TRIXTER - New Audio Machine (Frontiers) - 18/07/2013 @ 08h13
Moi : Walking Bed :Oo
Lui : le narrateur (moi) O.o
Loulou : le loup (appelé également Ned Stark Tin__ta_tintintin__ta__tintintin____ça c’est pour les fans)
Le chaperon : rouge, forcément

Qui, aujourd’hui, pourrait nous faire croire que le chaperon rouge s’est réellement perdu dans la forêt ? Hein, qui ? Ha, les femmes ! Toutes des innocentes aux mains pleines, pleines de pomme de la discorde. Souvenez-vous le jardin d’Eden, le serpent, la pomme… Je vous le dis, y a pas de fumée sans feu !
Lui : Tu sais que parmi les lecteurs il y a des lectrices ?
Moi : Mais qui parle ? Et les hommes, sont-ils tous des prédateurs en sursis ? Difficile de s’y retrouver.
Mais laissez-moi plutôt vous conter la véritable histoire du chaperon rouge et remettre, une bonne fois pour toute, les pendules à l’heure.
Il était une fois… Tic Tac Tic Tac
Lui : STOP ! Walking Bed, c’est ça ?
Moi : lui-même, Sir, pour vous servir
Lui : dis donc, tu ne charries pas un peu ? Ça fait 2 mois qu’on a plus de nouvelles, et tu viens nous raconter cette histoire à la mords-moi-le nœud.
Moi : Euh, justement en parlant de nœud, mon histoire va pas être « Trixte » tu vas voir ! Ha, ha, ha (rire jaune).
Lui : Navrant ! OK, ça sera tes dernières paroles alors… » Il se rapproche du public et murmure en aparté « Pff, pas Trixte ! C’est sûr, Walking Bed ne manquera à personne »
Il s’éloigne de la scène et Walking Bed (vraiment un pseudo à coucher dehors) c’est-à-dire « Moi », lui fait des grands signes d’adieu à lui, c’est-à-dire moi … ?
J’en reviens à mes moutons. Je disais donc, le petit chaperon fait croire à sa mère qu’elle va à Beverly Hills chez sa grand-mère en scooter, mais choure finalement la Harley de papounet pour se rendre sur Sunset Boulevard. Elle avait envie d’essayer la dernière gratte de chez Libanaise signée Andy T. De plus, elle espérait y rencontrer quelques membres de son dernier groupe préféré « Les marmottes l’aiment crue » She’s got the look that kills.
C’est au dernier carrefour de Bel-Air Road qu’elle fit le choix définitif de tourner à droite pour remonter tout le Sunset Bvd jusqu’au centre de guitares. Son cuir rouge rutilant qui lui moulait la croupe ainsi que le bruit du moteur qu’elle fit vrombir alertèrent Loulou qui était « steak haché » derrière un bosquet pour fumer son dernier chichon, le sot !
Lui : « mais pourquoi l’ai-je laissé faire cette chronique…. « Steak haché », « sot chichon ». Pff, vraiment pathétique ! WHY ?
Moi : Sourire de dément (un peu comme Jack Nicolson dans Shining)
Lui : Hé, J’espère qu’il est majeur ton petit chaperon ?
Moi : O.o
Lui : c’est bien ce que je pensais ! Arrête tout !
Moi : trop tard, t’as qu’à regarder Lolita de Stan-le-Lubrique, ça te fera relativiser.
Le loup attendit que le chaperon descende de moto pour l’aborder
Loulou : « Approche petite je ne te ferai pas de mal, enfin je crois. Gnac,gnac,gnac !
Le chaperon : Même pas drôle. Mais si, fais-moi mal dit-elle malicieusement. »
Un peu plus tard …
« Aie mais tu me fais mal, hurle-t-elle !
Loulou : désolé, j’ai pas fait exprès».
Celui-ci par mégarde venait de lacérer le dos de cette jeune femme en devenir au minois si mignon.
Le loup passa les années suivantes à se faire pardonner, mais en vain. Dès lors, il erra de bosquet en bosquet, de gazon en gazon qu’il n’en finissait pas de tondre, geste métaphorique qu’il pratiquait quotidiennement comme un écho lointain et tenace de son trépident passé. Il jura de ne plus jamais manger de mère-grand les soirs de pleine lune sur Sunset boulevard.
Le petit chaperon rouge, elle, reprit le droit chemin (pensa-t-elle), cessa ses escapades nocturnes, ne mentit plus jamais à sa maman (officiellement) et se maria avec le bô ranger de nuit dont la chemise à carreaux découpées flairait bon la sueur et le fromage, et le chorus/flange la citronnade. Le paradis, pardi et parfois même plus ! Elle fit promptement, grâce aux interventions hormonales de synthèse qui ferait vomir d’appréhension un préservatif en polyuréthane de cotte de maille renforcée, celui-là même qui mit un terme définitif à la naissance d’Indiana Jones, ses 10 marmots laids en une prise. Dans le feu de l’action elle inventa la couche culotte jetable qu’elle breveta dans la foulée.
25 ans plus tard, la chemise à carreaux se transforma en survêt, basket et casquette, et le bien aimé d’antant du chaperon substitua au flange/chorus une machine à sampler, et délaissa ses scies (mais non) et tronçonneuses pour vendre des rapes à fromage.
