Comme vous n’êtes pas sans l’ignorer, l’ami Tracii Guns a quitté L.A. GUNS pour former BRIDES OF DESTRUCTION avec son copain Nikki Sixx, le légendaire bassiste de MOTLEY CRUE. Il faut croire que Tracii avait du temps libre dans son emploi du temps, car il nous balance en pleine gueule un album solo alors que le premier effort de BRIDES OF DESTRUCTION remonte seulement à quelques mois. Non, en fait, cet album n’est autre que le « Killing machine » qui était sorti aux USA sur le label Deadline records. Côté line-up, on retrouve Riley Baxter au chant, Chuck Burns à la batterie et Kent Holmes à la basse.
Pas ou peu de surprise pour ce « All eyes are watchin’ », TRACII GUNS reste fidèle au bon vieux Hard Rock cogneur et Heavy. Ca, on l’entend dès le début avec le survitaminé « Kill machine ». TRACII GUNS ne s’est pas assagit, il suffit d’entendre le très Punk « Shitkicker » pour s’en persuader ou le remuant « Unconditionnal love ». D’autres titres, plus Heavy, sont très efficaces : « Torture games » et « People will die » par exemple. En fait, il y en a pour tous les goûts, « All eyes are watchin’ » balayant un large spectre du Rock. On a même droit aux deux ballades de rigueur, pas franchement indispensables, mais tant pis : « Dreams of nothing » et « I still love you ».
Vous allez me dire que les fans ont sans doute réussi à se procurer « Killing machine » et que donc cette sortie est inutile. Je vous répondrais qu’on retrouve à la fin, des bonus-tracks. En effet, on a droit à deux titres lives de L.A. GUNS, enregistrés en 1997, avec Ralph Saenz au chant. Ces deux morceaux sont le classique « Sex action » et la reprise de VAN HALEN, « Ain’t talkin’ ‘bout love ». L’énorme problème de ces deux titres, c’est que le son est vraiment pourri, un vrai bootleg ! Cerise sur le gâteau, nous avons droit enfin à une reprise du « Whole lotta Rosie » d’AC/DC. Pour l’occasion, TRACII GUNS est accompagné de Stephen Pearcy (RATT) au chant. Mais qu’est ce qui leur a pris à nos deux Rockers ? La chanson est pratiquement méconnaissable, surtout au début… une sorte de version Techno je ne sais quoi… de quoi faire se retourner Bon Scott dans sa tombe !
Non vraiment, les puristes risquent d’avoir du mal à avaler cette cerise périmée, sur un gâteau qui n’est pas non plus de toute première fraîcheur, sympa, mais un peu trop primaire, la faute principalement au chant de Riley Baxter auquel je n’accroche pas trop. A réserver aux fans donc (ça doit pas faire grand monde), mais à ceux qui n’ont pas « Killing machine » (alors là, il doit plus rester grand monde de concerné).


Rédigé par : Shaka | 13/20 | Nb de lectures : 8738