W. AXL ROSE - Biographie Non Officielle (Camion Blanc) - 19/03/2010 @ 08h29
Le nom de Mick Wall n’est pas inconnu pour ceux qui connaissent GNR. En effet, dans la chanson « Get in the ring », ce journaliste est accusé, au même titre que deux de ses collègues, d’être un vil menteur avide de papiers à scandales afin de vendre plus de magazines à la fin du mois. Pourtant, le journaliste anglais fut relativement proche de GNR, et en particulier d’Axl Rose. Pourquoi une telle cassure dans la relation qui unissait le scribouillard au rouquin marteau ?
Il faut remonter à l’époque où Vince Neil et Izzy Stradlin’ ne s’appréciaient que très moyennement et où leur amitié en avait pris un sérieux coup dans l’aile. Les versions diffèrent d’un homme à l’autre, mais une chose est certaine : un jour, alors que Izzy venait de faire un petit featuring en live et qu’il regagnait les loges, Vince Neil lui est tombé dessus et lui a collé une patate en pleine poire. Les deux hommes ont été rapidement séparés et la rixe en est restée la.
Vince Neil est revenu peu de temps après sur l’incident dans Kerrang en disant qu’il avait « foutu une branlée à Izzy parce qu’il avait frappé sa femme ».
Quelques jours plus tard, Mick Wall a reçu un coup de fil de l’attaché de presse de GNR lui disant « que Axl était d’humeur à parler et qu’il l’attendait chez lui ».
Mick Wall s’est donc rendu en pleine nuit chez Rose et a réalisé une interview qui est restée dans toute les mémoires : celle où Axl dit qu’il voulait « voir le visage en plastique de Neil explosé par ses poings (…) Vince Neil doit payer… une lame ou un flingue pour ce fils de pute ».
Furieux à la lecture de l’interview de Neil, et à l’époque meilleur ami d’Izzy, Rose avait légèrement disjoncté et réagi à l’événement avec la demi-mesure dont on le sait capable. Il accusait Vince Neil de déformer la réalité et il s’estimait bien placé pour le faire puisqu’il était justement lui aussi sur les lieux de la bagarre.
Au vu des déclarations fracassantes de Rose, Vince Neil a réagi en disant qu’il acceptait le combat avec plaisir et qu’il proposait que le fight soit diffusé sur MTV. Alice Cooper s’en est mêlé et au final toute la planisphère métallique y a été de son petit commentaire.
Rose a rapidement désavoué l’interview, traitant Mick Wall de fouteur de merde et niant « avoir pu parler comme ça ».
Mick Wall explique dans le livre qu’il pense qu’il est possible que GNR ait pu avoir peur d’un procès de Mötley Crüe ou que Axl Rose ait pu avoir peur de se prendre une rouste par Vince.
On a donc l’avis de tous les protagonistes et au vu des versions divergentes, difficile de faire le tri.
Quoi qu’il en soit, Mick Wall jure qu’il n’y a pas de sentiment revanchard qui s’exprime dans ce livre, et après lecture, il n’y a pas vraiment de volonté de Wall de pourrir la réputation de Rose… il y est arrivé très bien tout seul.
Deux gros points noirs cependant.
Comme quasi tous les camion blanc, on commence à se faire chier aux trois quarts du bouquin et le livre est bien rempli de fautes d’impressions, d’oublis de lettres et de parenthèses qui ne se ferment jamais. Au prix du livre, on se dit qu’ils pourraient quand même faire un effort.
Dans cette bio, Mick Wall parle d’Axl Rose, de GNR et de ses frasques, des sordides débuts à la « Hell house » jusqu’à l’imminente et inespérée sortie de « Chinese democracy ».
Le mythique journaliste de Kerrang ne se contente pas de parler du groupe, il nous décrit l’environnement dans lequel il a vu évoluer les pistoleros, environnement qu’il a très bien connu puisqu’il vivait à l’époque à LA et qu’il a côtoyé le groupe de très près… jusqu'à que sa majesté Axl le dégage de sa « cour ».
Le gars a donc un style d’écriture et décrit avec une grande justesse pourquoi les Guns avaient une place si particulière dans le cœur de ceux qui les ont vu débuter, et plus tard dans celui de ceux qui allaient les découvrir via les « Use your illusions » en 1991.
