VITTORIO VANDELLI - A day of warm rain in heaven (Equilibrium music) - 15/12/2004 @ 10h36
Vous vous souvenez du splendide "Rime of the ancient mariner" de Iron Maiden ? Ce morceau était inspiré du livre du même nom de Samuel Taylor Coleridge. Ce projet solo du fondateur de Ataraxia raconte la même histoire de marin en proie aux éléments et par la même occasion à ses tourments intérieurs. On a déjà vu mieux comme voyage d'agrément.
Le père Vandelli, qui n'a rien à voir avec son infâme homonyme complice de la télé-réalité sirupeuse et promotionnelle made by TF1/M6, ne semble plus se contenter de la grosse tripotée de sorties qu'il a conçu avec Ataraxia, s'est donc décidé à mettre ses talents de multi-instrumentiste au service de son premier projet solo. Il assure donc à lui tout seul toute la partie instrumentale de l'album et les vocaux sont tenus par Francesca Nicoli, comme par hasard chanteuse de Ataraxia. La boucle est vite bouclée. Et pour cause : on ne s'éloigne jamais vraiment de la musique du groupe originel. C'est toujours mélancolique, largement acoustique et ambient. On trouve simplement un soupçon de dynamisme supplémentaire.
Cette oeuvre est donc décomposée en 15 parties pour un total d'une heure et je suis forcé de constater qu'elle n'a rien de vraiment passionnant. Si Francesca est une chanteuse qui a une grande amplitude et un coffre certain, sa présence semble parfois inutile sur des parties répétitives, pas vraiment inspirées et même chiantes : "A sadder and a wiser man" m'envoie illico presto dans les bras de morphée, "The curse in a dead man's eye" pourrait sonoriser "les aventures de oui-oui au rayon bontempi", "The death-fire danced at night" servira sûrement pour la bande originale de "La momie 3 : le retour du retour" et "I killed the albatross", en plus d'attirer les foudres de Brigitte le bouledogue, sous-exploite clairement son joli travail de guitares.
"A day of warm rain in heaven" comporte bien sûr quelques moments agréables, mais l'oeuvre manque d'unité et ne remplit pas le rôle qu'on attend d'un disque conceptuel de darkwave/folk. Il n'y a pas d'évolution dans la dramatique instrumentale, les percussions sont clairement sous-utilisées et on ne retrouve jamais la magnificence de certaines oeuvres de Ataraxia dans ce disque définitivement anecdotique. Je me suis surpris à me remettre "Suenos" après une écoute de cet album. Je vous assure que c'est largement autre chose que ce voyage plutôt triste aux airs d'excursion pour troisième âge sur le Rhin romantique.

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Farewell, farewell, thou wedding-guest - 212 téléchargements


Rédigé par : Loufi | 07/20 | Nb de lectures : 9052




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