Vous l’aurez noté dans le titre, il y a fort à parier que les origines de WAYLAND se situent quelque part en péninsule ibérique. Forcément, les lascars sont espagnols. D’ailleurs, ils semblent tenir à cette identité, puisque la totalité de l’album est chantée en espagnol. Cette particularité est un des éléments qui pourra éventuellement permettre au groupe de se démarquer. Sur le plan musical, c’est une autre histoire…WAYLAND évolue dans un hard-heavy mélodique fortement inspiré par ses aînés : un peu de MAIDEN par ci, une touche d’EDGUY par là, et une bonne dose de MAGO DE OZ (enfin, de leur frange la plus métal). Pour cette dernière comparaison, il est évident que le chant espagnol y est pour beaucoup.
Le gros défaut de la musique de WAYLAND est qu’elle manque cruellement de mordant. Sur la plupart des titres, je trouve que le rythme mériterait quelques accélérations, du moins des changements de tempos, rendant le tout un peu moins linéaire (la faute à un jeu de batterie des plus basiques). L’album débute pourtant bien, avec un « Latigo » de très bonne facture. Puis, au fil des morceaux, la monotonie s’installe. L’ensemble est loin d’être mauvais, mais il manque une touche de folie à cet album. Même la production (toutefois relativement claire), qui est l’œuvre de Francis Guerrero (claviers), n’est pas dans le coup. Trop molle, manquant de puissance (ce son de clavier, notamment sur l’intro de « Furia y fuego » !! On croirait entendre de la variété italienne du genre Eros Ramazzotti) ! En résumé, on aimerait entendre quelque chose d’un peu plus couillu pour être convaincu ! Disons qu’on a ici affaire un à un potentiel mal exploité…
Signalons tout de même la participation de deux guest-stars, et non des moindre dans le style : Roland Grapow (Ex-HELLOWEEN, MASTERPLAN) qui interprète le solo de « No se si hoy », et Andy B. Frank (BRAINSTORM, SYMPHORCE) qui exécutent quelques vocaux additionnels sur « Decidete » (en espagnol, s’iouplait !).


Rédigé par : Sentenced | 11/20 | Nb de lectures : 12645