TIM RIPPER OWENS - Play My Game (SPV/Wagram) - 12/08/2009 @ 09h12
Le Ripper a le mérite d'enchaîner les albums. C'est vrai, il pourrait sombrer dans la déprime, l'alcool, la drogue, ou les trois (on verra s'il se fait un jour embaucher par TYPE O-), vu les intérims prestigieux qu'il réalise à chaque fois, tout ça pour être rapidement remercié. Non, c'est vrai y a de quoi flipper. Mais en bon ricain, Tim sait que rien n'est acquis d'avance, et que son beefsteak aux hormones (miam), il faut travailler dur pour se l'acheter.
Et voilà notre homme de retour en première ligne après l'album d'Yngwie, avec un pur album de Heavy Metal traditionnel. Il faut dire que Tim, il vient là, le Heavy c'est son truc. Et on sent immédiatement que l'américain adoôore le Heavy British; pas forcément la NWOBHM, mais bien les tous débuts, où la lourdeur prenait tout son sens, et où les retours d'acide ne laissaient pas que des traces d'un positivisme acharné. Ses idoles? Le grand Sab' en tête, pour ses riffs lents, lourds et entêtants. Et évidemment les Priest, comment pourrait-il en être autrement? Ce mec leur voue un culte acharné, il n'est pas prêt de s'arrêter.
Maintenant, si cette mixture a tout pour plaire, il faut y rajouter le saupoudrage de poivre US, qui pour moi est le tue saveur de l'album. On aurait pu avoir quelque chose de vraiment bon, s'il n'y avait pas eu la présence d'autant d'invités sur cette galette. Alors certes, Ripper voulait un album solo, donc il lui fallait un groupe, mais de là à convier tout son carnet d'adresse, il y a un grand pas. Résultat, on n'a pas une unicité de l'ensemble qui lui aurait été profitable. Honnêtement je ne retiens pour ma part que les participations de Jeff Loomis sur l'un des titres les plus efficaces de l'album "The Cover Up", et l'impérial Billy Sheehan sur le non moins excellent "The World Is Blind", avec son passage de basse bien trippant. Enfin, cette saveur purement US dans les riffs, ce n'est pas ma tasse de thé. Moi je suis comme Tim, j'aime le côté british (et surtout germanique) du Heavy traditionnel. donc ce côté purement ricain me laisse, encore une fois de marbre.
En conclusion, un album rempli de bonnes idées, le père Owens s'achète ici une crédibilité de songwritter. Tout n'est pas exceptionnel, mais il y a du très bon. Et puis évidemment, il chante toujours aussi bien. Maintenant, ce "Play My Game" n'est pas mon album de chevet, et il finira vite par prendre la poussière, car finalement, il n'y a rien de sensationnel là dedans...
pochette de merde mais album des plus sympathiques meme si effectivement c'est loin d'etre un chef d'oeuvre
Youpimatin Membre enregistré
Posté le: 12/08/2009 à 13h51 - (74150)
Effectivement superbe artwork !!
Album bien fait mais un peu trop conventionnel, y a rien qui sent le naturel là dedans, je préfère les albums du père Blaze où on sent que c'est fait avec le coeur et les tripes.
where eagles dare Membre enregistré
Posté le: 14/08/2009 à 23h47 - (74232)
Et Beyond Fear ça existe toujours?
D'accord Youpimatin pour Blaze.
Iro Membre enregistré
Posté le: 02/02/2010 à 22h54 - (80456)
Ouh la belle crotte que voilà...
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Et voilà notre homme de retour en première ligne après l'album d'Yngwie, avec un pur album de Heavy Metal traditionnel. Il faut dire que Tim, il vient là, le Heavy c'est son truc. Et on sent immédiatement que l'américain adoôore le Heavy British; pas forcément la NWOBHM, mais bien les tous débuts, où la lourdeur prenait tout son sens, et où les retours d'acide ne laissaient pas que des traces d'un positivisme acharné. Ses idoles? Le grand Sab' en tête, pour ses riffs lents, lourds et entêtants. Et évidemment les Priest, comment pourrait-il en être autrement? Ce mec leur voue un culte acharné, il n'est pas prêt de s'arrêter.
Maintenant, si cette mixture a tout pour plaire, il faut y rajouter le saupoudrage de poivre US, qui pour moi est le tue saveur de l'album. On aurait pu avoir quelque chose de vraiment bon, s'il n'y avait pas eu la présence d'autant d'invités sur cette galette. Alors certes, Ripper voulait un album solo, donc il lui fallait un groupe, mais de là à convier tout son carnet d'adresse, il y a un grand pas. Résultat, on n'a pas une unicité de l'ensemble qui lui aurait été profitable. Honnêtement je ne retiens pour ma part que les participations de Jeff Loomis sur l'un des titres les plus efficaces de l'album "The Cover Up", et l'impérial Billy Sheehan sur le non moins excellent "The World Is Blind", avec son passage de basse bien trippant. Enfin, cette saveur purement US dans les riffs, ce n'est pas ma tasse de thé. Moi je suis comme Tim, j'aime le côté british (et surtout germanique) du Heavy traditionnel. donc ce côté purement ricain me laisse, encore une fois de marbre.
En conclusion, un album rempli de bonnes idées, le père Owens s'achète ici une crédibilité de songwritter. Tout n'est pas exceptionnel, mais il y a du très bon. Et puis évidemment, il chante toujours aussi bien. Maintenant, ce "Play My Game" n'est pas mon album de chevet, et il finira vite par prendre la poussière, car finalement, il n'y a rien de sensationnel là dedans...
Rédigé par : BozKiller | 14/20 | Nb de lectures : 10686