La génération précédente avait Led Zep et Black Sab avec Ozzy et Robert Plant.
La suivante en avait d’autres avec notamment, l’inénarrable Axl : musicien talentueux et grand provocateur devant l’éternel, personnalité instable aux comportements imprévisibles dont même les meilleurs amis redoutaient les coups d’éclats.
A travers son histoire, Mick Wall nous raconte comment ce gamin de l’Indiana est passé du statut de « pèquenot sans avenir » à celui « de chanteur du groupe le plus dangereux du monde ».
Car il est bon de savoir qu’avant de servir du « November Rain », Axl et ses ouailles ont mangé un paquet de merde et crachaient à la face du monde leur agressivité au travers d’une musique énergique servie par des shows furibond sentant bon le souffre et le foutre.
GNR n’a pas toujours fait rire, et il fut un temps où ils faisaient parler la poudre comme personne d’autre n’arrivait à le faire et faisaient vibrer les enceintes des hard rockeurs du monde entier. Oui, rien que ça messieurs et mesdames… et c’est certainement cette lente décrépitude qui fit du mal aux fans de la première heure.
Si vous aimez les frasques, les anecdotes fumantes et les comportements fantasques, vous avez frappé à la bonne porte. De la polémique de « One in a million » en passant par la tournée chaotique avec Metallica (assez peu décrite au vu de la façon dont l’événement avait été couvert à l’époque) on peut pas dire qu’on s’ennuie.
Pendant la très longue tournée des « Use », Axl a annulé un nombre considérable de shows, est arrivé maintes et maintes fois à des heures extrêmement tardives et a tenu des « raisonnements » à la presse et au public que même un Elton John sous coke n’aurait pas osé murmurer.
Car si Axl Rose était autant détesté par une grande partie de la communauté rock, ce n’était pas seulement pour ses moules burnes ridicules.
C’était aussi parce qu’il ne justifiait jamais vraiment ses conneries, se réfugiant derrière des argumentaires franchement peu convaincants, derrière des « Fuck Off » facile et bien sûr, derrière une armée de sbires allant du secrétaire au chiropracteur, de la psychothérapeute au garde du corps, de la voyante au photographe officiel et du coach vocal au cuisinier (aussi hallucinant que cela puisse paraître, tout ce beau petit monde était présent sur les tournées et devait se tenir disponible pour le rouquin marteau).
Car au final, Wall n’a pas besoin d’être un grand écrivain pour expliquer qu’à force d’avoir la folie de tout vouloir contrôler, le chanteur a fait un grand ménage autour de lui, se débarrassant sans raison valable de ses rares amis qui lui disaient encore quelques vérités (Izzy Stradlin en a fait les frais) et s’entourant uniquement de « Yesmen », qui par peur de représailles, faisait tout pour que le saint bandané ne sorte pas de ses gonds. Ce qui ne servait pas à grand-chose, car de toute façon, Axl pétait les plombs pour un rien.
Mais Mick Wall ne fait pas que démontrer qu’Axl Rose est malade. Il nous conte aussi les fêlures, les traumatismes qui ont fait de cet être hyper sensible le dictateur qu’il est parfois. Axl apparaît donc aussi extrêmement généreux pour les gens qu’il aime et qu’il peut être un ami fidèle. Mais vraisemblablement un brin parano, il a fini par s’enfermer dans une cage dorée d’où il vocifère parfois de violentes diatribes méphitiques à l’encontre de ses anciens collègues (Izzy et surtout Slash), sans qui, il ne serait pourtant pas grand-chose.
Je n’ai pas encore lu la bio de Slash, mais je suis surpris de voir à quel point Mick Wall le décrit comme un personnage plutôt résigné, conscient que de toute façon, il faudrait qu’au final, il cède à Axl.
Mais bon, quand Axl comptait ses amis sur les doigts d’une main, on ne trouvait que très peu de monde dans le musik bizness qui ne respectait pas Slash.
Très bonne surprise aussi de voir qu’Izzy Stradlin (qui a toujours été mon Gunner préféré) a la parole à de nombreuses reprises. Ce personnage discret, au jeu de guitare inspiré par Keith Richards reste un pilier de la musique des GNR et a signé parmi les plus belles compositions du combo. Personne n’avait trop relevé son départ à l’époque, mais les observateurs assidus savaient qu’avec son départ et celui de Steven Adler, GNR avait perdu son âme et que c’était le début de la fin. Axl croit que GNR c’est lui mais il oublie un peu vite qu’avant d’être un « one man band » les Guns étaient un groupe, que ce groupe manque à ceux qui l’ont apprécié et que seul, il n’est pas près de nous écrire à nouveau un « My Michelle » ou un « Paradise City ».
