TURISAS - The Varangian Way (Century Media) - 07/08/2007 @ 09h56
Avant de débuter la chronique des périples des Varègues, quelques précisions historiques pas forcément indispensables, mais cela fait toujours bien en société et puisque TURISAS a décidé pour son deuxième album de s’intéresser à ces Vikings aventureux, allons-y fièrement, la hache brandie bien haut et Odin à nos côtés…
Les varègues sont donc les scandinaves (danois et suédois plus précisément) qui, entre le IXème et le XIème siècle après J.C., partirent explorer les contrées d’Europe de l’est, traversant la Russie pour atteindre finalement Constantinople. Je vous passe les détails de leurs voyages, TURISAS en relate certains épisodes et les infos sont facilement trouvables sur Internet. Attachons-nous donc à ce deuxième album des finlandais, semble-t-il très attendu par les amateurs du style.
« Du style !? Mais quel style ? » Et bien disons qu’étant donné que ce sont des vikings jouant une musique relatant des histoires de vikings incluant quelques éléments folkloriques, on peut parler de viking metal. Ce à quoi on peut également coller l’étiquette symphonique vu l’importance des instruments à cordes qui sont utilisés à la manière de WITHIN TEMPTATION, donc partie intégrante des compos et pas seulement matelas douillet sur lequel peut se reposer le mur de guitares quand les amplis commencent à chauffer.
« The Varangian Way » débute de manière assez épique avec une déferlante de claviers pompeux à la WITHIN (ce sera le fil rouge de l’album) bientôt suivis des premières lignes de chant clair de Warlord Nigård et fatalement des premières inquiétudes quant à la capacité de l’album à tenir l’auditeur en haleine pendant trois quarts d’heure… inquiétudes qui se confirmeront rapidement à cause du rythme général peu énergique malgré l’emphase des nappes sympho et la production parfaite (mixage aux Finnvox, mastering par Mika Jussila). TURISAS joue la carte du mid-tempo et des mélodies faciles à retenir, des gros chœurs épiques et de l’alternance couplet calme sur lequel Warlord Nigård conte plus qu’il ne chante/refrain viril repris par tout l’équipage. Cela peut prendre aux tripes comme sur les deux derniers titres « The Dnieper Rapids » et surtout le grandiose final « Miklagard Overture », mais en règle générale cette accumulation conduit à une certaine redondance.
Déjà réfractaire à la base à ce genre de métal (sauf quand c’est une pitite hollandaise toute mimi qui tient le micro et headbangue comme une Blanche Neige sous acide), le parti pris de TURISAS de conserver peu ou prou le même rythme sur tous les morceaux m’a très vite fatigué. L’album est pourtant riche, avec notamment une voix extrême sous employée qui aurait bien mieux convenu à la dimension épique du périple des varègues, des guitares flirtant parfois avec le RAMMSTEIN incisif des deux premiers albums (« Cursed Be Iron ») et des références aux musique traditionnelles des pays traversés par ces conquérants (les violons tziganes de « In The Court Of Jarisleif »).
« The Varangian Way », bien que très bien réalisé, n’est pas de ces albums qui vous transportent d’emblée, peut-être à cause d’une voix claire sans aucun charisme (les paroles ne sont pas fournies avec le CD promo, peut-être qu’en les lisant en même temps qu’on écoute les chansons le rendu serait différent), de parties symphoniques naïves et encore une fois d’un rythme général poussif (peut-être pour rendre compte de l’avancée lente mais implacable des varègues). Quoi qu’il en soit, qu’on aime ou pas cet album, on ne peut que louer le travail accompli par TURISAS et ses collaborateurs autour de ce concept, notamment pour la mise en place d’un mini site détaillant la route de ces vikings de l’est qui nous apprend que chaque chanson représente une étape du périple.
J' ai pas accroché au titre du myspace maintenant faut voir ce que l'album donne.
wasted Membre enregistré
Posté le: 07/08/2007 à 11h17 - (45359)
Le premier titre est vraiment excellent, trés accrocheur et trés épique. Par contre le reste de l'album est bien plus banal. Je le préfère tout de même au précédent.
Prince de Lu Membre enregistré
Posté le: 07/08/2007 à 11h35 - (45361)
Le premier ne m'avait pas laissé une impression impérissable mais il s'écoute. Je jetterai une oreille à celui-ci.
wasted Membre enregistré
Posté le: 07/08/2007 à 11h43 - (45362)
Sinon et comme cela n'avait pas été posté dans les newz voila une video du groupe reprenant "Rasputin" de BONEY M au dernier Download festival:
www.youtube.com/watch?v=HpwNJGr8EM4
Turbolol !
Destruktor Avenger Membre enregistré
Posté le: 07/08/2007 à 12h01 - (45367)
Enfin une bonne chro , qd je vois tous les magazines etrangers qui l'encensent pour je ne sais quelle raison...
Déhà Invité
Posté le: 07/08/2007 à 13h05 - (45370)
Grandiose album!
