TIME MACHINE – Evil (LMP/Wagram) - 21/03/2005 @ 11h05
LMP réédite aujourd’hui ce disque sorti initialement en 2001. Il peut en effet paraître judicieux de ressortir cet album histoire de lui redonner une petite chance car Time Machine malgré ses 13 printemps n’a jamais eu la reconnaissance méritée se contentant d’un succès d’estime partagé par une poignée d’inconditionnels. Le groupe italien s’est toujours tenu en marge de la scène italienne power/speed/sympho qui a explosé dans la deuxième moitié des 90’s. Pendant que ces compagnons lorgnaient du côté de la scène allemande, plus power et true les uns que les autres, lui gardait ses influences qu’il était allé chercher de l’autre côté de l’atlantique du côté de Queensrÿche et Savatage.
Time machine, mené depuis ses débuts par le bassiste Lorenzo Deho, propose donc sur cet album un métal teinté de progressif aux arrangements très travaillés et pourtant toujours sobres, sans surcharge pompeuse, avec juste l’efficacité nécessaire à la mise en valeur des parties de guitares finement ciselées du duo Oggioni/Ferro. Certes, les clavier peuvent parfois se montrer jaloux de la place prise par les guitares dans les solos « Army of the dead » ; « hailing soul », ils se rattrapent donc sur des plages instrumentales « Ecclesia spiritualis » mais jamais en faire trop. C’est d’ailleurs la démarche qui caractérise le mieux Time Machine : ne pas trop en faire mais le faire bien. Juste ce qu’il faut de métal, un soupçon de progressif, un chouillat de lyrisme avec par exemple l’incursion d’un chant féminin sur « Evil lies », une recherche d’ambiance quasi constante sans pour autant tomber dans la mièvrerie, bref du travail aux petits oignons musicalement et textuellement puisque le thriller « cherudek » de Valerio Evangelisti a servi de base au concept de ce disque. Normal donc que l’on retrouve sur quelques titres une atmosphère plus sombre qu’à l’accoutumée. Le titre de l’album « evil » en est d’ailleurs la preuve tout comme le jeu d’ombre sur la pochette faisant apparaître un crâne.
Bref, Time Machine possède un réel savoir faire qui fait à la fois sa force et sa faiblesse puisqu’on peut lui reprocher de ne pas être assez ceci ou pas assez cela. On ne peut pas en tout cas lui reprocher de ne pas être mélodique puisque guitaristes et chanteur se chargent de nous prouver le contraire tout au long de l’album. A noter que cette réédition propose un titre supplémentaire qui n’est pas vraiment inédit puisqu’il s’agit d’un remix. Je vous conseillerai donc de partir à la recherche de l’édition limitée originale en format A5, c’est plus joli sur les étagères.


Rédigé par : Dark Tanquilou | 14.5/20 | Nb de lectures : 10258




Auteur
Commentaire
Aucun commentaire

Ajouter un commentaire

Pseudo :
Enregistrement Connexion






Niveau de modération : Commentaires non modérés par l'administration du site

Ce commentaire est soumis à la lecture et à l'approbation des modérateurs. S'il ne suit pas les règles suivantes : Pas de pub, pas de lien web, pas d'annonces de concerts, il ne sera pas retenu. Plus d'infos

Proposez News | VS Story | F.A.Q. | Contact | Signaler un Bug | VS Recrute | Mentions Légales | VS-webzine.com

eXTReMe Tracker