WEAPON - Embers and Revelations (Relapse) - 17/12/2012 @ 08h02
Ayant débuté au fin fond d'une cave en 1990, Relapse Records est devenu doucement mais sûrement un label estimé et incontournable. Aujourd'hui toujours indépendant, le catalogue impressionnant et découvreur de talents (Incantation, Suffocation ou Amorphis), le label américain nous balance aujourd'hui le 3ème brûlot des Canadiens de WEAPON.
Le groupe, qui en 2 albums a su démontrer un potentiel non négligeable, se voit désormais récompensé à sa juste valeur au travers de cette signature qui ne pourra que lui offrir une exposition bien plus importante que par le passé.
Bref, une bien belle promotion amplement justifiée.
Sur "Embers and Revelations", WEAPON nous balance à nouveau une salve de leur Death/Black caractéristique, c'est-à-dire des riffs relativement simples, mais pas simplistes, agencés de telle manière que l'on navigue dans une atmosphère brumeuse et occulte digne des plus grandes heures de la HAMMER (firme anglaise culte qui a produit notamment les Dracula avec Christopher LEE) où le chant de Vetis MONARCH, maître d'oeuvre de la formation, prend des allures d'incantations (parfois renforcées par un choeur démoniaque comme sur "Liber Lilith" ou bien encore "Shahenshah") exerçant une sorte de fascination.
Un peu comme si WEAPON était l'alter-ego nord-américain des Allemands de NECROS CHRISTOS, le côté rituel en moins.
Cet album est le fruit d'un énorme travail de composition où la guitare lead est à la fête et ce dès "The First Witnesses of Lucifer", le titre qui ouvre ce nouvel opus. Certains morceaux offrent également des rythmiques qui se complètent tout en assurant toujours le côté sombre du disque ("Disavowing Each in Aum" ne saurait mieux résumer mon propos).
La production organique joue, quant à elle, un rôle essentiel puisqu'elle permet non seulement aux instruments de respirer (critère essentiel quand les ambiances jouent un rôle de premier plan dans l'appréciation globale du rendu final) mais aussi de confiner l'auditeur dans une gangue où le sentiment de malaise sera le seul ressenti.
Au niveau de la pochette, on notera un artwork qui est, pour la troisième fois consécutive, l'oeuvre de Benjamin A. Vierling (également responsable de visuels pour NIGHTBRINGER et AOSOTH) et semble ainsi correspondre à la vision décrite et mise en musique par le groupe.
Si cet album se découvre au fil des écoutes et si certains plans pourraient très bien figurer sur un album de BEHEMOTH, le fait qu'il soit de courte durée (un peu moins de 40 minutes au compteur contre près 55 pour le précédent) sera un avantage certain pour pouvoir contourner le côté parfois élitiste et opaque qui colle à la peau de la formation.
En tout cas, avec un album de ce calibre, RELAPSE semble bien avoir trouvé son nouveau MORBID ANGEL...
Attention aux phrases trop longues parfois indigestes en fin de journée ^^
Sinon les extraits font bien envie! Je connaissais pas du tout mais je vais m’écouter ça. Ce serait bien ma came tient.
Youpimatin Membre enregistré
Posté le: 17/12/2012 à 21h28 - (105141)
Merci de ton commentaire, j'essayerai de faire plus court la prochaine fois ;-)
Et bonne découverte de WEAPON !
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Le groupe, qui en 2 albums a su démontrer un potentiel non négligeable, se voit désormais récompensé à sa juste valeur au travers de cette signature qui ne pourra que lui offrir une exposition bien plus importante que par le passé.
Bref, une bien belle promotion amplement justifiée.
Sur "Embers and Revelations", WEAPON nous balance à nouveau une salve de leur Death/Black caractéristique, c'est-à-dire des riffs relativement simples, mais pas simplistes, agencés de telle manière que l'on navigue dans une atmosphère brumeuse et occulte digne des plus grandes heures de la HAMMER (firme anglaise culte qui a produit notamment les Dracula avec Christopher LEE) où le chant de Vetis MONARCH, maître d'oeuvre de la formation, prend des allures d'incantations (parfois renforcées par un choeur démoniaque comme sur "Liber Lilith" ou bien encore "Shahenshah") exerçant une sorte de fascination.
Un peu comme si WEAPON était l'alter-ego nord-américain des Allemands de NECROS CHRISTOS, le côté rituel en moins.
Cet album est le fruit d'un énorme travail de composition où la guitare lead est à la fête et ce dès "The First Witnesses of Lucifer", le titre qui ouvre ce nouvel opus. Certains morceaux offrent également des rythmiques qui se complètent tout en assurant toujours le côté sombre du disque ("Disavowing Each in Aum" ne saurait mieux résumer mon propos).
La production organique joue, quant à elle, un rôle essentiel puisqu'elle permet non seulement aux instruments de respirer (critère essentiel quand les ambiances jouent un rôle de premier plan dans l'appréciation globale du rendu final) mais aussi de confiner l'auditeur dans une gangue où le sentiment de malaise sera le seul ressenti.
Au niveau de la pochette, on notera un artwork qui est, pour la troisième fois consécutive, l'oeuvre de Benjamin A. Vierling (également responsable de visuels pour NIGHTBRINGER et AOSOTH) et semble ainsi correspondre à la vision décrite et mise en musique par le groupe.
Si cet album se découvre au fil des écoutes et si certains plans pourraient très bien figurer sur un album de BEHEMOTH, le fait qu'il soit de courte durée (un peu moins de 40 minutes au compteur contre près 55 pour le précédent) sera un avantage certain pour pouvoir contourner le côté parfois élitiste et opaque qui colle à la peau de la formation.
En tout cas, avec un album de ce calibre, RELAPSE semble bien avoir trouvé son nouveau MORBID ANGEL...
Rédigé par : Youpimatin | 14/20 | Nb de lectures : 11895