Voici venir la suite des pérégrinations musicales d'Uli Jon Roth (Ex SCORPIONS, comme il le dit lui-même pourtant ça fait plusieurs dizaines d'années qu'il a quitté ce groupe). Il faut bien dire qu'à part des traces par-ci, par-là, le métal et même le rock ne sont pas vraiment présents ici. On a affaire à un disque de musique classique dans laquelle interviennent des instruments modernes : Guitares, basse, synthés tous joués par Uli, et batterie tenue par Michael Éhre de METALLIUM. Le chant est en partie tenu par Mark Boals ex MALMSTEEN et ROYAL HUNT. L'ensemble des différents intervenants entre les chanteurs classiques, rock, le choeur, les cordes dépasse la trentaines de personnes !

L'album démarre par « S.O.S. » qui contient une longue intro « cinématique » avec des tonnes de cordes, le morceau est assez aérien avec du chant classique masculin et féminin. « Tempus Fugit » est plus rapide et plus lourd et contient uniquement les choeurs classiques comme chant. « Land of dawn » dure plus de 8 min et est divisée en trois partie dont une assez rock notamment le chant de Mark, la seconde est très atmosphérique, la troisième un poil plus énergique mais toujours dans un registre atmo sauf la toute fin avec rapide avec un long solo de guitare. « The magic Word », assez efficace, montre un côté oriental, son problème viendrait qu'il fait surtout penser à la BO de Aladin de Disney... Le court instrumental qui suit « Inquisition » reste dans ce trip oriental. « Letter of the law » commence de façon consistante et épaisse notamment grâce au choeur puis il a un passage sautillant et guilleret, pas forcément du meilleur effet. « Stay in the light » à l'inverse commence de façon très aérienne puis sa seconde partie est plus rapide et énergique. « Benediction » est un autre instru qui fait dans l'aérien et qui un un petit côté BO de Titanic... « Light & shadow » débute de façon aérienne (eh oui, encore une fois...) puis dedevient plus rock tout en restant atmosphérique mais pas trop mou car empreint d'une certaine tension. Le dernier titre du disque est une longue pièce de plus de 18 min divisée en 12 partie assez différentes où l'on passe d'un début en guitare classique vers une partie final ultra rapide notamment avec un solo très rock via des passage orientalisant ou aérien... Bref une sorte de résumé de l'album.

L'ensemble est évidemment très travaillé, peaufiné, millimétré, mais très atmosphérique, trop planant et peut-être aussi trop pompeux. « Under A dark Sky » sera à mon avis plus apprécié des amateurs de classique car construit comme une telle oeuvre. Moi, je le trouve un peu trop soft.


Rédigé par : papy cyril | 12,5/20 | Nb de lectures : 10513