Je me souviens, il y q quelques temps maintenant, à la sortie d’un concert avec un copain, où il y avait une forte proportion de djeunz (OVA, un petit groupe de Neo Metal, qui n’existe plus maintenant et entièrement féminin... ben oui, c’est pour ça que j’y étais ! ;-)), on s’est mis à papoter avec deux jeunots qui avaient probablement la permission de minuit, avec des pantalons bien larges (moi, j’appelle ça des pantalons à chier dedans) et des cheveux longs mais pas trop quand même, et ça a donné à peu près ça :
- Vous aimez quoi comme groupes vous ?
- Le Metal bien sûr, KORN, LINKIN PARK, KITTIE, SLIPKNOT... et vous ?
- Ben le Metal aussi, mais en particulier le Glam et le Hard US avec des groupes comme MOTLEY CRUE, POISON, SKID ROW, W.A.S.P. et plein d’autres !
- (gros yeux ronds des djeunz) W.A.S.P. ? C’est un vieux machin des années 80, non ? Ca existe encore ce groupe ?
Argh ! Mais où va la jeunesse ? Bien sûr que W.A.S.P. existe toujours et la bande à Blackie Lawless se porte très bien (beaucoup mieux que les trois autres combos cités), merci ! Et cette année 2004 est bénie pour tous les fans (car il y en a encore beaucoup et pas mal de Côtelettes d’ailleurs), deux albums étant prévus (« The neon God part 2 » devant sortir cet été).
« The neon God part 1 » est donc la première partie d’un concept album dont je ne peux vous narrer l’histoire because je n’ai pas les paroles sous la main because CD promo (la dure vie de kronikeur ahlala ! ;-)). Dès les premières notes, je suis frappé par le son qui me rappelle fortement celui de « The headless children ». Ensuite, il y a pas mal de passages et interludes acoustiques comme on en retrouvait sur « The crimson idol » (chef d’œuvre ultime de musicalité). Alors, il est assez facile de décrire ce nouveau CD comme un mélange de ces deux albums cultes, moins direct toutefois que « The headless children », même si des titres comme « X.T.C. riders » ou « Sister Sadie (and the black habits) » pour ne citer qu’eux, déménagent bien ! Les grincheux risquent de reprocher à Blackie de ne pas trop se renouveler. Il est vrai que cet album est sans surprise réelle, mais c’est si bon. « What I’ll never find » rappelle franchement « The idol », avec ce long solo final et ce n’est pas moi qui vais m’en plaindre ; et le début de « The running man » ne rappelle-t-il pas celui de « The invisible boy » ? Lors de ma première écoute, je me suis dit que j’en aurais vite fait le tour, mais au fil des passages dans mon lecteur, cet album s’est avéré un très très bon cru, qui s’écoute dans sa globalité (comme « The crimson idol »). Blackie Lawless, qu’il hurle ou qu’il chante sur des passages plus calmes, possède toujours une des plus grandes voix du Metal, immédiatement identifiable. W.A.S.P. reste un des rares groupes issus des 80’s encore crédible de nos jours, inimité et de toute façon, complètement inimitable.
Enfin bref, W.A.S.P. vient encore une fois de nous livrer un très grand album, une sorte de croisement entre « The headless children » et « The crimson idol », les amateurs apprécieront. Il est clair que Blackie n’a pris aucun risque (ce n’est pas « Kill fuck die », géant lui aussi d’ailleurs, dans un style plus Indus). Vivement la seconde partie !


Rédigé par : Shaka | 18/20 | Nb de lectures : 9074