Évidemment, si comme Kurt Cobain, James Hetfield, Vince Neil, Chris Cornell, Vernon Reid ou Bruce Dickinson (la liste est trop longue) vous détestez « Asshole Rose », c’est évident qu’il ne faut pas vous infliger ne serait qu’une page de ce bouquin.
Par contre, si comme beaucoup d’autres, vous aimez les conneries d’Axl ou les caprices de rock stars, alors vous allez vous régaler. Je connais assez bien GNR pour dire que le livre ne fait pas un tour exhaustif de toutes les phrases fumantes ou les actes ubuesques de la star, bien que pourtant, on en lise des vertes et des pas mûres.
Quand on voit tout ce qui est développé dans le livre et quand on sait qu’il en a fait bien plus, on ne peut que se dire que des personnages comme ça il n’y en pas beaucoup… Heureusement ou malheureusement c’est selon.
"Izzy Stradlin (qui a toujours été mon Gunner préféré)"
"Personne n’avait trop relevé son départ à l’époque, mais les observateurs assidus savaient qu’avec son départ et celui de Steven Adler, GNR avait perdu son âme et que c’était le début de la fin."
Toi je t'aime.
Zen Membre enregistré
Posté le: 19/03/2010 à 09h44 - (81876)
"rouquin marteau ..." : hé hé, bien vu !!!
Pas client du bonhomme, ni du groupe, ni de leur musique, alors au final c'est pas l'orthographe douteuse (c'est vrai, triste point commun des bouquins Camion Blanc) qui me fera éviter ce qui me semble être l'édition metal de "closer" !!!
Dick Ball IP:57.86.133.98 Invité
Posté le: 19/03/2010 à 09h56 - (81877)
bouquin passionnant quand on s'est intéressé au groupe, c'est vrai que la fin est pas hyper intéressante mais elle est aussi à l'image du groupe depuis 95
la bio de Slash est un très bon complément
ça n'est pas qu'il soit résigné (puisque tous les délires de Rose le révoltait au plus haut point) mais il a pris sur lui pour que la musique survive, tout le contraire d'Axl en fait...
Mitch IP:82.211.83.9 Invité
Posté le: 19/03/2010 à 10h10 - (81879)
Qu'à t on à foutre de la bio de ce trouducul qui n'a somme toute pas fait grand chose de sa carrière...
Warhammer Membre enregistré
Posté le: 19/03/2010 à 10h16 - (81880)
je n'ai jamais pu sentir axl et les guns donc effectivement cette bio n'est pas pour moi.
semtex-carnage Membre enregistré
Posté le: 19/03/2010 à 10h17 - (81882)
Rouquin marteau!!! ;D
Payday IP:92.142.13.106 Invité
Posté le: 19/03/2010 à 10h28 - (81883)
J'avais pas vu le :
Prix du livre : 36 Euros
Sans moi donc...
Floyderz Membre enregistré
Posté le: 19/03/2010 à 10h53 - (81887)
Ah...les Guns, Axl Rose...comme pour beaucoup de monde, c'est ma jeunesse, le sortie des Use, la gueguerre GNR/Metallica, l'explosion de Nirvana, la moitié du bahut en T-shirt Metal, vestes en jean truffées de Patch, les K7 copiées pourries à force de les écouter...Bref, que du bonheur!
J'ai connu les Guns très très peu de temps avant qu'ils ne se propulsent dans une galaxie bien trop lointaine, mais le charisme de Rose m'avait déjà atteint. Je vénérais ces mecs, et lui c'était le chef!
Il est à la masse, égocentrique, dérangé, capricieux, bref, un vrai con! mais c'est loin d'être le seul et lui l'assume.
Et puis sans ses troubles mentaux et ce caractère, vous pensez que tout "ça" aurait existé? cette furie, cette rage...
Live fast, die Young...bref, le Rock'n'Roll!
