Voici une petite curiosité teutonne surgie de nulle part mais susceptible de vous procurer un plaisir immédiat. Pour peu que vous ayez l’esprit ouvert –je n’en doute pas un instant- et que vous soyez adeptes de rock prog varié. Toxic Smile n’hésite pas à plonger ses racines au sein d’influences telles que Dream Theater, Arena, Echolyn, ou son compatriote d’outre Rhin Alias Eye dont j’ai dit ici même et dernièrement le plus grand bien. Personnellement, je ne savais pas grand chose de ce groupe originaire de Leipzig. Retro Tox Forte est pourtant leur troisième album. Comme quoi il reste encore quelques savoureuses perles à découvrir. Musea comble donc cette lacune en les distribuant en nos contrées incultes. Et bingo ! Les 12 titres et 69’ trouveront sans aucun doute preneur car le menu de ce progressif protéiforme s’adresse aussi bien à ceux qui aiment le néo le plus traditionnel, le chant classique et les cœurs profonds, les tenants de jazz-rock, les partisans d’un heavy prog chiadé et même, même une petite « déconnade » rap très drôle ! Le chant irréprochable est très proche de celui de Steve Perry qu’on ne présente plus et de Paul Wrightson qui officiait avec Arena sur les albums Pride et The Visitor. Le bagage technique non dénué d’arguments solides autorise les allemands à se hisser à hauteur des tous meilleurs. La durée des compositions s’échelonnent entre 1 et 12’ et leur fort potentiel mélodique risque de vous trotter en tête un bon moment. Autant de qualités qui font de cet album, non pas un chef d’œuvre mais une très agréable surprise de fin d’année.


Rédigé par : Karadok | 15/20 | Nb de lectures : 9222