Lors de ma première écoute sérieuse de cet album, livret en mains, je me suis dit que ce n'était pas possible, que ce groupe était une blague, un groupe gag à la HORDE, comme il en apparaît de temps en temps et puis à force de recherches j'ai du me résoudre à la réalité, pas de place pour l'humour ici, THY NEMESIS est un groupe tout ce qu'il y a de plus sérieux et ce malgré les énormes clichés qu'ils accumulent dans leur musique et surtout en dehors, je passerai rapidement sur les photos en maquillages et en armes prises, comme il se doit, dans la forêt, je ne m'attarderai pas non plus sur leurs pseudonymes ridicules et sur la description de leur activités au sein du groupe qui nous est une fois de plus assenée à grands coups de "strings of armageddon". Ce sont surtout les paroles qui m'ont interpellées, non pas dans les thèmes ici développés mais plutôt dans la forme... Un texte comme celui de "1679 - Pest in Vienna" donne vraiment l'impression d'être un cours d'Histoire de collégien recopié tel quel tant il regorge de naïveté. Enfin peu importe c'est du black, le chant est hurlé, personne ne le comprend et tout le monde se fout de ce que peuvent bien raconter les paroles. Oui, j'espère que vous l'aviez compris c'est bien de black dont il s'agit ici, un black plutôt true (malgré la présence de claviers de temps à autres) largement influencé par la scène norvégienne. Les tempos sont généralement plutôt rapides mais savent de temps en temps se faire un peu plus lent, histoire de conserver un peu d'attention de la part de l'auditeur. Les claviers qui ont la fâcheuse manie de débouler quand on ne les attend pas et surtout qui semblent avoir été rajouté par dessus le reste avec des bouts de scotchs sont également un bon moyen de tenir éveiller, celui qui aura eu la malencontreuse idée d'écouter cet album. Niveau riffs c'est pas spécialement mauvais mais pour ce qui est d'une quelconque originalité, vous repasserez. Il paraît que Christcrusher, leader du groupe s'est décidé à monter THY NEMESIS, après avoir été encouragé par Frost (SATYRICON) et Tjalve (1349) à Oslo. Après écoute de cet album, je me dis que ces deux là auraient mieux fait de la fermer...


Rédigé par : Sheb | 07/20 | Nb de lectures : 7599