Voici donc le premier album des Parisienantais de WATERTANK, après déjà dix ans d’activités sous l’étendard de la musique forte. Dix ans comportant tout de même deux démos datant de 2004 et 2006, un EP sorti 2009, qui furent chacun bien accueillie. Alors histoire de bien fêter cette décennie musicale, quoi de mieux que de lâcher un album complet.
Et pour un premier album, WATERTANK ont balancé une bonne petite pépite. On retrouve sur « Sleepwalk » ce sympathique mélange de stoner et de post-hardcore, joué de mains de maître par le groupe qui délivre là un style lourd, gras, aux ambiances tantôt lourdes et menaçantes (« Fear Over The City »), tantôt plus enjouées et guillerettes (« GIant Heads »). Un mélange qui peut donner un coté un peu bi-polaire, n’empêche que tout ça passe bien. Car les WATERTANK ont le chic pour nous pondre des morceaux taillés pour sonner et arrivent à ne pas trop se paumer dans l’exercice des deux genres. On y retrouve de toute façon la même lourdeur des deux cotés, grâce à ce son de guitare et de basse extrêmement gras, et rampant, qu’un ENTOMBED n’aurait pas renié, qui colle parfaitement au rock velue du combo
Ils arrivent à combiner leurs deux styles de prédilection en les accouplant d’une fort belle façon. Le résultat nous est donné sur 13 titres d’une classe folle, où riffs tarabiscotés et lignes mélodiques s’entremêlent dans un déluge de décibels. Qu’on soit dans le pur stoner rock, ou dans le post-hardcore, il n’y a pas à tortiller : ça envoie. On retrouve un feeling de ouf, le genre de feeling qui sait faire groover chaque riffs et les faire ramper sur un gros rock chiadé. La route est goudronnée, c’est clair, mais lorsque le groupe frappe plus fort, à grands coups de passages post-core, il n’est pas du genre à faire semblant et nous laisse chavirer sur un terrain plus dur et sombre, qui varie intensément l’ambiance présente sur le disque et laisse place à encore plus de lourdeur. Une lourdeur contrebalancée par un chant plus posé, presque « pop », qui se pose sans effort lors des échanges de styles et contribue à renforcer ce sentiment de cohésion sonore. Sans trop en faire, WATERTANK nous fait passer un excellent moment et dévoile un savoir faire vraiment bonnard à écouter.
« Sleepwalk » est un album brillant. Brillant car composé par une bande de gars qui ont ce feeling grassouillet. Ils font place à un savant mélange de stoner rock et de post-core bien sentie, qui, durant 40 minutes et des poussière, se révèle être une bonne dose d’énergie pour nos oreilles.
Pour info l'album s'appelle "Sleepwalk" et non pas "Sleepwalker".
ZeSnake Membre enregistré
Posté le: 29/07/2013 à 22h49 - (108396)
Velvet est un fan de Nightwish, c'est pour ça
Velvet Kevorkian Membre enregistré
Posté le: 30/07/2013 à 10h09 - (108400)
Zut, démasqué!
Désolé pour la bourde.
BassFrog IP:94.41.249.11 Invité
Posté le: 02/07/2014 à 18h17 - (112713)
Usine à tubes !
Terrible cet album
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Et pour un premier album, WATERTANK ont balancé une bonne petite pépite. On retrouve sur « Sleepwalk » ce sympathique mélange de stoner et de post-hardcore, joué de mains de maître par le groupe qui délivre là un style lourd, gras, aux ambiances tantôt lourdes et menaçantes (« Fear Over The City »), tantôt plus enjouées et guillerettes (« GIant Heads »). Un mélange qui peut donner un coté un peu bi-polaire, n’empêche que tout ça passe bien. Car les WATERTANK ont le chic pour nous pondre des morceaux taillés pour sonner et arrivent à ne pas trop se paumer dans l’exercice des deux genres. On y retrouve de toute façon la même lourdeur des deux cotés, grâce à ce son de guitare et de basse extrêmement gras, et rampant, qu’un ENTOMBED n’aurait pas renié, qui colle parfaitement au rock velue du combo
Ils arrivent à combiner leurs deux styles de prédilection en les accouplant d’une fort belle façon. Le résultat nous est donné sur 13 titres d’une classe folle, où riffs tarabiscotés et lignes mélodiques s’entremêlent dans un déluge de décibels. Qu’on soit dans le pur stoner rock, ou dans le post-hardcore, il n’y a pas à tortiller : ça envoie. On retrouve un feeling de ouf, le genre de feeling qui sait faire groover chaque riffs et les faire ramper sur un gros rock chiadé. La route est goudronnée, c’est clair, mais lorsque le groupe frappe plus fort, à grands coups de passages post-core, il n’est pas du genre à faire semblant et nous laisse chavirer sur un terrain plus dur et sombre, qui varie intensément l’ambiance présente sur le disque et laisse place à encore plus de lourdeur. Une lourdeur contrebalancée par un chant plus posé, presque « pop », qui se pose sans effort lors des échanges de styles et contribue à renforcer ce sentiment de cohésion sonore. Sans trop en faire, WATERTANK nous fait passer un excellent moment et dévoile un savoir faire vraiment bonnard à écouter.
« Sleepwalk » est un album brillant. Brillant car composé par une bande de gars qui ont ce feeling grassouillet. Ils font place à un savant mélange de stoner rock et de post-core bien sentie, qui, durant 40 minutes et des poussière, se révèle être une bonne dose d’énergie pour nos oreilles.
Rédigé par : Velvet Kevorkian | 15.5/20 | Nb de lectures : 12921