VILE – Stench of the deceased (Listenable/M10) - 27/04/2003 @ 00h01
Lors de la sortie du dernier VILE, « Depopulate », en septembre dernier, Loufi vous parlait déjà de la réédition imminente du premier opus de ces derniers. C’est désormais chose faite, Listenable a eu la (bonne ?) idée de mettre à la disposition des fans européens ce « Stench of the deceased » qui n’était jusqu’alors réservé qu’à l’underground d’outre atlantique. Pour pimenter légèrement le tout et contenter les amateurs de brutal death qui avait déjà trouvé « Depopulate » un peu léger au niveau du timing, le label a pris soin d’ajouter à cette nouvelle version trois titres enregistrés en concert ainsi qu’un inédit tiré d’une démo.
Cet enregistrement datant de 1999 qui se cache derrière une pochette peu inspirée de Jon Zig (une de plus !), permet de mieux mettre en évidence la progression de VILE au cours de ces dernières années. Bien entendu, on retrouve la « patte VILE » : un brutal death parfois syncopé qui peut surprendre l’auditeur, des riffs dévastateurs et bourrins à souhait qui, de temps à autre s’apaisent pour laisser passer un solo bien senti et un chant d’outre tombe qui donne envie de graisser les cordes vocales de Juan Urteaga à coup de dégrippant. Hélas, « Stench of the deceased » n’apporte rien de plus à la carrière qui commence à s’ouvrir pour VILE. Si vous devez vraiment acheter un album du groupe penchez vous plutôt sur « Depopulate » qui est plus abouti, plus mature et qui met en avant le fait qu’on peut faire du métal bourrin en ayant du feeling. En revanche si vous êtes fans du groupe cet album fera votre bonheur, même si ce n’est pas exactement mon cas.
Rédigé par : Tonton | 11/20 | Nb de lectures : 7518
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Cet enregistrement datant de 1999 qui se cache derrière une pochette peu inspirée de Jon Zig (une de plus !), permet de mieux mettre en évidence la progression de VILE au cours de ces dernières années. Bien entendu, on retrouve la « patte VILE » : un brutal death parfois syncopé qui peut surprendre l’auditeur, des riffs dévastateurs et bourrins à souhait qui, de temps à autre s’apaisent pour laisser passer un solo bien senti et un chant d’outre tombe qui donne envie de graisser les cordes vocales de Juan Urteaga à coup de dégrippant. Hélas, « Stench of the deceased » n’apporte rien de plus à la carrière qui commence à s’ouvrir pour VILE. Si vous devez vraiment acheter un album du groupe penchez vous plutôt sur « Depopulate » qui est plus abouti, plus mature et qui met en avant le fait qu’on peut faire du métal bourrin en ayant du feeling. En revanche si vous êtes fans du groupe cet album fera votre bonheur, même si ce n’est pas exactement mon cas.
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