C’est moche, hein ? Je parle de la pochette…heureusement que l’artwork ne fait pas partie de la notation sur VS, ce disque partirait avec un sérieux handicap !

TWILIGHTNING, pour ceux qui ne connaissent pas encore, est un énième groupe finlandais de speed/power mélodique…du moins qui a commencé sa carrière de cette manière, avec un premier album ("Delirium Veil", en 2003) qui s’inscrivait dans la droite lignée de STRATOVARIUS et autres SONATA ARCTICA. Puis, l’année suivante, le deuxième album, "Plague-House Puppet Show", voyait le groupe teinter son métal mélodique typiquement nordique de sonorités Hard FM empruntées aux années 80 (aaah, ces sons de clavier un peu cheap et ces chœurs ultra mélodiques). On apprécie ou non, mais force est d’admettre qu’à chaque fois, on a eu droit à un travail de qualité. Le groupe n’a pas eu la prétention d’inventer quoi que ce soit, mais a juste su rendre hommage aux styles pratiqués.

Avec ce EP, revoici nos jeunes Finlandais dans un exercice qu’ils maîtrisent donc à la perfection : le hard/métal mélodique. Mixant les influences à l’origine des deux premiers albums, TWILIGHTNING semble avoir évolué vers une musique un peu plus personnelle, moins marquée par le son de certains groupes cités quelques lignes plus haut. On parlera de maturité… Allez, je ne peux toutefois m’empêcher de citer quelques noms : le premier titre me fait penser à un mélange de TNT et de SONATA ARCTICA. Quant au morceau suivant, c’est PINK CREAM 69 qui me vient à l’esprit. Les bontempi font de nouveau une apparition marquée dès la troisième plage, et nous ramènent 20 ans en arrière, à l’époque où le hard mélodique dominait le paysage musical américain. Le titre suivant est du même accabit. Enfin, le EP se termine par un titre acoustique, "Train to bedlam", sorte de ballade qui n’aurait pas dépareillé sur le "Blaze of glory" du sieur Jon Bon Jovi.

Au niveau du chant, la consigne a, semble-t-il, été de donner le plus possible dans les aigus, et si possible de s’approcher des intonations d’un certain Michael Kiske. Ma foi, c’est assez réussi, même si par moments, j’ai l’impression que le chanteur force un peu trop sur son organe (le prétentieux !)...mais bon, pas de surprise, c’est le registre dans lequel il a toujours évolué. Je me demande s’il est capable de reproduire la performance en live…

Voilà, pour résumer, ce qu’on peut tirer de ce EP 5 titres d’un groupe qui ne va pas apporter sa pierre à l’édifice du renouveau métallique. Les fans du genre et des groupes cités auront compris qu’il s’agit là, une fois de plus, d’un bon CD du groupe, les autres n’auront même pas lu ma chronique jusqu’au bout.

Camarade, choisis ton camp !


Rédigé par : Sentenced | 7/10 | Nb de lectures : 12284