CHUCK MAURICE Membre enregistré
Posté le: 19/03/2010 à 13h28 - (81891)
appetite for destruction reste quand même un des meilleurs albums de hard rock de tous les temps.
oualpe IP:82.211.83.9 Invité
Posté le: 19/03/2010 à 14h19 - (81893)
et ben l'esprit midinette...
F. IP:82.67.29.241 Invité
Posté le: 19/03/2010 à 15h54 - (81896)
Pamalach77 président !!!
Encore un chouette chro, merci m'sieur, ch'ui client.
@Mitch: Toi pas comprendre, donc toi etre vulgaire et aigri.
Axl Rose est tout simplement le leader d'un des plus grands groupes de rock qui soit, et qui a berce une generation.
Au passage, tres bonne kro
booboo29 IP:77.202.185.102 Invité
Posté le: 19/03/2010 à 20h19 - (81903)
La bio officieuse d'un sale connard qui aura mis près d'une décennie à nous chier son premier album SOLO (et j'espère le dernier...)
Malgré tout je continue à adhérer à ce qu'à fait le GROUPE jusqu'à UYI 1&2. Pour le reste j'en ai plus rien à battre de ce simili groupe (ou projet solo de ce débile profond de AXLR) à la con!
Mitch IP:97.74.24.94 Invité
Posté le: 19/03/2010 à 21h37 - (81905)
@Bras cassé l'idiot du village: si moi pas comprendre ca n'est pas un abruti dans ton genre qui va m'expliquer. pour les medias et le marketing probablement leader dun groupe, mais ce groupe n'a fait qu'un album de potable. il faut être sacrément débile et fanboy pour prétendre que ce trouducul est le leader d'un des plus grands groupes de rock. je crois que booboo a bien résumé la situation.
Black Comedon IP:90.47.56.5 Invité
Posté le: 19/03/2010 à 22h47 - (81906)
"Je n’ai pas encore lu la bio de Slash, mais je suis surpris de voir à quel point Mick Wall le décrit comme un personnage plutôt résigné, conscient que de toute façon, il faudrait qu’au final, il cède à Axl."
Je l'ai lu et c'est exactement ça, j'ai vraiment été surpris par la propension de Slash à se défoncer et cette attitude n'a fait qu'installer Axl en dictateur : on lui a laissé le droit de faire n'importe quoi et il l'a pris.
J'ai adoré voir Guns en 2006, Axl rose band pour les grincheux, et Chinese Democracy est un album des Guns !
Phil IP:74.208.180.22 Invité
Posté le: 20/03/2010 à 00h54 - (81908)
t'es gentil avec tes trolls mais non Chinese Democracy n'est qu'une sombre merde commerciale...
@Mon copain Mitch: Je n'aime ni les Guns, ni Nirvana ou Metallica par exemple, je suis juste lucide en disant qu'ils ont fait partie des monstres du rock au sens large du terme il y a 20ans.
Et ton agressivite et vulgarite n'aideront pas a faire passer ton idee.
Passe le bonjour a tes freres Jason et Kevin.
drunkazfuk Membre enregistré
Posté le: 20/03/2010 à 10h49 - (81918)
Axl on t'aime !!
Ced-le-pingouin Membre enregistré
Posté le: 20/03/2010 à 11h38 - (81921)
Oh ben ça alors, j'ai complètement raté la sortie originale de ce bouquin.
Ca m'intéresse vachement.
Pour moi, Appetite est l'un des meilleurs albums de rock'n'roll "dangereux" de ces 30 dernières années (peut-être LE meilleur).
Mais c'est vrai que payer ce prix avec la réputation - qui se confirme encore ici - de Camion Blanc... bof bof.
Donc je prendrais la version english, qui coûte la moitié de ce prix sur un site de vente en ligne bien connu dont le nom commence par A.
En plus, ce sera sans les fôtes et la traduction, donc tout bénéf'.
Ced-le-pingouin IP:86.72.2.223 Invité
Posté le: 20/03/2010 à 13h15 - (81923)
"Donc je prendrais la version english, qui coûte la moitié de ce prix sur un site de vente en ligne bien connu dont le nom commence par A."
Pas mieux.
Pourquoi les bouquins du Camion Blanc sont-ils si chers????????
