TRISTWOOD est un quartet autrichien formé en 2001 et qui a son actif deux EP et un premier album du nom de "Amygdala" sorti en 2004. Avec un nom pareil on pourrait croire le groupe officiant dans un "evil-grim-true-suicidal-black-metal" mais il n'en est rien.

Musicalement "The Delphic Doctrine" c'est: le chant de BEHEMOTH, la batterie de THE BERSERKER, les guitares de ANAAL NATHRAKH et les ambiances electro de DIABOLOS RISING. Le résultat est violent, martial mais un tantinet ennuyeux. Il y a un effet poudre aux yeux avec cet album: on en prend plein la gueule dès l'ouverture, la boîte à rythmes est bloquée sur le 800 BPM, le chant guttural s'avère être très agressif et les sonorités indus apportent un intérêt non négligeable à chacun des titres de "The Delphic Doctrine". On pense alors avoir affaire à une bombe d'extrême metal cybernétique. Malheureusement les structures des morceaux se répètent indéfiniment et dès le quatrième titre de l'album je commençais déjà à en avoir ras le cul. Cet album manque de titres plus posés qui auraient pu accorder un moment de répit à l'auditeur. Inutile de vous dire que pour moi l'enchaînement des dix titres de cet album est au final totalement indigeste, limite pénible. Le groupe a cependant essayé d'apporter une toute petite touche d'originalité (mais alors minuscule) dans certaines mélodies de guitares avec des passages typés orientaux. Peut-être est-ce pour coller avec leur concept sur l'Egypte ancienne qu'ils ont pompé à NILE. Mélanger metal extrême et indus n'est pas une tâche aussi simple que l'on pourrait imaginer, ABORYM ou DIABOLICUM l'ont réussi avec brio par le passé mais pour TRISTWOOD ce n'est pas le cas.


Rédigé par : wasted | 11,5/20 | Nb de lectures : 12381