Nostalgie n. f. (gr. nostos, retour et algos, douleur). Tristesse et dépérissement que manifestent certaines personnes quand elles se retrouvent éloignées de leur pays natal; regret attendri ou désir vague accompagné de mélancolie. ha, la nostalgie, un sentiment qui nous anime tous à un moment de notre vie. Pour certains c'est même un mode de vie: vivre dans le regret d'un époque révolue que l'on a aimée mais qui a malheureusement pris fin et qui ne reviendra plus... sauf si on la fait revivre. Dans le domaine musical, la nostalgie est un créneau très porteur et notre cher metal n'y échappe pas, surtout en ces temps troublés où certains pensent que tout à été dit. Je ne pense pas que tout ait été dit mais ceci est un autre débat et revenons à ce qui nous intéresse aujourd'hui, à savoir la nostalgie. Je vous parle de ça, parce qu'avec VERMINOUS, on est en plein dedans et pour être plus précis dans le bon vieux death old-school de la plus pure tradition suédoise. VERMINOUS, c'est quatre suédois qui depuis à peine plus d'un an, d'abord sous le nom de DELVE essayent de faire revivre la flamme des ENTOMBED, DISMEMBER et autres GROTESQUE. C'est surtout chez ses derniers (les pre-AT THE GATES pour ceux qui auraient pas tout suivi) que VERMINOUS a été cherché le coté maléfique que l'on retrouve de façon omniprésente dans sa musique (et que l'on ne trouvait pas vraiment chez ENTOMBED ou DISMEMBER par exemple). VERMINOUS se veut donc un peu plus chaotique que ces illustres prédécesseurs, malgré cela sa musique, certes agressive n'en demeure pas moins digeste. Il faut dire qu'avec 30'59 au compteur, le groupe se contente du minimum syndical. Mais la relative faible durée de l'album n'est pas la seule explication à cette "digestibilité" de l'album. Ajoutons à cela, la durée des morceaux, qui eux aussi avec 3 minutes de moyenne vont droit au but, sans fioritures. La raison principale est cependant tout simplement la bonne qualité des riffs, saignants et furieux à souhaits. Les amateurs de KAAMOS ou autres SADISTIC INTENT peuvent ressortir les vestes à patches, voici que débarque un nouveau nom dans les rangs du death metal, prouvant s'il était besoin qu'il existe une autre alternative au death US et au death mélodique, styles qui occupent, il faut bien l'admettre, la majeure partie de la scène death actuelle. Un mauvais point pour la pochette, mais il va falloir s'y faire, 2003, c'est l'année des pochettes pourries.
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Rédigé par : Sheb | 14/20 | Nb de lectures : 8337