Bras cassé Membre enregistré
Posté le: 07/08/2007 à 14h37 - (45375)
Que c'est kitch!!!! Ya qu'a jeter un oeil sur leur site, on croirait un gag. Et la musique doit vite gonfler!!!
Black Comedon Membre enregistré
Posté le: 07/08/2007 à 22h27 - (45400)
Moi en voyant les t shirts au graspop je pensais que ça s'appelait turistas
ouaih IP:89.83.6.180 Invité
Posté le: 07/08/2007 à 22h35 - (45402)
ahahahahahah blackcomedon t'es un tueur ahahahaha
Nem Vapeur IP:86.202.97.2 Invité
Posté le: 07/08/2007 à 23h37 - (45405)
FABULEUX le Raspoutine en live.
Ah non vraiment, certains métalleux n'ont peur de rien, à commencer par le ridicule.
Mosky IP:91.168.96.58 Invité
Posté le: 08/08/2007 à 16h46 - (45442)
Super rien a voir avec le précédant , je cour en magasin .....
metalchimie Membre enregistré
Posté le: 14/08/2007 à 19h08 - (45710)
je ne saisis pas vraiment la comparaison avec WT mais bon il faudra que je réécoute plus attentivement. En tous cas je trouve cet album fantastique, il y a des touches de prog, de heavy, d'epique, d'extreme, le tout bien dosé, ùais en même temps ce n'est pas mon style de prédilection, donc je découvre!
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Les varègues sont donc les scandinaves (danois et suédois plus précisément) qui, entre le IXème et le XIème siècle après J.C., partirent explorer les contrées d’Europe de l’est, traversant la Russie pour atteindre finalement Constantinople. Je vous passe les détails de leurs voyages, TURISAS en relate certains épisodes et les infos sont facilement trouvables sur Internet. Attachons-nous donc à ce deuxième album des finlandais, semble-t-il très attendu par les amateurs du style.
« Du style !? Mais quel style ? » Et bien disons qu’étant donné que ce sont des vikings jouant une musique relatant des histoires de vikings incluant quelques éléments folkloriques, on peut parler de viking metal. Ce à quoi on peut également coller l’étiquette symphonique vu l’importance des instruments à cordes qui sont utilisés à la manière de WITHIN TEMPTATION, donc partie intégrante des compos et pas seulement matelas douillet sur lequel peut se reposer le mur de guitares quand les amplis commencent à chauffer.
« The Varangian Way » débute de manière assez épique avec une déferlante de claviers pompeux à la WITHIN (ce sera le fil rouge de l’album) bientôt suivis des premières lignes de chant clair de Warlord Nigård et fatalement des premières inquiétudes quant à la capacité de l’album à tenir l’auditeur en haleine pendant trois quarts d’heure… inquiétudes qui se confirmeront rapidement à cause du rythme général peu énergique malgré l’emphase des nappes sympho et la production parfaite (mixage aux Finnvox, mastering par Mika Jussila). TURISAS joue la carte du mid-tempo et des mélodies faciles à retenir, des gros chœurs épiques et de l’alternance couplet calme sur lequel Warlord Nigård conte plus qu’il ne chante/refrain viril repris par tout l’équipage. Cela peut prendre aux tripes comme sur les deux derniers titres « The Dnieper Rapids » et surtout le grandiose final « Miklagard Overture », mais en règle générale cette accumulation conduit à une certaine redondance.
Déjà réfractaire à la base à ce genre de métal (sauf quand c’est une pitite hollandaise toute mimi qui tient le micro et headbangue comme une Blanche Neige sous acide), le parti pris de TURISAS de conserver peu ou prou le même rythme sur tous les morceaux m’a très vite fatigué. L’album est pourtant riche, avec notamment une voix extrême sous employée qui aurait bien mieux convenu à la dimension épique du périple des varègues, des guitares flirtant parfois avec le RAMMSTEIN incisif des deux premiers albums (« Cursed Be Iron ») et des références aux musique traditionnelles des pays traversés par ces conquérants (les violons tziganes de « In The Court Of Jarisleif »).
« The Varangian Way », bien que très bien réalisé, n’est pas de ces albums qui vous transportent d’emblée, peut-être à cause d’une voix claire sans aucun charisme (les paroles ne sont pas fournies avec le CD promo, peut-être qu’en les lisant en même temps qu’on écoute les chansons le rendu serait différent), de parties symphoniques naïves et encore une fois d’un rythme général poussif (peut-être pour rendre compte de l’avancée lente mais implacable des varègues). Quoi qu’il en soit, qu’on aime ou pas cet album, on ne peut que louer le travail accompli par TURISAS et ses collaborateurs autour de ce concept, notamment pour la mise en place d’un mini site détaillant la route de ces vikings de l’est qui nous apprend que chaque chanson représente une étape du périple.
Rédigé par : Dungorpat | 13/20 | Nb de lectures : 11045