"Une importante exploitation forestière suisse passe un jour une petite annonce dans le but de recruter un bûcheron.
Quelques jours plus tard, un gringalet arrive et se présente :
- Je viens pour l'annonce, pour le bûcheron...
- Mais tu n'es pas ce que je recherche. Il me faut un gars taillé dans l'acier, capable de bosser 10 heures par jour sans sourciller!
Le gars lui répond :
- Laissez-moi vous montrer de quoi je suis capable.
- OK, voici une hache. Tu vois ce sapin gigantesque là-bas,va l'abattre.
Alors le petit gars s'en va au pied de l'arbre, et en une minute l'arbre est par terre! Le chef d'exploitation n'en revient pas. Il demande:
- Mais où as-tu appris à couper un arbre aussi vite?
- Au Sahara...
- Tu veux dire, dans le "désert" du Sahara ?
Alors le petit gars rigole et dit :
- Ouais, c'est comme ça qu'ils l'appellent maintenant. "

Oui j'avoue, cette blague est archie nulle mais avec un nom de groupe pareil, ça démange le clavier de lancer 2-3 blagues, vaseuses ou pas...

En provenance de Suisse, voilà que nous reviennnent nos 4 tueurs d'arbres avec ce troisième album intitulé "Leaving Last", album plutôt sympathique et plaisant à l'écoute. Evoluant toujours dans un style lorgnant entre le rock, le grunge et le punk, TREEKILLAZ a mis le paquet en pondant 10 titres réussis, où les riffs massifs se mêlent avec intelligence à des mélodies toutes bien senties. Revendiquant NIRVANA ou ALICE IN CHAINS dans leurs influences, c'est pourtant la mouvance la plus récente du grunge à laquelle fait penser TREEKILLAZ, à savoir les NICKELBACK et autres STAIND par exemple. La formation a donc beau être européenne, elle sonne typiquement américaine, du songwriting à la production massive signée Bard Torstensen, guitariste de CLAWFINGER. Puisque j'en suis à parler de CLAWFINGER, la formation suédoise semble avoir fait de TREEKILLAZ un de ses poulains après que ce dernier ait assuré avec succès la première partie de nos vétérans du crossover. En effet, en plus de Torstensen, mister Zak Tell fait également une apparition sur cet album en guest sur la reprise sympathique des RAMONES " In the garden of serenity", même si il faut avouer que le morceau n'y gagne pas grand chose (mais n'y perd rien non plus).

"Leaving Last" se veut donc un album carré, efficace et qui envoie du bois (uh uh uh) mais où aucun titre ne se détache réellement du reste, si ce n'est un "Do It Again" à la rythmique et au chant sautillants, morceau assez étonnant vu la tendance générale proposée ici. Pas de grosse révolution à prévoir donc avec TREEKILLAZ, si ce n'est la confirmation d'un groupe qui fait bien son boulot mais qui ne laissera pas une trace indélébile…

Allez et pour finir, une petite dernière:

"Un fou entre dans un magasin pour acheter une tronçonneuse.
- J'en voudrais une qui coupe dix arbres en une heure, demande-t-il.
Le vendeur lui présente trois modèles, il en choisit un, paie et s'en va.
Le lendemain, il revient, furieux :
- Hé, vous m'avez menti : je ne peux couper qu'un misérable arbrisseau à l'heure avec ce truc !
- Hein ? Laissez-moi voir ça, s'étonne le marchand.
Le vendeur prend la tronçonneuse et la met en marche.
La tronçonneuse ronfle fièrement...
Le fou :
- Hé, c'est quoi ce bruit ?"

PS: j'ai pris rendez-vous chez un marabout pour une déCobratisation de ma personne et promis: j'arrête Télé-Z


Rédigé par : Foofur | 13/20 | Nb de lectures : 12198