Excédée par le bruit du râpage, et l’odeur mal léchée de son ours, elle se débarrassa de son mari qu’elle enterra avec les couches culottes (la mère du Ranger l’avait pourtant prévenu que cette jeune fille délurée le mettrait un jour dans une merde pas possible), puis elle partit à la recherche de son vieux loup bien aimé, celui qui n’avait définitivement rien comprit de ses attentes, mais en qui elle plaçait encore ses dernières espérances.
Elle le retrouva finalement au détour d’une rue mal famée, une guitare à la main, les cheveux ondulés et le débardeur baillant sur un torse poilu et musclé. Elle jeta les bras à son cou, folle de joie ….Mon Loulou !
Mais de plus près, son loup n’était plus vraiment le même. Ce qu’elle prit au départ pour un visage juvénile dans le clair-obscur de la scène, n’était en fait que le résultat des injections répétées de Botox et de collagène, des séances UV, de la consommation de jus de carotte à l’excès, et des implants capillaires.
Le parfum « Loulou » (oui c’est moi !) versé outrageusement sur son perfecto, lui fit réprimer un haut de cœur. Elle le regarda toutefois avec un sourire figé et incrédule. « Chaperon : Mon Loulou » se força-t-elle, cette fois ci moins enthousiaste.
Loulou : « A ma libellule, te voilà revenue, enfin. Je vais te faire, pour l’occasion, écouter mes nouveaux morceaux ». Enflé par le botox, le visage cireux de Loulou semblait dénué de toute expression lorsqu’il parlait. Quant à ses lèvres, qui d’habitude étaient souples, charnues et retroussées sur de longues canines pointues, elles auraient pu faire passer Emmanuelle Béarniaise et Johnny Vacances-de- Mesdeuz pour de pâles imitations de Daffy Duck
Le Premier morceau qu’il lui fit écouter ressemblait un peu à du bon Blue Murder à la sauce Jelly roll. Le morceau groovait grave (O.o) et le chaperon dodelinait de la tête. Les cordes acérées du solo vous griffaient l’affutage, et vous grossissaient le futal. Toutefois, le laconique « Nananana » du refrain restait, somme toute, assez indigeste. Le chaperon trouvait que pour un début d’album, c’était plutôt pas mal. Ça lui rappelait les années 80 avec W. Sheller « C’est comme un bon vieux R’N’R », titre qu’elle commençait à fredonner.
Loulou : « Pardon, tu disais ?
Chaperon : Euh … c’est bien, continue. »
Le troisième morceau ressemblait à du Poison époque « Flesh & Blood ». Ça balançait, ça Kick-Assait, un peu à la Steel Panther, mais sans le string rose. Le chaperon se demandait si loulou n’avait pas pris, depuis, quelques cours de guitare. Il carburait maintenant au jus de tomate et aux rayonnements fossiles, indéniablement.
Le quatrième titre sonnait plutôt Motley période Dr Feelgood, mais le « vince » en moins dans la voix. Néanmoins, c’était un mon berceau…euh...un bon morceau, bien sûr !
Ensuite, avant la bise, vint l’inexorable première balade « Life for the day » sur lequel, pensait-elle, n’importe quel métalleux bien portant serait pris de nausées, vomissement et diarrhée… Allez vomir, je reprendrai après …ça y est ? Bon, où en étais-je ? Ah, oui !
Vous perdrez donc moins de temps à regarder Dora avec votre gamin pour apprendre le japonais que d’écouter ce slow. Elle commençait (le chaperon) même à regretter le « Bon jovial » qu’il était !
Mais Loulou, voyant le chaperon décrocher, s’accrocha. Il y croyait l’animal Aouuuu. Bah oui, la période revival 80 ne durerait qu’un temps et il fallait frapper fort.
Ainsi, au 6ème titre, Loulou remit le turbo et ses ingrédients (pour moi ça sera des câpres svp). Nous sommes ici entre Def Lep et Winger. Que du bon !? Oui, mais du resucé ! Dommage ! Là où Steel Panther sortait du lot par son mimétisme et son cabotinage outrancier, la sauce de Loulou est devenu une béchamel toute faite sans originalité : bonne, mais sans surprise, voir redondante…je vous laisse imaginer une béchamel redondante. Ça ne veut rien dire, mais vous m’avez compris. (non non, pas de bechamel avec mon turbo ! C’était juste pour la Kro.)
Enfin, le tube bon joviesque arriva « Tatoos & Misery ». On croirait entendre le générique de Beverly Hills, mais sans les poulettes. J’ai essayé de regarder le clip vidéo : le scénario est très recherché. Pour résumer : Loulou se fait tatouer le bras par une blonde plantureuse et … Et ? Et rien d’autres mes petits clous (clin d’œil à Tarte Moesca et ses 50 taupes) ! Pour finir, Loulou termina son répertoire en envoyant un bonbon Jovi au tempo rapide et entraînant : « Walk with a stranger ». Mais la grand-mère du chaperon l’avait prévenue de ne jamais marcher avec un étranger. Tant pis pour elle.
Somme toute, si vous voulez écouter de la musique actuelle au style Glam métal, choisissez plutôt la panthère, en métal de préférence. Au moins, si ce n’est pas votre style de musique, il y a toujours des paroles ou des clips qui sont parfois à mourir de rire. Ah la la, vivement la prochaine bionique Clark Kent…Euh, la prochaine chronique de Black Rain, qu’on se marre un peu.

