Thunder existe depuis 1989. Ils ont été découverts par Andy Taylor du groupe DURAN DURAN qui a produit leur deux premiers albums. Le groupe s’est rapidement fait une réputation de groupe de scène, ils ont fait les premières parties de groupes comme IRON MAIDEN, EXTREME ou BON JOVI. Après plusieurs albums studio, si je ne me trompe pas, “Robert Johnson’s Tombstone” devrait être leur huitième album studio. Mais sans certitude, tellement quand on regarde la discographie du groupe on voit de CD’s Live, Best-of et autres CD’s de morceaux rares et Best-of en live, CD’s acoustiques, Best-of de ballades et j’en passe ...Autrement dit, depuis 1998, pas une année ne s’est écoulée sans qu’il n’y ait eu une ou plusieurs sortie par an de CD’s de Thunder. Par ce côté, cette démarche commerciale de sortir de tout et n’importe quoi presque tous les ans, ça me fait penser à BON JOVI qui sort à tout bout de champ des Cd’s dans ce genre. Tout ça pour que le pauvre fan mette la main à la poche ... Ah! Monnaie, monnaie.... Là, je citerais la belle phrase que m’a dit Mic Michaeli (clavier de EUROPE) “La qualité vaut mieux que la quantité” . Les paroles d’un sage. Mais voyons avec ce présumé huitième album studio si la qualité est là ...

L’album démarre avec l’énergique “Robert Johnson’s Tombstone”, ce titre est teinté “blues”, ce qui me fait un peu peur pour commencer. Je ne vous le cache pas, je n’apprécie pas les sonorités blues, mais là, ça va, la mélodie reste accrocheuse. Dans la même “veine”, mais sans cette petite touche de blues, il y a de bons morceaux tels que “Dirty Dream”. C’est un titre avec une bonne mélodie et un bon rythme, le refrain est efficace, facile à retenir avec de bons chorus. “The Devil Made Me Do It” me fait penser à du AC/DC à cause de son début et de son rythme de guitare. Ce rythme énergique se poursuit avec un “Andy Warhol Said” bien balancé, la mélodie est accrocheuse là aussi. Comme l’album a commencé, il se termine, à savoir par un titre énergique teinté blues, il s’agit de “Stubborn Kinda Love”, là aussi, le côté blues ne me dérange pas.

Si 63% de l’album est énergique (si, si, c’est vrai, j’ai compté...), il y a tout de même un bon morceau mid-tempo, c’est “Don’t Wanna Talk About Love”. Ce titre est tout de même bien balancé, le refrain est efficace et la mélodie excellente.

Dans tout bon album de hard se glisse quelques bonnes ballades. Ici, les ballades sont représentées par “A Million Faces”. C’est une ballade qui démarre en electro- acoustique un peu “bluesy” là aussi. La mélodie est bien musclée tout de même quand le côté électro-acoustique cède sa place à un son plus “électrique”. Bons chorus, bon refrain. “My Darkest Hour” est une ballade acoustique, la mélodie est belle, mais c’est un peu monotone et je finis par m’ennuyer, il faut bien le dire. Voici donc, ce que j’appelle une “ballade gonflante”.... Heureusement l’honneur est sauf avec “It’s All About You”. C’est là aussi une ballade électro- acoustique bien sympa, le rythme est bon et les chorus magnifiques.

Bien, je ne vais pas faire durer le suspense, je parlais plus haut de qualité et de quantité .... Je vous rassure, la qualité est bien présente, c’est un album dynamique et énergique. Le rythme et les mélodies sont positives et ça vous met plutôt de bonne humeur. C’est spontané et bien pro à la fois. En tout cas, on sent que les gars se sont éclatés à faire cet album. Danny Bowes est un excellent chanteur, j’aime beaucoup sa voix toute en puissance. J’ai passé un bon moment d’écoute.


Rédigé par : Cherokee | 15/20 | Nb de lectures : 12543