Mitch IP:67.159.5.76 Invité
Posté le: 20/03/2010 à 21h19 - (81929)
@Bras cassé: le fait de dire que tu es un abruti ne fait pas de moi quelqu'un de vulgaire d'autant plus qu'il s'agit d'une constatation. Apprends le sens des mots avant de les employer. Et non axl rose n'est pas un personnage important ou clé de l'histoire du rock c'est un fait. Cela se saurait tout de même. Tu n'es pas lucide tu es un mouton. Sur ce bonne masturbation jeune fion.
Alain IP:67.159.45.97 Invité
Posté le: 20/03/2010 à 21h24 - (81930)
D'autant que ce ptit bras cassé a du mal a se masturber ^^. Nan les donneurs de leçons du style de ce cher bras cassé sont légion ici. Je n'aime pas la pensée unique et je pense qu'à moins d'être une victime de Voilà ou des buzz médiatique on ne peut décemment dire que Axl Rose a influé sur l'histoire du rock ou qu'il en soit un pilier. Un album est des frasques douteuses n'ont jamais eu une influence majeure. Point final.
Erwan IP:208.167.237.148 Invité
Posté le: 20/03/2010 à 21h29 - (81931)
Mais laissez donc le Bras Cassos se bercer d'illusions. Il en faut des comme lui, ça fait passer un bon moment. Moi j'ai bien rit, surtout le passage où il dit "je suis juste lucide en disant qu'ils ont fait partie des monstres du rock".
@Mitch: Papa a oublie de te mettre une fessee a chaque gros mot prononce? C'est triste, ca t'aurait appris a parler correctement.
@Mes chers amis du dessus: Tant de mepris pour qq qui ne pense pas comme vous...Pourquoi parle-t-on d'Axel Rose 15ans apres alors?
Je vais aller ecouter un groupe totalement underground que personne ne connait, histoire de ne pas faire partie de la masse.
Sur ce, je vous souhaite un bon week end.
Sid Ibrahim IP:82.67.29.241 Invité
Posté le: 21/03/2010 à 07h16 - (81938)
@ Alain : "Un album est des frasques douteuses n'ont jamais eu une influence majeure. Point final.." héhéhé ... T'as peut-être jamais entendu parler des Sex Pistols ???
:-)
VS-papy Membre enregistré
Posté le: 21/03/2010 à 14h53 - (81941)
@ Ced : Je ne suis pas dans la tête des dirigeant du camion mais coûts de traduction, droit, marché plus petit, etc...
mamadou IP:38.99.65.107 Invité
Posté le: 21/03/2010 à 15h06 - (81942)
Les sex pistols ont eu une influence sur la musique pas les guns. les guns n'ont fait peur à personne c'était du réchauffé. En tous cas moi ils m'ont bien fait rire ces morveux à l'époque.
@Bras Cassé: stp ferme là: tant d'ignorance et de suffisance font pitié. J'ai relu le post de Mitch et c'est très clairement écrit. Tu devrais passer tes frustrations ailleurs que sur le net... il existe une vie hors de VS tu sais...
yohm Membre enregistré
Posté le: 21/03/2010 à 18h04 - (81947)
J'arrive même pas à comprendre comment on peut physiquement arriver à lire les bouquins de Camion Blanc.
Je n'ai jamais lu quelques choses de plus chiant et difficile nerveusement que ça soit le bouquin sur Led Zep ou PIRE, le bouquin sur le Black Métal (les seigneurs du chaos).
Quand c'est pas les fautes de frappes, 20 fois la même phrase répétée tout le long du bouquin des invraisemblances des fautes d'orthographes des gros clichés, des inanités bref j'en passe.
En plus les bouquins sont hors de prix.
Il y'a que le bouquin de Mötörhead que j'ai réussi à lire jusqu'au bout, les autres impossible sinon, j'ai chaque fois ressenti la même chose que devant un épisode de Derrick...
C'est dommage parce que le sujet m'intéresse en plus.
#Guillaume# Membre enregistré
Posté le: 21/03/2010 à 19h25 - (81949)
Tu devrais arrêter Derrick yohm!
sinon je ne sais plus qui l'a suggéré mais le plus simple est encore de choper les V.O pour ceux qui sont vraiment intéressés par le sujet. Souvent les éditions originales sont bien plus jolies (je pense à celle sur Dani Filth et la sous-culture horrifique notamment) et la langue n'est pas suffisamment littéraire pour décourager les anglophobes.
