Cet album éponyme est le premier pour ce jeune trio français qui a pour particularité d’être composé de trois frères. A l’origine groupe de Rock Progressif, il semblerait que les trois frangins aient un peu musclé leur zique pour la rendre plus métallique. Je qualifierais donc ce premier essai de Rock Prog’ Metal !
La première chose qui frappe l’auditeur, paradoxalement, c’est le visuel. En effet, TOWERSOUND a apporté un soin tout particulier au livret… ce qui n’est pas toujours le cas, surtout pour un groupe français débutant. Ajoutez à cela une bio cartonnée toute en couleur pour le kronikeur… c’est agréable.
Passons maintenant à l’essentiel, c’est à dire la musique. J’en ai déjà parlé dans mon premier paragraphe introductif : TOWERSOUND fait du Rock/Metal Progressif avec des passages qui font même médiéval (utilisation de flûte, orgue…)… mais il semblerait que le groupe fasse très attention à toujours privilégier la mélodie et ne pas partir dans des délires instrumentaux aptes à ne séduire qu’une poignée d’initiés. Pour ceux-là, il reste quand même « Final march, last war », titre de plus de 12 minutes ! Mais, pour le reste, les morceaux font dans les 5 minutes. Le défaut principal de ce CD, c’est la production qui n’est pas trop un modèle du genre et on sait tous que le son est essentiel dans ce créneau musical. C’est dommage, mais cela n’occulte pas les qualités d’interprétation et de composition que l’on perçoit. TOWERSOUND se montre même à l’aise sur le délicat exercice de la ballade (« My wild rose »), tout comme celui de l’instrumental (« Enchanted alloy »). En fait, la plupart du temps, j’ai l’impression d’entendre du SYMPHONY X qui sonnerait un peu moins Metal et plus Rock.
Au final, ce premier CD est une très bonne carte de visite. Si le son sur le prochain est meilleur, TOWERSOUND devrait sans problème se faire une place sur le devant de la scène Prog’ hexagonale.
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La première chose qui frappe l’auditeur, paradoxalement, c’est le visuel. En effet, TOWERSOUND a apporté un soin tout particulier au livret… ce qui n’est pas toujours le cas, surtout pour un groupe français débutant. Ajoutez à cela une bio cartonnée toute en couleur pour le kronikeur… c’est agréable.
Passons maintenant à l’essentiel, c’est à dire la musique. J’en ai déjà parlé dans mon premier paragraphe introductif : TOWERSOUND fait du Rock/Metal Progressif avec des passages qui font même médiéval (utilisation de flûte, orgue…)… mais il semblerait que le groupe fasse très attention à toujours privilégier la mélodie et ne pas partir dans des délires instrumentaux aptes à ne séduire qu’une poignée d’initiés. Pour ceux-là, il reste quand même « Final march, last war », titre de plus de 12 minutes ! Mais, pour le reste, les morceaux font dans les 5 minutes. Le défaut principal de ce CD, c’est la production qui n’est pas trop un modèle du genre et on sait tous que le son est essentiel dans ce créneau musical. C’est dommage, mais cela n’occulte pas les qualités d’interprétation et de composition que l’on perçoit. TOWERSOUND se montre même à l’aise sur le délicat exercice de la ballade (« My wild rose »), tout comme celui de l’instrumental (« Enchanted alloy »). En fait, la plupart du temps, j’ai l’impression d’entendre du SYMPHONY X qui sonnerait un peu moins Metal et plus Rock.
Au final, ce premier CD est une très bonne carte de visite. Si le son sur le prochain est meilleur, TOWERSOUND devrait sans problème se faire une place sur le devant de la scène Prog’ hexagonale.
Rédigé par : Shaka | 14/20 | Nb de lectures : 11309