Pendant longtemps, je n’ai pas trop su quoi penser de ce disque. A la première écoute, je l’ai trouvé assez kitsch (à l’image de la pochette) et surtout, la référence omniprésente à QUEEN me semblait un peu abusée. Mais, avec le temps et les écoutes, j’ai fini par entrer dans la musique de VALENTINE. Il faut dire que Robby Valentine a du savoir faire, ça fait quand même 14 ans qu’il nous sort des albums, même si, il faut l’avouer, il reste encore relativement méconnu. Débutant par un titre assez Heavy (« I should have known better ») me faisant penser à WINGER, « The most beautiful pain » se poursuit avec un titre que n’aurait pas renié DEF LEPPARD (« A new world »). Globalement FM, la musique de VALENTINE ne se cantonne donc pas uniquement à ce style. Les chœurs sont une composante importante de la musique de VALENTINE, tantôt à la DEF LEPPARD, tantôt à la QUEEN. Le piano occupe aussi une place majeure. Plus l’album avance, plus le côté Heavy s’efface et plus la ressemblance avec QUEEN se fait flagrante… écoutez « Now or never » ou « Magical memories » (pour ne citer qu’eux) si vous ne me croyez pas, sur ce dernier titre, on n’est pas loin du plagiat… ou de l’hommage, je vous laisse seuls juges.
« The most beautiful pain » est donc un bon album, mais il me laisse quand même une impression bizarre, avec ce début Heavy (et le dernier titre, le très lourd « Exodus elephant… I can’t get over you ») et sa suite « Queenesque »… VALENTINE est sur le fil du rasoir, frôlant l’excellent, mais également l’indigeste… comme sur « Magnum opus », sorte de mélange entre du QUEEN et le générique de « Maya l’abeille »… ou les nombreux bruitages façon jeux vidéos des années 80. Certains vont adorer, beaucoup ne vont pas accrocher.


Rédigé par : Shaka | 14,5/20 | Nb de lectures : 12829