Formé en 1992 dans la région de Chicago, Usurper sort sa première démo en 1994. Un MCD, une compil et deux albums plus tard, le groupe se voit l’opportunité de se voir signé chez Earache. Ce « Twilight dominion » est la première sortie du combo sur son nouveau label.

Bon, trêve de bla-bla, venons-en aux choses sérieuses ! Première observation : je trouve l’artwork de cet album très réussi et cela s’applique aussi (peut-être même plus) au u-back. Cela commence bien, un bon album sans bon artwork, c’est comme un met fin dans une gamelle… Oui, je sais, cette comparaison pue, mais bon !

Poursuivons ! Usurper nous sert un album superbement ficelé, s’écoutant d’une traite et incitant fortement l’auditeur, assurément charmé, à enclencher la fonction « repeat » de son appareillage hi-fi.

Le groupe nous sert, comme de coutume, une musique à la frontière du thrash et du death. A mes yeux, cela relève plus du thrash que du death, même si certains passages font irrémédiablement penser au genre tant affectionné par l’ami Loufi. Le moins que l’on puisse dire est que la sauce prend à merveille, l’on ne s’ennuie pas 30 secondes, chaque morceau apportant sa pierre à l’édifice et nous apportant son lot de surprise. Ici, rien de linéaire, chaque morceau a son charme et sa particularité, que ce soit le titre « Golem » avec son intro mystérieuse, le titre « Utopian nightmare » et son côté très groovy ou encore le titre « Metal lust » avec son refrain créé pour être repris par un parterre de fan en délire.

La maîtrise technique des musiciens est parfaite. Rien à redire, c’est carré, tranchant, précis, fin à certains moments, brutal au possible à d’autres. Niveau composition des morceaux, l’on ne peut, également, que saluer la qualité de la recherche musicale démontrée par les membres du groupes au travers des 12 morceaux composant ce petit bijou.

Aux regards des précédentes sorties du groupe, l’on ne peut que se réjouir de la production de cet album, nettement supérieure à celle de ses prédécesseurs. Les $$$ de Earache ayant aidé à engager le sieur Neil Kernon à la prod, celui-ci ayant par le passé produit des groupes tels que Judas Priest, Queensryche ou encore Cannibal Corpse. Niveau production, rien à redire non plus, le son de cet album est parfait et se marie dans une osmose des plus jouissives avec la musique de nos joyeux drilles.

A noter que le groupe a déjà tourné avec de grands noms du métal, comme Cradle of Filth, Christian Death ou encore Manowar. A n’en pas douter, chacun des membres du groupe est un baroudeur du métal, un vétéran de l’underground avec une présence scénique des plus remarquables.

En conclusion, vous l’aurez compris, ce disque m’apparaît comme une excellente surprise. Alors, si comme moi vous êtes un amateur de thrash-death bien fait, cet album ne peut que vous plaire.




Rédigé par : Jerry | 18/20 | Nb de lectures : 8099