VISCERAL DAMAGE - Garden of Mutilation (Xtreem/Adipocere) - 12/11/2004 @ 13h48
Am stram gram pic et pic et collegram (…) am stram gram pi dam… Et meeeerde, c’est encore sur moi que ça tombe. Ça fait bien dix fois que je recommence et la chronique de ce premier album de VISCERAL DAMAGE me revient à chaque fois. Quand le hasard s’acharne, il faut savoir accepter son sort.
Ainsi, voici donc « Garden of Mutilation » quelques mois après une démo de brutal death assez banale. Je ne sais pas pour vous mais la pochette de ce disque m’évoque furieusement celles de CANNIBAL CORPSE, hé bien pour la musique, c’est à peu près pareil, à ceci prêt que le mix est si abominable et la zic si rapide qu’on ne comprend pas grand chose. En temps normal, je ne crache pas sur la proéminence de la basse dans le death métal mais dans le cas présent l’ingé-son a dû s’endormir pendant le mix et appuyer malencontreusement sur le volume de la basse parce que pour réussir à quasiment couvrir les guitares, il faut quand même y aller fort. Ou alors les gratteux sont tellement mauvais que les autres ont voulu camoufler ça dans le mix. La dernière hypothèse réside dans des problèmes d’audition des musiciens qui ne perçoivent que les infras sons et qui pensent sonner de la façon la plus légère qui soit. Et puis, il y a ce son de cymbale strident qui vrille littéralement les tympans et provoque des pulsions meurtrières (si, si, je lutte encore là).Non franchement, qu’est-ce qui leur a pris à nos amis ibères ? Y’a pas de studios en Espagne ? Ils font dans l’artisanal ? C’est produit au hachoir à viande ?
Il faut faire de sacrés efforts pour ne pas décrocher et se concentrer sur la musique, pour comprendre où ils veulent en venir. Les titres sont hyper brutaux et ça part un peu dans tous les sens sans cohérence apparente. Y’a même un espèce de solo sur le quatrième titre dont on se demande ce qu’il vient foutre au milieu de ce joyeux bordel. Quand je pense que la bio compare cette bouillie infâme à IMMOLATION, j’en suis consterné. A ce niveau, ce n’est pas d’un producteur dont ils ont besoin mais, avant tout, d’un bon O.R.L.. Ensuite, faudra trouver un mec patient, capable de défricher ce concentré migraineux pour lui donner un sens.
Le déclencheur dont je parlais dans ma chronique de la démo n’a pas exactement eu lieu de la façon dont je l’escomptais. Ils ont pété les plombs sur le chantier qui leur servait de studio. « Garden of Mutilation » n’est pas un disque, c’est un massacre… Le genre de truc, gâché par un apprenti producteur, brouillon et indigeste qui fait regretter que les blancs entre les titres ne soient pas plus longs…

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Rédigé par : Tonton | 08/20 | Nb de lectures : 8911




Auteur
Commentaire
Nekobibu
Membre enregistré
Posté le: 13/11/2004 à 17h31 - (11557)
D'après ta chronique, c'est pas 8/20 que ça mérite, mais 2 ! ;)
En tous cas, tu ne m'as pas donné envie d'écouter, haha ! :)

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