TIMESWORD - Chains Of Sin (7Hard/Underclass) - 10/05/2010 @ 08h30
TIMESWORD a beaucoup écouté DREAM THEATER, c’est un fait. Sans vraiment parvenir à se démarquer de sa principale influence, ce nouveau venu sur la scène metal progressive transalpine nous offre néanmoins un premier album de bonne facture. Et si l’on ne s’étendra pas sur cette pochette infâme qui sent bon l’amateurisme, "Chains Of Sin" permet de découvrir un groupe au potentiel intéressant.

En six morceaux, dont une pièce finale flirtant avec les vingt minutes, TIMESWORD récite particulièrement bien sa leçon, utilisant la plupart des ingrédients indispensables à un bon album de metal progressif. "Chains Of Sin" contient donc son lot de compositions à tiroirs, de passages plus atmosphériques (« A New Way ») et de riffs à la complexité supérieure à la moyenne. C’est que le guitariste Dan Logoluso, tête pensante et producteur de l’album, s’y entend comme personne pour aligner des plans de virtuose. Ce qui ne l’empêche pas, quand il le faut, de privilégier la mélodie à la technique pure. N’oublions pas non plus de mentionner le talentueux Mark Pastorino (SECRET SPHERE), 21 ans au compteur, dont le chant ne manque pas de rappeler par moments un certain… James LaBrie (« Skyland »). Le combo italien s’est également offert le luxe d’inviter sur deux titres le bassiste Bryan Beller, véritable monstre technique que l’on connaît pour ses travaux aux côtés de Steve Vai ou de Dweezil Zappa.

Impossible donc, de ne pas penser à la formation de Mike Portnoy tout au long de ce disque, comme nous l’avons dit. Seulement, si influence il y a, celle-ci est à rechercher dans la première partie de carrière de DREAM THEATER, soit les albums publiés avant "Six Degrees Of Inner Turbulence" (2002). Or, l’évolution du groupe américain n’ayant pas été du goût de tous ses fans ces dernières années, TIMESWORD pourrait, toutes proportions gardées, faire office de substitut pour les déçus. Les Italiens ont en effet privilégié le côté progressif et mélodique dans leur approche musicale, quand bien même ils peinent parfois à ne pas tomber dans un power metal symphonique plus conventionnel. Sans véritable temps mort, "Chains Of Sin" fait aussi la part belle aux passages instrumentaux à rallonge et aux duels guitare/clavier typiques du genre. Le temps fort de l’album reste cependant cette dernière plage, « Real Mistery », qui s’achève sur quelques minutes plus dépouillées avec l’intervention de la chanteuse Lili Rose pour un final en guise d’apothéose.

Malgré des influences (enfin surtout une) un peu trop prononcées, TIMESWORD livre en définitive un bon album, qui ne s’éloigne jamais des canons du metal progressif mais ne sonne pas trop redondant non plus. Et si ce n’est la qualité des textes en anglais qui laisse à désirer, l’écoute de "Chains Of Sin" ne révèle aucune faiblesse majeure. De bon augure pour la suite.

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Rédigé par : up the irons | 13.5/20 | Nb de lectures : 11635




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