Pour ce cinquième album en 18 ans d’existence, le trio italien le plus Heavy-Epic-Doom de la contrée de Berlusconi nous propose un concept album basé sur le «Gallio», autrement dit inspiré par les romans noirs, crimes mystérieux et tout le tralala. Nos confrères de MAD MOVIES citeraient ici Dario Argento en premier lieu et ils n’auraient pas tort. Pour ma part, je pense plus à Agatha Christie, c’est mon côté beauf et angliche. Chaque titre correspond à une victime donnée. On passe du meurtre sauvage d’un gitan, d’un junkie et même d’un astronaute russe. C’est pour dire. Qu’est-ce que tout ça apporte à la musique de THUNDERSTORM ? Pas de mystère ici : rien du tout. Franchement, l’album s’écoute de la même manière, concept album de mes deux ou pas.

Ici, le combo du sud nous balance comme à son habitude 50 minutes d’un Heavy-Doom à la BLACK SABBATH, CANDLEMASS et TROUBLE. Pas de surprises, les envolées lyriques, les riffs gras et le tempo lourd et pesant sont toujours là. C’est un peu le problème avec THUNDERSTORM, la formule reste toujours la même. Sans éclat et sans génie, les ingrédients d’antan sont mélangés pratiquement en suivant la recette que les aficionados connaissent par cœur. Quelques bons moments feront de cet album, peut-être pas un incontournable, mais un truc à se mettre sous la dent entre l’écoute de «Master of Reality» de BLACK SABBATH et le «Nightfall» de CANDLEMASS.


Rédigé par : Lee-Do-Rianne | 11/20 | Nb de lectures : 12079