Sheri-moon IP:82.252.203.107 Invité
Posté le: 22/03/2010 à 13h15 - (81965)
Pas mieux concernant Cametard blanc: les trads sont toujours à chier, bourrées d'erreurs, de fautes, de lourdeurs... Au final, les bouquins sont illisibles. Le pire pour moi: The Dirt, lue en anglais, et après, en français. Je suis pas traductrice, mais je pense que j'aurais fait mieux...
Pour le reste: la polémique est la même depuis 15 ans, et combien de loosers bouffeurs de tofu actuels peuvent se targer d'avoir des détracteurs aussi acharnés qu'Axl Rose? Détracteurs dont, au vu des comments, et malgré leurs vélléités de "j'étais là à l'époque, on imagine aisément l'âge et la culture musicale.
pamalach 77 Invité
Posté le: 23/03/2010 à 00h47 - (81985)
Axl fait toujours parler comme au bon vieux temps ^^
Ced-le-pingouin Membre enregistré
Posté le: 23/03/2010 à 14h12 - (82004)
Idem, tous les bouquins cités, je les ai lus en anglais.
Sincèrement, si on connait moyennement l'anglais, celui sur Lemmy est très facile à lire (et assez marrant), et The Dirt est pas trop dur non plus.
Par contre, je me souviens avoir bataillé avec ma concentration pour Lords of Chaos... donc faut pas demander, si la trad' française est illisible, ça doit être un sacré challenge de le lire en français.
Carcinos Membre enregistré
Posté le: 24/03/2010 à 03h47 - (82024)
C'est dingue tout ce trollage pour se traiter d'abruti... Allez avouez vous êtes frustrés ! Vous auriez bien aimé vivre comme Axel, dans le stupre et la luxure !
La la, quand on jase autant sur un type qu'on peut pas saquer, c'est qu'on est frustré. Ou qu'on est un troll. Notez que si vous le connaissez, c'est qu'il vous intéresse ce type, même en mal, reconnaissez-le au moins.
Roberto IP:82.211.83.9 Invité
Posté le: 24/03/2010 à 10h39 - (82036)
Perso ce type de m'intéresse pas Carcinos et non je ne pense pas non plus qu'il a eu une influence quelconque sur l'histoire du rock. Les gens ici ne jazzent pas ils remettent les choses à leur place. Ce sont ceux qui se font des films sur ce type qui jazzent et ont peut-être besoin de rafraichir leurs maigres connaissances dans le domaine et aussi de s'acheter une vie au passage. Bonne branlette l'ami.
Carcinos IP:194.3.133.166 Invité
Posté le: 02/07/2010 à 10h00 - (85065)
Hahaha mais je ne l'aime pas ce type moi, je le connais pas, et bon musicalement il m'intéresse pas ! Je ne le défend pas par goût, c'est pire que ça, c'est vraiment vos commentaires négatifs et faciles que je trouve... Allez je dirais pas le mot c'est pas la peine.
Je dis ça car c'est blasant de voir à quel point "remettre les choses à leur places" sous entend une lourde tendance pas très maline genre "il mérite pas sa place"... Et vous, vous la méritez votre place ? Et puis même vous n'y pourrez rien quoi, c'est pas votre com qui va changer le monde et les convictions des fans d'axl rose. Surtout si vous les traitez de débiles, enfin merde quoi c'est normal
Mais je vois aussi que rétorquer est bien plus facile que comprendre, donc bon oui je vais me branler moi tiens. Oui oui on va faire ça allez.
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Il faut remonter à l’époque où Vince Neil et Izzy Stradlin’ ne s’appréciaient que très moyennement et où leur amitié en avait pris un sérieux coup dans l’aile. Les versions diffèrent d’un homme à l’autre, mais une chose est certaine : un jour, alors que Izzy venait de faire un petit featuring en live et qu’il regagnait les loges, Vince Neil lui est tombé dessus et lui a collé une patate en pleine poire. Les deux hommes ont été rapidement séparés et la rixe en est restée la.
Vince Neil est revenu peu de temps après sur l’incident dans Kerrang en disant qu’il avait « foutu une branlée à Izzy parce qu’il avait frappé sa femme ».
Quelques jours plus tard, Mick Wall a reçu un coup de fil de l’attaché de presse de GNR lui disant « que Axl était d’humeur à parler et qu’il l’attendait chez lui ».