Lui : bon, Walking Bed, t’as fini tes élucubrations logorrhéennes, on peut passer au vrai métal maintenant ?
Moi : Nanana Nanana Nanana Nanana ! Death to all but metal, lui répondis-je effrontément.

Note : 10/20, bon allez 11/20 pour les retrouvailles qui sont « pas mal mais sans plus »


Rédigé par : The Walking Bed | 11/20 | Nb de lectures : 11749




Auteur
Commentaire
Mickey
IP:90.26.74.8
Invité
Posté le: 18/07/2013 à 10h49 - (108274)
ouuuuh...voilà qui ne me rajeunit pas. Le nom sorti d'outretombe..."Hear!" était qd même un putain d'album. En 92 tout de même !

Vais quand même jeter une oreille là-dessus...pour la nostalgie.

Mickey
IP:90.26.74.8
Invité
Posté le: 18/07/2013 à 10h53 - (108275)
Au passage, je salue l'exercice de style, pour la chronique...même si je crains qu'une faible partie du lectorat de VS soit captivée par ce groupe ;)

EvilDevil
IP:70.52.206.125
Invité
Posté le: 18/07/2013 à 13h18 - (108278)
Je n`ai pas lu la critique, trop longue, inutile et emmerdante!! En ce qui concerne l`album: un putain d`album qui se mérite un 18/20!! Rien à jeter!! Le meilleur album du groupe! un sacré retour! Largement meilleur que le dernier Steel Panther!!

Mickey
IP:109.217.1.199
Invité
Posté le: 18/07/2013 à 13h49 - (108279)
bon, retour après 2 écoutes studieuses (pour les curieux, l'album intégral est dispo sur youtube)...11-12 pour moi, pas plus ! Chiant, mou, peu inspiré ! Tiens, vais me réécouter un bon "what it takes" pour passer le goût...

Youpimatin
Membre enregistré
Posté le: 18/07/2013 à 15h28 - (108283)
Bien bon album, sympa par ce temps pour écouter en voiture quand on file à la plage la crinière au vent !



Yves
IP:78.241.159.40
Invité
Posté le: 19/07/2013 à 19h42 - (108305)
Génial ce groupe....

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