TOURNIQUET - Where moth and rust destroy (Metalblade/M10) - 08/04/2003 @ 15h05
Nouvel album pour nos thrasheurs chrétiens venus tout droit de la cité des anges. Dans le monde relativement fermé du christian metal, force est de constater que Tourniquet est un des poids lourds avec son style bien à lui. A noter que le batteur affirme que « son art reflète sa foie ». Cela se confirme à la lecture des paroles, lorsque l’on découvre des textes évoquant des passages de l’ancien testament et d’autres allégories bibliques, mais aussi certains problèmes sociaux comme la maltraitance des animaux, sujet qui est réellement récurent à travers toute la discographie du groupe (6 albums, 2 Ep’s, un live acoustique et un best of).
Au programme de ce « Where mot hand rust destroy », premier album après « Microscopic view of A telescopic realm » (bonjour le titre facilement mémorisable !), l’on retrouve un thrash accrocheur, trouvant ses racines dans la jeunesse des membres du groupe, à savoir les années 80, tout cela mêlé à une certaine modernité, comme sur certains passages chantés par exemples. Je me dois de signaler qu’à plusieurs moments, le chant m’a fort gêné, celui-ci se transformant en effet, par moment, en une envolée larmoyante et plaintive.
L’album s’ouvre par le morceau éponyme et l’on ne peut qu’être déçu, ce premier morceau n’étant en effet pas des plus pêchus… Dommage ! La suite de l’album est un peu plus pêchue, sans pour autant nous faire oublier les premiers albums du groupe, albums qui étaient, eux, des perles du genre. Ecoutez pour vous en convaincre un petit « Stop the bleeding ».
A plusieurs moments sur l’album, le groupe se livre à des originalités, comme avec le morceau « Drawn and quartered » s’ouvrant par une intro des plus curieuses.
Il faut souligner cependant le jeu de guitare particulièrement réussi. Cela s’explique quelque peu lorsque l’on voit les sieurs ayant enregistré toutes les parties de lead guitare sur cet album : Marty Friedman (Megadeth) et Bruce Franklin (Trouble).
A noter que l’on retrouve aux manettes, une icône du monde du thrash des années 80, à savoir Bill Metoyer, celui-ci s’affranchissant de sa part de boulot de façon remarquable, la production étant en effet fort réussie et le tout sonnant très groovy.
Quoi qu’il en soit, j’avoue avoir été assez déçu par cet album. En clair, si vous souhaitez écouter du thrash moderne, allez plutôt voir du côté de « The haunted » !


Rédigé par : Jerry | 10/20 | Nb de lectures : 7442




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Commentaire
Vinceroom7
Invité
Posté le: 08/04/2003 à 16h15 - (2977)
Euh, pour le batteur: c'est sa foi ou son foie :) ? C'est du metal éthylique ;) ?

Jerry
Invité
Posté le: 09/04/2003 à 12h47 - (2998)
Oooops... autant pour moi... c'est sa foi bien sûr...

hammerbattalion
Membre enregistré
Posté le: 09/03/2013 à 00h50 - (106441)
Cet album est extraordinaire, une claque...



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