VON BRANDEN - Scherben (Greyfall/Season of Mist) - 14/03/2008 @ 10h16
Quand dans ma livraison régulière de disques promo VS, je reçois quelques CD étiquetés métal gothique, c’est souvent vers ceux-là que se portent mon intérêt au moment du difficile dilemme de la première écoute. Dans le cas des Allemands de VON BRANDEN, j’ai vite déchanté.
Ambiance triste, mélancolique voire glauque, sur fond de métal orchestral… sur le papier, voilà qui a franchement tout pour me plaire. Dans l’exécution, malheureusement, VON BRANDEN est loin d’atteindre des sommets. Je vais être honnête et ne pas laisser planer trop longtemps le suspense : il y a bien longtemps que je ne m’étais farci l’écoute d’un CD aussi soporifique. Rien que les premières minutes de Behind The Rain, titre d’ouverture de l’album, m’ont paru longues. Si on compare ce morceau aux suivants, pourtant, on se rend compte qu’il s’agit là d’un des plus aboutis. Le 2ème titre, Scherben, et son saxo échappé d’un vieil épisode de Mike Hammer, m’a franchement foutu le bourdon. Cette impression d’une association contre-nature est amplifiée par cette batterie bien trop forte, en totale contradiction avec le reste des instruments.
Pourtant, soyons honnêtes, quelques passages suscitent l’intérêt, au moins pour quelques sympathiques mélodies et une ambiance recueillie parfois bienvenue. Mais cela ne dépasse jamais quelques secondes, pour repartir dans des élucubrations assez déconcertantes, notamment avec un chant guttural d’une platitude assommante. Quand en plus celui-ci est associé à un chant féminin dénué d’émotion, comme par exemple sur Ignoranzkult, l’ennui atteint son paroxysme. Et cette batterie, encore une fois… un peu de finesse, que diable !
Imaginez le ANATHEMA des débuts qui aurait perdu toute inspiration, incapable de transcrire une émotion, la faute à de maladroites expérimentations. C’est un peu le sentiment provoqué par VON BRANDEN, dont on a du mal à suivre le propos.
A noter l’apparition de quelques guests, notamment de leurs camarades de label, MANDRAKE (Lutz, chanteur/guitariste et Jörg, batteur). A signaler également, la reprise de fin d’album, le Winter de Tori Amos. Pas désagréable… du moins si le chant ne venait pas tout saboter. Bref, rien de marquant qui permettrait de relever le niveau de cet album assez moyen.
Malgré quelques longueurs, je met 13/20 à cet album.
Il y a une recherche timbrale originale sur cet album.
Je suis curieux de voir ce que va donner leur prochain opus.
Pépite IP:90.61.199.120 Invité
Posté le: 14/03/2008 à 11h17 - (54066)
Bah dis donc pas terrible ces albums en ce moment ! Ca craint !
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Ambiance triste, mélancolique voire glauque, sur fond de métal orchestral… sur le papier, voilà qui a franchement tout pour me plaire. Dans l’exécution, malheureusement, VON BRANDEN est loin d’atteindre des sommets. Je vais être honnête et ne pas laisser planer trop longtemps le suspense : il y a bien longtemps que je ne m’étais farci l’écoute d’un CD aussi soporifique. Rien que les premières minutes de Behind The Rain, titre d’ouverture de l’album, m’ont paru longues. Si on compare ce morceau aux suivants, pourtant, on se rend compte qu’il s’agit là d’un des plus aboutis. Le 2ème titre, Scherben, et son saxo échappé d’un vieil épisode de Mike Hammer, m’a franchement foutu le bourdon. Cette impression d’une association contre-nature est amplifiée par cette batterie bien trop forte, en totale contradiction avec le reste des instruments.
Pourtant, soyons honnêtes, quelques passages suscitent l’intérêt, au moins pour quelques sympathiques mélodies et une ambiance recueillie parfois bienvenue. Mais cela ne dépasse jamais quelques secondes, pour repartir dans des élucubrations assez déconcertantes, notamment avec un chant guttural d’une platitude assommante. Quand en plus celui-ci est associé à un chant féminin dénué d’émotion, comme par exemple sur Ignoranzkult, l’ennui atteint son paroxysme. Et cette batterie, encore une fois… un peu de finesse, que diable !
Imaginez le ANATHEMA des débuts qui aurait perdu toute inspiration, incapable de transcrire une émotion, la faute à de maladroites expérimentations. C’est un peu le sentiment provoqué par VON BRANDEN, dont on a du mal à suivre le propos.
A noter l’apparition de quelques guests, notamment de leurs camarades de label, MANDRAKE (Lutz, chanteur/guitariste et Jörg, batteur). A signaler également, la reprise de fin d’album, le Winter de Tori Amos. Pas désagréable… du moins si le chant ne venait pas tout saboter. Bref, rien de marquant qui permettrait de relever le niveau de cet album assez moyen.
Rédigé par : Sentenced | 09/20 | Nb de lectures : 11142