THOSE WHO BRING THE TORTURE - Lullabies for the Deranged (Metal inquisition) - 21/11/2012 @ 08h01
Et oui, THOSE WHO BRING THE TORTURE est encore un des multiples projets de l’infatigable Roger « Rogga » Johansson ! Il faut dire qu’au fil des ans, le bonhomme est devenu une figure incontournable et un ambassadeur aguerri du revival Death Suédois. Sa présence sur le devant de la scène est devenue si importante qu’il est impossible que vous puissiez être passés à côté d’une de ses formations, à moins d’avoir fait naufrage sur une île déserte. Son rythme de sorties avec ses nombreux groupes est impressionnant et mérite au moins un article dans le Guinness Book !

Mais, avant d’attaquer l’essentiel, je dois vous avouer que je suis loin d’être un spécialiste de sa carrière et si vous cherchez à positionner cet album parmi ses dernières réalisations, je vous conseille pour cela de vous référer aux chroniques de ses œuvres passées ou présentes par Zoltar et Tonton. Personnellement, je connais quelques-uns de ses groupes mais mon dernier contact avec l’un d’entre eux, remonte au très bon «Slakthus Gamleby » le dernier album de DEMIURG sorti il y a déjà 2 ans. Je suis donc encore très loin d’en faire une overdose et c’est sans a priori et pas (encore) marqué par la lassitude que je vais essayer de vous parler de cet album.

Tout d’abord, TWBTT fut actif de 2007 à 2010, l’année où le groupe s’est séparé après 2 albums présentés comme un hommage au Death / Grind de la vielle école britannique. Si le premier album éponyme lorgnait du côté de CARCASS période « Necrotisism », le suivant « Tank Gasmask Ammo » (2008) faisait plutôt honneur à NAPALM DEATH, enfin, comme si le gang de Birmingham s’était déplacé à Stockholm, le temps d’un règlement de compte. Et, contre toute attente, en début d’année, le rustre annonça la réactivation de son joujou avec un album fin prêt à la clé, « Lullabies for the Deranged » épaulé pour l’occasion, d’un nouveau line-up.

C’est sûr, on peut s’interroger sur l’intérêt d’un tel retour qui doit sûrement être motivé par l’hyperactivité de son leader et son besoin vital de graver tout un stock de riffs avant qu’ils ne se perdent au fin-fond des caveaux. Pour réactiver la bête, notre guitariste / grogneur a fait appel au batteur Brynjar Helgetun qu’il retrouve entre 2 sessions de RIPSPREADER et THE GROTESQUERY pour du tabassage en règle, mais aussi pour lui confier la production. Pour assurer la lead guitar, c’est un inconnu en la personne de Dennis Blomberg qui est débusqué de je-ne-sais-où vu qu’il n’a pas encore de bio officielle, et force est de constater qu’il assure comme un chef. Précisons que la basse est assurée en alternance par les 2 gratteux pour cet enregistrement. Musicalement, il n’y a pas tromperie sur la marchandise, c’est bien de Death Metal old school qu’il est ici question, du bon, du gras, du lourd, garanti 100% calories !

Je vous parlais de Death / Grind comme les Britishs savaient si bien le faire, sauf que là, c’est plus du côté des USA que Rogga est allé puiser son inspiration et en particulier dans la mythique scène floridienne. Déjà, rien qu’à voir la pochette (œuvre de Daniel Devilish) qui nous rappelle le « Vile » (1996) de CANNIBAL CORPSE nous montrant un individu ayant par malchance contracté le ver solitaire (sic), vous savez à quoi vous attendre ! Le thème proposé dans les paroles fleure bon le cinéma d’horreur de série Z et nous met directement l’eau à la bouche sur des histoires de zombies, serial killers et autres tarés notoires. Dans tous les cas, les rythmiques tronçonneuses sont bien sûr au rendez-vous de même que les vocalises très caverneuses et gores du père Rogga. Mais, ne vous méprenez pas, le tout sonne très suédois dans l’âme et rappelle bien souvent DISMEMBER et UNLEASHED, notamment par ses parties mélodiques utilisées avec parcimonie qui évitent à l’ensemble d’être trop étouffant et linéaire.

Au final, on se retrouve avec un album fort sympathique et efficace, mélangeant aisément l’école suédoise avec l’américaine. Et malgré le fait que ce « Lullabies for the Deranged » soit loin d’être un indispensable du genre et souffre de quelques faiblesses, j’ai passé un bon moment en l’écoutant et je ne peux que le recommander aux amateurs de Death à l’ancienne. Notons en dernière piste, une reprise du « Love Machine » de WASP, encore des dérangés du ciboulot !

http://www.myspace.com/twbtt - 126 visite(s)

The City where Death Dwells - 80 téléchargements


Rédigé par : vincesnake | 14/20 | Nb de lectures : 12540




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Commentaire
zozo
Membre enregistré
Posté le: 21/11/2012 à 09h48 - (104773)
Plutôt bon disque du Sieur Rogga dans l'absolu, même si je trouve dommage qu'il n'ait poussé le concept 'grind' plus moins, histoire de se démarquer de ses autres projets...

vsgreg
Membre enregistré
Posté le: 21/11/2012 à 09h55 - (104774)
@Zoltar : plus moins ?
tu veux sans aucun doute dire plus loin!

Faudrait pêut êrte créer une rubrique Rogga's News sur VS comme les Niouzalacon ou les Weekro pour s'y retrouver dans tous les projets de mister :-)



Youpimatin
Membre enregistré
Posté le: 21/11/2012 à 22h08 - (104794)
Mais il les sort plus vite que je ne les écoute le saligaud !!



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