Sorti officiellement le 1er janvier, le nouvel album de Vorkreist débarque trois années après "Sabbathical Flesh Possession" et toujours chez les espagnols de Xtreem Music. Le groupe francilien compte dans ses rangs des visages connus de la scène black de la capitale: Sohr-Khasm officiant dans Olc Sinnsir, Dave Terror dans Hell Militia et Hellsukkubus dans Antaeus et Hell Militia. Bon groupe de scène, Vorkreist avait besoin de frapper un grand coup avec un album digne de ses prestations live.
Au rayon des nouveautés, je trouve que le groupe a muté son death/black en black/death (vous êtes contents là hein ?). Pour être plus clair, des ambiances glauques et malsaines s'imposent par endroits bien plus que dans les précédents titres. Et le ton est donné dès "Great Orders Of Sterile Lunacy" et sa partie centrale me rappelant les passages dérangeants et très réussis du "Perdition Insanabilis" d'Arkhon Infaustus (si, si, il est bien cet album). Tout au long des 44 minutes de l'album, Vorkreist alterne riffs death et black avec aisance et intuition, voletant de Morbid Angel à Zyklon. Raaah, l'intro/le final de "Sodogma" est ultime, aussi bandant qu'un riff de Bolt Thrower. Varié autant dans les rythmiques que dans la voix, cet opus pêchu n'est lassant à aucun moment de par la variété des référence qu'il brasse et le cortex de l'auditeur en est tout bousculé. Les parties rapides ne s'effacent que pour laisser un passage plus posé préparer la prochaine offensive. Efficace et haineux, "Sublimation XXIX A" est la réussite que mérite Vorkreist pour tous ceux qui les ont subis en concert.
La production, un peu sourde, n'est pas étrangère au côté plus black de cet album. Les instruments forment un bloc derrière Sohr-Khasm, vocaliste dans une grande prestation sur tous les tons du black au death. Le son enterre sans conteste celui de "Sabbathical Flesh Possession". Vorkreist trouve enfin son spectre d'expression pour le plus grand bonheur de nos esgourdes. Le rouleau compresseur est lancé dans un magma malsain où on ne sait plus trop ce qui est death et ce qui est black, tellement on se fait chambouler tout au long des neuf titres. Ca me donne une envie irrépressible de les revoir en live. Vite!!!
Si j ai trouve le precedent un peu trop brut et chaotique... mais pas dans un tres bon sens, est ce que je dois tenter ma chance avec celui ci a nouveau ?
Prince de Lu Membre enregistré
Posté le: 01/03/2006 à 17h46 - (25216)
Définitivement, oui.
nedurb Membre enregistré
Posté le: 01/03/2006 à 22h35 - (25230)
j'ai été enormement déçu par cet album, surtout comparé au précédent, c'est devenu du black chiant :/
nedurb Membre enregistré
Posté le: 01/03/2006 à 22h37 - (25231)
vu la musique, j'aurais juré qu'ils avaient intégré un nantais dans le groupe :o
MOUSSOR Membre enregistré
Posté le: 02/03/2006 à 02h13 - (25234)
Super groupe, j'ai hate de les revoir en live.
[eMp] Invité
Posté le: 03/03/2006 à 08h23 - (25264)
Excellent album ! Bien plus glauque et oppressant que le précédent.
Nagel Invité
Posté le: 05/03/2006 à 11h33 - (25320)
comme souvent, du metal extrême parisien aussi fécond et bandant que mon arrière grand-mère.
Nekromantik Membre enregistré
Posté le: 29/07/2011 à 16h34 - (95885)
Un bon skeud!
Grossse influence Immolation au niveau des grattes!
Niveau de modération : Commentaires non modérés par l'administration du site
Ce commentaire est soumis à la lecture et à l'approbation des modérateurs.
S'il ne suit pas les règles suivantes : Pas de pub, pas de lien web, pas d'annonces de concerts, il ne sera pas retenu. Plus d'infos
Au rayon des nouveautés, je trouve que le groupe a muté son death/black en black/death (vous êtes contents là hein ?). Pour être plus clair, des ambiances glauques et malsaines s'imposent par endroits bien plus que dans les précédents titres. Et le ton est donné dès "Great Orders Of Sterile Lunacy" et sa partie centrale me rappelant les passages dérangeants et très réussis du "Perdition Insanabilis" d'Arkhon Infaustus (si, si, il est bien cet album). Tout au long des 44 minutes de l'album, Vorkreist alterne riffs death et black avec aisance et intuition, voletant de Morbid Angel à Zyklon. Raaah, l'intro/le final de "Sodogma" est ultime, aussi bandant qu'un riff de Bolt Thrower. Varié autant dans les rythmiques que dans la voix, cet opus pêchu n'est lassant à aucun moment de par la variété des référence qu'il brasse et le cortex de l'auditeur en est tout bousculé. Les parties rapides ne s'effacent que pour laisser un passage plus posé préparer la prochaine offensive. Efficace et haineux, "Sublimation XXIX A" est la réussite que mérite Vorkreist pour tous ceux qui les ont subis en concert.
La production, un peu sourde, n'est pas étrangère au côté plus black de cet album. Les instruments forment un bloc derrière Sohr-Khasm, vocaliste dans une grande prestation sur tous les tons du black au death. Le son enterre sans conteste celui de "Sabbathical Flesh Possession". Vorkreist trouve enfin son spectre d'expression pour le plus grand bonheur de nos esgourdes. Le rouleau compresseur est lancé dans un magma malsain où on ne sait plus trop ce qui est death et ce qui est black, tellement on se fait chambouler tout au long des neuf titres. Ca me donne une envie irrépressible de les revoir en live. Vite!!!
Rédigé par : Prince de Lu | 16/20 | Nb de lectures : 14093