Le Britannique Tony Mills est doté d'une riche, très riche, carrière, chanteur de SHY et de TNT entre autres et déjà doté d'une discographie solo conséquente.

Ce nouvel album est un concept qui nous raconte sa propre mort et sa résurrection dans un aéroport d'Oslo au cœur d'une tournée avec TNT... je ne sais pas ce qu'il prend mais en abuser doit être très néfaste pour la santé même si tout ça a l'air de venir d'une histoire vraie !

Musicalement on a un mélange entre du metal progressif à la QUEENRSRŸCHE, du hard FM/AOR et quelque chose rappelant la face la plus pop de QUEEN... On notera que comme la première influence citée (pour l'album « Rage For Order ») on retrouve Neil Kernon à la production de l'album (et également à la basse fretless).
« Time won't wait » qui lance l'album semble sortir tout droit d'« Empire » de QUEENRSRŸCHE notamment le chant de Tony. « 28 Flights » avec son sample en intro et puis son piano fait penser à un mélange d'agressivité et d'un feeling à la QUEEN (celui des derniers albums plus pop)... le grandiloquent « We should be on by now » sur son début mélange piano et chant haut perché encore une fois à la Geoff Tate... et on reste sur QUEENRSRŸCHE avec un « No Love lost » qui pourrait être un inédit de la période « Rage for Order »... après on a une première chute de qualité avec « Gate 21 » et sa fin chiante et répétitive et le chiant également « My death »... On a ensuite un étrange morceau a cappella mélange entre des chants grégoriens et le chant des nains du premier volet du Hobbit qui se termine sur des bips d'hôpital. La fin de l'album est très marqué par un côté AOR/Hard FM pas vraiment passionnant, on en sortira « Somewhere in London » qui dans son genre est pas mal même si on doute que ça fera date...

Quelques morceaux pas trop mal en début de disque mais une fin trop FM/AOR pour être passionnante, ça nous donne un demi-album et pas vraiment de quoi réveiller un mort...




Rédigé par : Papy Cyril | 12,5/20 | Nb de lectures : 8184