Trois ans après un « Demons and diamonds », album qui ne m’aura pas marqué, ayant pour principal défaut d’avoir été noyé dans la masse, le groupe norvégien revient avec ce « Love & destruction ». Pas trop de surprise à son écoute, THUNDERBOLT propose toujours du Heavy Metal traditionnel. Le principal souci, c’est que ce groupe arrive un peu après la bataille : si « Demons and diamonds » était sorti sept ou huit ans plus tôt, à une époque où le Heavy Metal se portait plutôt mal (au milieu des années 90 quoi), il est sûr qu’il n’aurait pas eu le même impact.
Je me souviens avoir comparé « Demons and diamonds » à l’époque au QUEENSRYCHE des débuts et aux autres groupes plus récents du genre comme SHADOW KEEP et JACOBS DREAM. Pour « Love & destruction », j’ai moins pensé à ça, par contre, après plusieurs écoutes, je me suis dit : « Bon Diable ! Mais c’est comme ça qu’aurait sonné IRON MAIDEN si Bruce Dickinson avait chanté sur les deux premiers albums de la Vierge de Fer ! ». En effet, le chant rappelle beaucoup Bruce Dickinson (et un peu Geoff Tate).
Une fois que j’ai dit ça, j’ai presque tout dit : « Love & destruction » est une sorte de croisement entre « Iron Maiden » (l’album) et le QUEENSRYCHE d’avant « Operation : mindcrime ». Bon, bien sûr, on n’atteint pas les sommets de ces albums qui ont marqué de leurs empreintes l’histoire du Metal, mais il n’en reste pas moins que THUNDERBOLT propose un album bien fichu et sympathique.


Rédigé par : Shaka | 13/20 | Nb de lectures : 13154