romantisme 2.0.
Le reste du disque s’enfonce dans le rock-metal mièvre et tellement tendance aux Etats-Unis que ça en devient presque risible. Alors oui tout cela est bien produit, gros son, mix excellent, on sent qu’il y a des moyens là derrière mais sérieusement, ça tourne sacrément à vide au niveau du fond. On haussera mollement un sourcil sur l’un ou l’autre refrain (« Memories ») par exemple, on soupirera d’exaspération au plagiat de Korn (« Tear It Down ») et autres vieilles badernes nu-metal (« Blur ») et on se décidera de définitivement ranger le cd après le final Linkin Parkien de « 12:30 » pour ne plus jamais la sortir sinon lors d’un déménagement où l’on se demandera bien pourquoi on possède ce truc.
C'est vrai que l'extrait n'est franchement pas terrible, mais c'est toujours mieux que SYLAR ...
bref à oublier
Ivan Grozny Membre enregistré
Posté le: 05/11/2015 à 23h52 - (118562)
Avec en plus une belle pochette obZen délavée...
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Ce qui choque c’est que, dès les premières mesures de chant clair, on se rend vite compte que tout cela n’est pas très naturel. On sent bien les effets derrière la voix et ça gâche pas mal. Bon, certes, on n’est pas dans l’utilisation massive d’auto-tune et autres logiciel de cancer vocal comme le fait PNL mais tout de même, ça s’entend et ce n’est pas formidable. On doit aussi se fader la traditionnelle ballade qui permettra aux jeunes méchus de choper de la jeune méchue avant de s’échanger des snapchat coquins. C’est beau le romantisme 2.0.
Le reste du disque s’enfonce dans le rock-metal mièvre et tellement tendance aux Etats-Unis que ça en devient presque risible. Alors oui tout cela est bien produit, gros son, mix excellent, on sent qu’il y a des moyens là derrière mais sérieusement, ça tourne sacrément à vide au niveau du fond. On haussera mollement un sourcil sur l’un ou l’autre refrain (« Memories ») par exemple, on soupirera d’exaspération au plagiat de Korn (« Tear It Down ») et autres vieilles badernes nu-metal (« Blur ») et on se décidera de définitivement ranger le cd après le final Linkin Parkien de « 12:30 » pour ne plus jamais la sortir sinon lors d’un déménagement où l’on se demandera bien pourquoi on possède ce truc.
Rédigé par : Seb On Fire | 08/20 | Nb de lectures : 8664