Mick Wall s’est donc rendu en pleine nuit chez Rose et a réalisé une interview qui est restée dans toute les mémoires : celle où Axl dit qu’il voulait « voir le visage en plastique de Neil explosé par ses poings (…) Vince Neil doit payer… une lame ou un flingue pour ce fils de pute ».
Furieux à la lecture de l’interview de Neil, et à l’époque meilleur ami d’Izzy, Rose avait légèrement disjoncté et réagi à l’événement avec la demi-mesure dont on le sait capable. Il accusait Vince Neil de déformer la réalité et il s’estimait bien placé pour le faire puisqu’il était justement lui aussi sur les lieux de la bagarre.
Au vu des déclarations fracassantes de Rose, Vince Neil a réagi en disant qu’il acceptait le combat avec plaisir et qu’il proposait que le fight soit diffusé sur MTV. Alice Cooper s’en est mêlé et au final toute la planisphère métallique y a été de son petit commentaire.
Rose a rapidement désavoué l’interview, traitant Mick Wall de fouteur de merde et niant « avoir pu parler comme ça ».
Mick Wall explique dans le livre qu’il pense qu’il est possible que GNR ait pu avoir peur d’un procès de Mötley Crüe ou que Axl Rose ait pu avoir peur de se prendre une rouste par Vince.
On a donc l’avis de tous les protagonistes et au vu des versions divergentes, difficile de faire le tri.
Quoi qu’il en soit, Mick Wall jure qu’il n’y a pas de sentiment revanchard qui s’exprime dans ce livre, et après lecture, il n’y a pas vraiment de volonté de Wall de pourrir la réputation de Rose… il y est arrivé très bien tout seul.
Deux gros points noirs cependant.
Comme quasi tous les camion blanc, on commence à se faire chier aux trois quarts du bouquin et le livre est bien rempli de fautes d’impressions, d’oublis de lettres et de parenthèses qui ne se ferment jamais. Au prix du livre, on se dit qu’ils pourraient quand même faire un effort.
Dans cette bio, Mick Wall parle d’Axl Rose, de GNR et de ses frasques, des sordides débuts à la « Hell house » jusqu’à l’imminente et inespérée sortie de « Chinese democracy ».
Le mythique journaliste de Kerrang ne se contente pas de parler du groupe, il nous décrit l’environnement dans lequel il a vu évoluer les pistoleros, environnement qu’il a très bien connu puisqu’il vivait à l’époque à LA et qu’il a côtoyé le groupe de très près… jusqu'à que sa majesté Axl le dégage de sa « cour ».
Le gars a donc un style d’écriture et décrit avec une grande justesse pourquoi les Guns avaient une place si particulière dans le cœur de ceux qui les ont vu débuter, et plus tard dans celui de ceux qui allaient les découvrir via les « Use your illusions » en 1991.
La génération précédente avait Led Zep et Black Sab avec Ozzy et Robert Plant.
La suivante en avait d’autres avec notamment, l’inénarrable Axl : musicien talentueux et grand provocateur devant l’éternel, personnalité instable aux comportements imprévisibles dont même les meilleurs amis redoutaient les coups d’éclats.
A travers son histoire, Mick Wall nous raconte comment ce gamin de l’Indiana est passé du statut de « pèquenot sans avenir » à celui « de chanteur du groupe le plus dangereux du monde ».
Car il est bon de savoir qu’avant de servir du « November Rain », Axl et ses ouailles ont mangé un paquet de merde et crachaient à la face du monde leur agressivité au travers d’une musique énergique servie par des shows furibond sentant bon le souffre et le foutre.
GNR n’a pas toujours fait rire, et il fut un temps où ils faisaient parler la poudre comme personne d’autre n’arrivait à le faire et faisaient vibrer les enceintes des hard rockeurs du monde entier. Oui, rien que ça messieurs et mesdames… et c’est certainement cette lente décrépitude qui fit du mal aux fans de la première heure.
Si vous aimez les frasques, les anecdotes fumantes et les comportements fantasques, vous avez frappé à la bonne porte. De la polémique de « One in a million » en passant par la tournée chaotique avec Metallica (assez peu décrite au vu de la façon dont l’événement avait été couvert à l’époque) on peut pas dire qu’on s’ennuie.
Pendant la très longue tournée des « Use », Axl a annulé un nombre considérable de shows, est arrivé maintes et maintes fois à des heures extrêmement tardives et a tenu des « raisonnements » à la presse et au public que même un Elton John sous coke n’aurait pas osé murmurer.
Car si Axl Rose était autant détesté par une grande partie de la communauté rock, ce n’était pas seulement pour ses moules burnes ridicules.
C’était aussi parce qu’il ne justifiait jamais vraiment ses conneries, se réfugiant derrière des argumentaires franchement peu convaincants, derrière des « Fuck Off » facile et bien sûr, derrière une armée de sbires allant du secrétaire au chiropracteur, de la psychothérapeute au garde du corps, de la voyante au photographe officiel et du coach vocal au cuisinier (aussi hallucinant que cela puisse paraître, tout ce beau petit monde était présent sur les tournées et devait se tenir disponible pour le rouquin marteau).
Car au final, Wall n’a pas besoin d’être un grand écrivain pour expliquer qu’à force d’avoir la folie de tout vouloir contrôler, le chanteur a fait un grand ménage autour de lui, se débarrassant sans raison valable de ses rares amis qui lui disaient encore quelques vérités (Izzy Stradlin en a fait les frais) et s’entourant uniquement de « Yesmen », qui par peur de représailles, faisait tout pour que le saint bandané ne sorte pas de ses gonds. Ce qui ne servait pas à grand-chose, car de toute façon, Axl pétait les plombs pour un rien.
Mais Mick Wall ne fait pas que démontrer qu’Axl Rose est malade. Il nous conte aussi les fêlures, les traumatismes qui ont fait de cet être hyper sensible le dictateur qu’il est parfois. Axl apparaît donc aussi extrêmement généreux pour les gens qu’il aime et qu’il peut être un ami fidèle. Mais vraisemblablement un brin parano, il a fini par s’enfermer dans une cage dorée d’où il vocifère parfois de violentes diatribes méphitiques à l’encontre de ses anciens collègues (Izzy et surtout Slash), sans qui, il ne serait pourtant pas grand-chose.
Je n’ai pas encore lu la bio de Slash, mais je suis surpris de voir à quel point Mick Wall le décrit comme un personnage plutôt résigné, conscient que de toute façon, il faudrait qu’au final, il cède à Axl.
Mais bon, quand Axl comptait ses amis sur les doigts d’une main, on ne trouvait que très peu de monde dans le musik bizness qui ne respectait pas Slash.
Très bonne surprise aussi de voir qu’Izzy Stradlin (qui a toujours été mon Gunner préféré) a la parole à de nombreuses reprises. Ce personnage discret, au jeu de guitare inspiré par Keith Richards reste un pilier de la musique des GNR et a signé parmi les plus belles compositions du combo. Personne n’avait trop relevé son départ à l’époque, mais les observateurs assidus savaient qu’avec son départ et celui de Steven Adler, GNR avait perdu son âme et que c’était le début de la fin. Axl croit que GNR c’est lui mais il oublie un peu vite qu’avant d’être un « one man band » les Guns étaient un groupe, que ce groupe manque à ceux qui l’ont apprécié et que seul, il n’est pas près de nous écrire à nouveau un « My Michelle » ou un « Paradise City ».
Évidemment, si comme Kurt Cobain, James Hetfield, Vince Neil, Chris Cornell, Vernon Reid ou Bruce Dickinson (la liste est trop longue) vous détestez « Asshole Rose », c’est évident qu’il ne faut pas vous infliger ne serait qu’une page de ce bouquin.
Par contre, si comme beaucoup d’autres, vous aimez les conneries d’Axl ou les caprices de rock stars, alors vous allez vous régaler. Je connais assez bien GNR pour dire que le livre ne fait pas un tour exhaustif de toutes les phrases fumantes ou les actes ubuesques de la star, bien que pourtant, on en lise des vertes et des pas mûres.
Quand on voit tout ce qui est développé dans le livre et quand on sait qu’il en a fait bien plus, on ne peut que se dire que des personnages comme ça il n’y en pas beaucoup… Heureusement ou malheureusement c’est selon.
Nombre de pages : 528
Prix du livre : 36 Euros
Rédigé par : pamalach | Livre/ | Nb de lectures : 16268